Le Pipit d’Amérique ou farlousane (Anthus rubescens)

Pipit farlousane ou d'Amérique (Anthus rubescens rubescens)

Pipit farlousane ou d’Amérique (Anthus rubescens rubescens) adulte en plumage nuptial dans le parc national de la Pointe-Pelée (Canada) en mai 2018. Notez (1) les sourcils chamois pâle, (2) le dessus grisâtre, (3) le dessous chamois faible strié et (4) les pattes sombres (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Jean Iron (extraite d’une vidéo

Longueur : 14-17 cm.

Envergure : 24 cm

Description : le Pipit d’Amérique (ou farlousane) a la silhouette typique d’une espèce du genre Anthus, avec une longue queue souvent agitée de haut en bas. Son plumage est globalement brunâtre dessus et blanc-chamois strié de sombre dessous. Son bec pointu est brun noirâtre. Les deux sexes sont semblables.
L’adulte de la sous-espèce nominale A. r. rubescens en plumage nuptial a les parties supérieures grisâtres, avec des stries sombres indistinctes. Deux barres alaires pâles sont visibles. Les parties inférieures sont chamois et légèrement striées de sombre sur la poitrine et les flancs, et les couvertures sous-caudales sont pâles. Le front et la calotte sont gris. Les sourcils, l’espace sous-mustacien (= situé sous la « moustache » de l’oiseau, au dessus du trait malaire bordant la gorge) et la gorge sont chamois pâle. Le front et la calotte sont grisâtres. La queue est noirâtre, avec les rectrices externes blanches. Les pattes sont noirâtres.
Chez la sous-espèce asiatique A. r. japonicus, le plumage nuptial est plutôt roux-cannelle clair ou cannelle rosée dessous, et des stries noires distinctes sont visibles sur la poitrine et les flancs. Ses pattes sont rosâtres.
En plumage internuptial (acquis au cours de l’automne), l’adulte de la sous-espèce nominale nord-américaine a les parties supérieures gris-brun avec des stries foncées sur le dos et les scapulaires, et des barres alaires chamois pâle. Les parties inférieures sont blanchâtres et légèrement teintées de chamois, plus nettement striées de sombre sur la poitrine et sur les flancs.
Chez la sous-espèce asiatique, le dessus est plus sombre et plus « froid » (olive-grisâtre), avec des plumes aux centres noirs sur le manteau et les scapulaires, les barres alaires pâles sont plus nettes,  les parties inférieures sont blanchâtres avec des stries plus noires et plus nombreuses et les pattes sont rosâtres.
L’oiseau de premier hiver ressemble étroitement à l’adulte en plumage internuptial, mais les stries sombres sont plus marquées sur le dessus, les plumes des couvertures alaires sont en partie bordées de chamois, les flancs sont moins nettement striés et les extrémités des rectrices (= sur la queue) sont usées.

Pipit de Sibérie (Anthus rubescens japonicus)

Pipit de Sibérie (Anthus rubescens japonicus) adulte en plumage nuptial au Japon en avril 2012 Notez (1) les sourcils pâles, (2) le dessus grisâtre plus fortement strié que la sous-espèce nominale, (3) le dessous rosé plus fortement strié que la sous-espèce nominale et (4) les pattes rosées (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie :  Alpsdake / Wikimedia Commons

Mue : la première mue partielle pré-basique (ou postjuvénile) se déroule entre juillet et septembre dans les sites de nidification et ne concerne pas les couvertures moyennes et les rectrices. Une première mue préalterne (ou prénuptiale) se déroule entre janvier et avril dans les sites d’hivernage ou durant la migration : seules une à trois rémiges tertiaires et de une à deux rectrices centrales sont alors remplacées. La seconde mue pré-basique adulte est complète et la seconde mue préalterne est comparable à la première. La présence d’une limite de mue dans les grandes couvertures et les couvertures moyennes permet d’identifier les oiseaux de premier hiver : on note alors à la fois des plumes juvéniles usées à l’extrémité effilochée et des plumes neuves adultes, et les barres alaires sont moins visibles.

