Magazine | Interviews
Jean-François Noblet (association Le Pic vert) nous explique comment neutraliser les pièges mortels pour les oiseaux (et les autres animaux)
Une Chouette hulotte (Strix aluco) noyée dans un abreuvoir pour le bétail.
Photographie : Jean-François Noblet
Introduction
L’Homme a profondément transformé son environnement au travers de ses activités agricoles, urbaines et industrielles, or celles-ci peuvent s’accompagner de la création involontaire de pièges parfois mortels pour l’avifaune. Par exemple, les poteaux téléphoniques métalliques creux ont causé (et continuent de causer, mais dans une moindre mesure heureusement) la mort de très nombreux oiseaux cavernicoles cherchant des cavités pour nicher ou se reposer : ne pouvant en ressortir, ils meurent de faim, de soif et d’épuisement. On a ainsi trouvé des poteaux remplis de cadavres sur plusieurs mètres de hauteur ! D’autres installations et objets sont dangereux pour la faune, comme les abreuvoirs profonds pour le bétail, à l’origine de noyades, ou les baies vitrées et les câbles, qui provoquent des collisions.
Il existe heureusement des solutions, souvent simples, pour réduire cette mortalité : le Conseil général de l’Isère avait ainsi édité une brochure intitulée « Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage », et les éditions Plume de carotte ont publié en avril 2025, en coopération avec l’association iséroise Le Pic vert, un guide pratique complet titré « Sauvons les animaux piégés ! ».
Après une présentation de ce livre indispensable pour toutes les personnes souhaitant agir concrètement pour aider la faune sauvage, nous résumons les points de la brochure du Conseil général de l’Isère concernant particulièrement les oiseaux, et nous vous proposons une interview de Jean-François Noblet, co-président de l’association Le Pic vert, qui nous apporte des précisions sur les actions possibles pour neutraliser les pièges involontairement créés par les activités humaines.
Abstract
Humans have profoundly transformed their environment through their agricultural, urban, and industrial activities, and these can be accompanied by the inadvertent creation of sometimes deadly traps for birds. For example, hollow metal telephone poles have caused (and continue to cause, though fortunately, to a lesser extent) the death of many cave-dwelling birds seeking cavities to nest or rest. Unable to escape, they die of hunger, thirst, and exhaustion. Poles have been found several meters high filled with corpses! Other installations and objects are dangerous for wildlife, such as deep cattle watering troughs, which cause drowning, or bay windows and cables, which cause collisions. Fortunately, there are solutions, often simple ones, to reduce this mortality: the Conseil général de l’Isère (France) published a brochure entitled « Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage » and in April 2025, the Plume de Carotte editions, in cooperation with the association Le Pic Vert, published a comprehensive practical guide entitled « Sauvons les animaux piégés ! ».
After a presentation of this essential book for anyone wishing to take concrete action to help wildlife, we summarize the points in the Conseil général de l’Isère brochure that specifically concern birds. We also offer an interview with Jean-François Noblet, copresident of the association Le Pic Vert, who provides details on possible actions to neutralize traps unintentionally created by human activities.
Le guide « Sauvons les animaux piégés ! »
La couverture du guide « Sauvons les animaux piégés ! » publié en avril 2025 aux éditions Plume de carotte. |
L’association Le Pic vert, basée à Coublevie (Isère), a été créée en 1995 et fait partie du réseau France Nature Environnement Isère. Elle compte aujourd’hui plus de mille adhérents. Elle œuvre pour la connaissance et la protection de la faune, de la flore, des milieux naturels, des paysages, et elle lutte contre toutes les formes de pollution et nuisances. Elle gère dix réserves d’une superficie totale de 40 hectares, organise des animations scolaires, des sorties nature et des chantiers de protection de la nature, réalise des études ou des projets de protection de la nature, lance des campagnes de sensibilisation et s’investit fortement dans l’éducation à l’environnement.