Voix : les cris de contact sont des « sipit » ou des « sip ». Le chant peut être émis aussi bien depuis un perchoir qu’en vol : c’est une série rapide de notes aiguës, souvent répétées sous forme de phrases : « treeu-treeu-treeu », « pleetrr-pleetrr-pleetrr », « chwee-chwee » ou « tsip-tsip-tsiru ». Le Pipit farlousane chante en général pendant une quinzaine de secondes.

Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris de contact du Pipit farlousane (sous-espèce nominale) réalisé sur l’île de Sein (Finistère) par Stanislas Wroza le 2 octobre 2023 (source : Xeno-Canto) :

Habitats : la sous-espèce nominale nord-américaine se reproduit dans la toundra arctique, sur les côtes dénudées et dans les pâturages jusqu’à 2 700 mètres d’altitude. La sous-espèce asiatique japonicus se reproduit dans la toundra rocheuse jusqu’à 2 400 mètres d’altitude.
En migration et en hiver, le Pipit farlousane stationne dans les cultures, les prairies et les marais, sur les plages et les vasières.

Aire de répartition : la sous-espèce nominale se reproduit dans le nord et l’est du Canada, dans l’ouest du Groenland et dans l’extrême nord-est des États-Unis. Elle hiverne vers le sud jusqu’en Amérique Centrale. La sous-espèce asiatique japonicus niche de l’ouest de la Sibérie au Kamchatka et aux îles Sakhaline et Kouriles. Elle hiverne du Japon à l’Asie du Sud et du Sud-est, et elle est notée en petit nombre au Moyen-Orient (en Israël notamment).

Taxonomie

Aire de répartition du Pipit farlousane

Aires de nidification (A) de la sous-espèce nominale du Pipit farlousane (A. r. rubescens), (B) de la sous-espèce A. r. alticola et (C) de la sous-espèce asiatique (A. r. japonicus). Aires d’hivernage (D) des deux sous-espèces américaines et (E) de la sous-espèce asiatique. 
Carte : Ornithomedia.com d’après Per Alström et al.

Les Pipits maritime (Anthus petrosus), spioncelle (A. spinoletta) et farlousane étaient autrefois regroupés au sein d’une même espèce, le Pipit spioncelle. Par la suite, le Pipit maritime a été séparé des Pipits spioncelle et farlousane sur la base de critères de plumage.
Selon une étude publiée en 2005 dans la revue British Birds (Martin Collinson et al), les sous-espèces japonicus et rubescens sont également distinctes génétiquement (au niveau de l’ADN mitochondrial), phénotypiquement (plumage) et vocalement. Les auteurs d’une autre étude publiée en 2023 dans la revue Zootaxa recommandent aussi de reconnaître une espèce distincte, le Pipit de Sibérie (A. japonicus).
Le Pipit farlousane est composé de trois sous-espèces réparties en deux groupes allopatriques présents en Amérique du Nord et en Asie du Nord-est :

  • A. r. rubescens se reproduit dans le nord et l’est du Canada, dans l’ouest du Groenland et dans l’extrême nord-est des États-Unis. Elle hiverne vers le sud jusqu’en Amérique Centrale.
  • A. r. alticola se reproduit de l’Alaska au centre et au sud des Montagnes Rocheuses et localement dans les montagnes de l’ouest de la Californie. Il hiverne vers le sud jusqu’au Mexique. La sous-espèce A. r. pacificus, qui se reproduit dans l’ouest de l’Amérique du nord, en Alaska et vers le sud jusqu’à l’Oregon, et hiverne vers le sud jusqu’à l’ouest du Mexique, a été invalidée par Per Alström et Krister Mild (2003).
  • A. r. japonicus, parfois appelée Pipit de Sibérie, se reproduit dans le nord, le centre et l’est de la Russie, dans l’ouest du plateau de Sibérie centrale, et depuis la région du lac Baïkal vers l’est jusqu’à la péninsule tchouktche. Il est également présent sur les îles du Commandeur, Sakhaline et Kouriles. Elle hiverne dans l’est, le sud-est et le sud de l’Asie. Sur la base de résultats d’études génétiques et vocales récentes, plusieurs auteurs suggèrent d’élever cette sous-espèce au rang d’espèce distincte, le Pipit de Sibérie (A. japonicus).

Statut du Pipit d’Amérique en Europe

Le Pipit d’Amérique (farlousane) est un accidentel rare en Europe de l’Ouest. Durant l’automne 2007, un « afflux » avait été noté sur les îles britanniques et en Irlande, avec douze oiseaux différents signalés. Deux oiseaux avaient en outre été trouvés en Islande et un sur l’île d’Ouessant (Finistère). Le 29 septembre 2023, un oiseau de la sous-espèce nominale a été découvert sur l’île de Sein (Finistère) (lire Observer les oiseaux sur l’île de Sein en automne).

Distinguer les sous-espèces rubescens et japonicus du Pipit d’Amérique ou farlousane

Pipit farlousane ou d'Amérique (Anthus rubescens rubescens)

Pipit farlousane ou d’Amérique (Anthus rubescens rubescens) en plumage internuptial dans le parc national Algonquin (Canada) en septembre 2005. Notez (1) le cercle oculaire pâle, (2) le dessus brun chaud faiblement strié, (3) les taches malaires sombres peu définies sur les côtés du cou, (4) les barres alaires chamois, (5) les stries courtes et fines dessous, (6) le dessous teinté de chamois et (7) les pattes marron (généralement plus sombres que celles de la sous-espèce asiatique) (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Jonathan Hornung / Wikimedia Commons

Les parties supérieures (critère moyennement fiable) : en plumage internuptial, la sous-espèce asiatique japonicus a généralement les parties supérieures d’un brun-olive plus froid et plus sombre dessus que la sous-espèce nominale (qui est d’un brun plus chaud), se rapprochant ainsi de la teinte du dessus du Pipit farlouse (A. pratensis) (lire Distinguer les Pipits farlouse et des arbres). La sous-espèce asiatique est par ailleurs généralement plus fortement striée dessus, alors que le dessus de la sous-espèce nominale est plus uniforme.

Les parties inférieures (critère variable) : en plumage nuptial, la sous-espèce nominale a la poitrine finement striée, alors qu’elle est plus fortement striée chez la sous-espèce asiatique. 
En plumage internuptial, chez la sous-espèce asiatique, le dessous est plus pâle, blanc-chamois (notamment sur la gorge, le centre de la poitrine et le ventre) que la sous-espèce nominale, qui est plutôt brun-chamois, notamment sur les flancs. Cette différence est toutefois variable, certains individus de la sous-espèce japonicus ayant parfois le dessous teinté de chamois à la gorge et la poitrine, tandis que certains oiseaux de la sous-espèce rubescens ont le dessous assez pâle. En outre, quand le plumage est usé, le plumage des deux sous-espèces s’éclaircit. 
La sous-espèce japonicus a le dessous plus fortement strié que la sous-espèce nominale, avec des stries brun sombre plus longues, plus larges et plus nettes qui contrastent fortement avec le fond blanchâtre. Elles s’étendent sur les flancs comme le Pipit farlouse. La sous-espèce nominale a aussi le dessous strié, mais les stries sont plus courtes et plus fines (notamment sur les flancs), et elles contrastent moins avec le fond chamois.

Le trait malaire (bon critère) : le trait malaire est le dessin partant de la base du bec et bordant le haut de la gorge. Chez la sous-espèce japonicus, il est généralement plus large et plus noir que chez la sous-espèce nominale, contrastant fortement avec les parties supérieures grisâtres et le dessous blanc, s’élargissant au niveau du cou et rejoignant les stries de la poitrine, formant ainsi un « collier » autour de la gorge blanche. Elles s’élargissent à leur extrémité et forment deux larges taches noires triangulaires sur les côtés du cou, rappelant le Pipit de Richard (A. richardi) (lire Le Pipit de Richard, un grand pipit à découvrir). Chez la sous-espèce nominale, le trait malaire est plus brun et plus pâle et contraste donc moins avec le reste du plumage, et les taches de chaque côté du cou sont généralement peu significatives.

Les barres alaires (très bon critère) : les couvertures grandes et moyennes sont presque toujours bordées de blanc chez la sous-espèce japonicus (à partir du mois d’octobre), alors qu’elles sont bordées de brun pâle chez la sous-espèce nominale. Les barres alaires sont donc généralement plus visibles chez la sous-espèce asiatique. Les extrémités blanches des couvertures moyennes de la sous-espèce japonicus ont une forme de croissant, alors qu’elles sont plus larges et plus carrées chez la sous-espèce nominale.

Pipit de Sibérie (Anthus rubescens japonicus)

Pipit de Sibérie (Anthus rubescens japonicus) au Japon en novembre 2012. Notez (1) le cercle oculaire bien visible, (2) le dessus brun-olive « froid », (3) les taches malaires sombres très visibles sur les côtés du cou, (4) les barres alaires blanchâtres bien visibles, (5) le dessous blanchâtre fortement strié de sombre (stries brun-noir longues et larges) et (6) les pattes rosées (critère peu visible sur cette photo, peut-être à cause de la lumière) (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Alpsdake / Wikimedia Commons

Le cercle oculaire (critère peu fiable) : le cercle oculaire du Pipit farlousane de la sous-espèce asiatique est généralement plus visible car il contraste davantage avec les parties supérieures d’un brun plus sombre et il est plus complet (lire Les cercles oculaire et orbitaire des oiseaux, des termes souvent confondus).

Les rectrices externes (critère peu fiable) : les rectrices externes de la sous-espèce asiatique présentent généralement moins de blanc, en  particulier sur les quatrième et cinquième (le blanc est limite sur le vexille externe). C’est toutefois un critère variable et difficile à noter sur le terrain.

Les pattes (bon critère) : les pattes de la sous-espèce asiatique sont roses à brun clair et ne sont jamais noires, alors qu’elles sont généralement plus sombres (marron à noirâtre) chez la sous-espèce rubescens. Attention toutefois aux effets de la lumière et de la saleté, et il existe des variations individuelles.

Les cris de contact (bon critère) : Les cris de contact des deux sous-espèces sont distincts, ceux de la sous-espèce nominale évoquant un « mélange » des cris du Pipit farlouse et de la Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea), tandis que ceux de la sous-espèce japonicus sont plus allongés, plus modulés et plus proches de ceux du Pipit farlouse.

Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris du Pipit farlousane (sous-espèce nominale) réalisé dans le comté de Burlington, dans le New Jersey (États-Unis), par Paul Driver le 15 octobre 2023 (source : Xeno-Canto) :

Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris du Pipit farlousane (sous-espèce asiatique japonicus) réalisé à Gaash (Israël) par Yohay Wasserlauf le 30 novembre 2019 (source : Xeno-Canto) :

En résumé : ces deux sous-espèces du Pipit farlousane peuvent être distinguées par une combinaison de la netteté des barres alaires, de la quantité et de la netteté de stries sur les parties inférieures, de l’épaisseur du trait malaire, de la visibilité du cercle oculaire et de la couleur des pattes. Un individu typique du Pipit farlousane de la sous-espèce japonicus en plumage internuptial aurait ainsi les pattes roses, un dessus brun fortement strié, un dessous blanchâtre fortement strié sur les flancs et des extrémités des couvertures moyennes en forme de croissant.

Distinguer les Pipit d’Amérique ou farlousane (sous-espèce nominale) et spioncelle

Pipit spioncelle (Anthus spinoletta)

Pipit spioncelle (Anthus spinoletta) en plumage internuptial à Labouheyre (Landes) le 17 décembre 2017. Notez (1) le bec plus long que celui du Pipit farlousane, (2) les sourcils pâles nets, (3) les barres alaires pâles nettes, (4) le dessous blanc et les stries longues, (5) les pattes noires et (6) les rectrices externes blanches (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Jean-Luc Barbier

  • Le Pipit farlousane est un peu plus petit que le Pipit spioncelle.
  • Dans tous les plumages, le Pipit farlousane a un bec plus court (de la même longueur que celui du Pipit farlouse) que celui du Pipit spioncelle, un cercle oculaire blanc complet et un trait mustacien plus net.
  • En plumage nuptial frais, le Pipit farlousane de la sous-espèce nominale a le dessous plus orangé (plus rosé chez le Pipit spioncelle), des stries plus marquées nettement regroupées sur la poitrine, formant une sorte de bande (elles sont généralement plus espacées chez le Pipit spioncelle). Les parties supérieures sont en moyenne moins striées dessus et plus grises, sans le contraste entre la couronne grise et le manteau brun typique du Pipit spioncelle (lire Différencier les Pipits maritime, spioncelle et farlouse en hiver).
  • En plumage internuptial frais, les parties inférieures du Pipit farlousane de la sous-espèce nominale sont brun-chamois (elles peuvent être toutefois beaucoup plus pâles quand elles sont usées) alors qu’elles sont blanchâtres chez le Pipit spioncelle. Les stries sombres des parties inférieures sont en général plus nettes, plus brun foncé que noires, et plus courtes.
  • Les pattes de la sous-espèce nominale du Pipit farlousane sont généralement plus claires (brun-rouge) que celles du Pipit spioncelle.
  • Les cris de contact du Pipit farlousane sont plus fins et moins « grinçants » que ceux du Pipit spioncelle, et ils sont souvent répétés rapidement. Ils rappellent davantage ceux du Pipit farlouse.

Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris du Pipit spioncelle réalisé sur la Laguna de Las Veguas, dans la province de Zamora (Espagne) par Jacobo Ramil Millarengo le 18 février 2023 (source : Xeno-Canto) :

Distinguer les Pipits d’Amérique (sous-espèce asiatique) et spioncelle

  • Dans tous les plumages, le bec du Pipit d’Amérique (ou farlousane) de la sous-espèce japonicus est plus court que celui du Pipit spioncelle, le trait moustacien est plus net, ses lores sont pâles et son cercle oculaire est complet.
  • En plumage nuptial frais, les parties inférieures du Pipit farlousane de la sous-espèce japonicus sont généralement un peu plus sombres et plus orangées, mais ce n’est pas toujours le cas. Ses stries sur la poitrine et sur les flancs sont plus nettes et plus noires et son trait moustacien est plus visible. Ses parties supérieures sont plus sombres, plus grises et un peu moins striées, sans contraste entre la couronne grise et le dos brun.
  • En plumage internuptial, les parties inférieures du Pipit farlousane de la sous-espèce japonicus sont plus pâles qu’au printemps et donc à peu près de la même couleur que celles du Pipit spioncelle. Les stries des parties inférieures sont plus nettes et plus larges que celles du Pipit spioncelle, au moins sur la poitrine, et deux taches noires sont bien visibles sur les côtés du cou. Ses parties supérieures sont plus sombres, moins teintées de chamois et moins striées.

Les pattes du Pipit farlousane de la sous-espèce japonicus sont généralement pâles, alors qu’elles sont sombres chez le Pipit spioncelle.

Distinguer les Pipits d’Amérique ou farlousane (sous-espèces nominale et asiatique) et farlouse

Pipit farlouse (Anthus pratensis)

Pipit farlouse (Anthus pratensis) en plumage internuptial dans la réserve naturelle de Saint-Denis du Payré (Vendée) le 26 octobre 2017. Notez (1) le dessus brun pâle fortement strié de noir, (2) les stries nettes du dessous et (3) les pattes rose pâle (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc le Moal

  • Les longueurs des becs des Pipits farlouse et farlousane sont identiques.
  • Dans tous les plumages, les parties supérieures du Pipit farlousane de la sous-espèce nominale sont plus sombres et plus grisâtres que celles du Pipit farlouse. Ce dernier a le dessus brun pâle fortement strié. Les stries sur les flancs et sur la poitrine sont un peu plus brunes, plus larges et plus diffuses que celles du Pipit farlouse. Toutefois, quand le plumage est usé, ces différences sont moins nettes. Les pattes du Pipit farlousane de la sous-espèce nominale sont généralement plus sombres.
  • Chez la sous-espèce japonicus du Pipit farlousane, les stries des parties inférieures sont plus proches de celles du Pipit farlouse, même si elles sont un peu plus larges sur la poitrine et un peu plus fines sur les flancs. Les pattes du Pipit farlousane de la sous-espèce asiatique sont généralement rosées, comme celles du Pipit farlouse. 
  • Le trait malaire du Pipit farlousane est en moyenne moins net que celui du Pipit farlouse, alors que la tache malaire est plus large.
  • Les cris de contact des Pipits farlousane et farlouse sont similaires.

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