Son co-président, Jean-Philippe Noblet, a rédigé un guide intitulé « Sauvons les animaux piégés ! » qui a été publié en avril 2025 aux éditions Plume de carotte dans leur collection « Engagés pour la biodiversité ». Grâce aux illustrations de Guillaume Bouzard, qui dessine notamment pour le périodique de bande dessinée humoristique « Fluide Glacial » et pour le journal satirique et d’enquête « Le Canard enchaîné », ce petit livre de 80 pages propose de façon ludique des solutions simples pour aider la faune sauvage à faire face aux différents pièges involontaires que l’Homme a « disséminé » dans son environnement, comme les poteaux téléphoniques et de signalisation creux, les conduits étroits et glissants des cheminées, les abreuvoirs pour le bétail aux parois verticales ou les fils barbelés inutiles qui peuvent blesser les ailes des grands oiseaux et des chauves-souris.
Chaque sujet est présenté de façon claire, avec une description du problème et les actions à mener, le tout étant agrémenté de dessins, de photos et d’anecdotes. En résumé, c’est un ouvrage indispensable pour les personnes et pour les structures souhaitant agir de façon concrète pour aider la faune sauvage.
Éditeur : Éditions Plumes de carotte – En librairie le 25 avril 2025 – Format : 15 x 21 cm – 80 pages – Prix : 14,90 euros TTC – ISBN : 978-2-36672-330-4 – Le commander en ligne.
Les treize pièges évoqués dans la brochure « Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage »
Avant la parution du guide « Sauvons les animaux piégés », le Conseil général de l’Isère avait déjà édité une petite brochure intitulée « Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage« , rédigée par Jean-François Noblet, qui aborde treize problèmes que rencontrent la faune sauvage et propose des actions possibles. Plusieurs d’entre eux concernent plus directement les oiseaux :
Un poteau métallique creux dont l’extrémité n’est pas bouchée peut constituer un piège mortel pour les oiseaux cavernicoles. |
- Les poteaux téléphoniques métalliques creux, dans lesquels peuvent pénétrer les oiseaux cavernicoles qui cherchent des cavités pour nicher ou se reposer et qui s’y retrouvent piégés. Depuis 1978, les associations de protection de la nature sont intervenues auprès de France Télécom, devenu Orange par la suite, pour les faire obturer, mais il en reste encore beaucoup. Si vous en repérez un, il faut contacter l’opérateur télécom afin de faire poser un couvercle métallique.
- Les larges poteaux creux non obturés qui tendent les filets paravalanches et anti-éboulements dans les zones accidentées (lire Un cas intéressant de nidification du Monticole bleu sur une falaise recouverte d’un grillage de protection), et qui constituent des pièges pour les oiseaux cavernicoles. Si vous en trouvez, il faut là aussi contacter le maître d’ouvrage concerné, comme la Direction Départementale des Territoires ou le Conseil général, pour les faire obturer.
- Les abreuvoirs ronds et profonds en plastique destinés au bétail, dont les parois sont glissantes, qui peuvent provoquer la noyade des animaux (mammifères, amphibiens, reptiles et oiseaux) qui y tombent. La solution consiste à poser un système échappatoire, comme un grillage accroché à l’une des parois (lire Limiter les noyades de rapaces nocturnes dans les bassines, les baignoires et les abreuvoirs).
- Les déchets jetés dans la nature, comme les fils en nylon abandonnés ou oubliés par les pêcheurs (entre autres), qui peuvent s’enrouler autour des pattes des oiseaux ou les étrangler (lire Comment fournir des matériaux aux oiseaux pour les aider à construire leur nid ?). Il faut donc les ramasser et sensibiliser son entourage et les usagers concernés.
- Les vitres des façades d’immeubles, des murs antibruit et des baies donnant sur un jardin, contre lesquelles de nombreux oiseaux se heurtent, car ils ne les voient pas, car la végétation s’y reflète et/ou car ils croient attaquer un concurrent virtuel (lire Pourquoi certains oiseaux attaquent-ils les vitres ?). Il y a plusieurs solutions possibles, comme choisir des verres peu ou pas réfléchissants, préférer des surfaces vitrées inclinées ou rendre les vitres plus visibles grâce à des autocollants (lire Un exemple d’un grand bâtiment ayant réussi à diminuer drastiquement le nombre de collisions d’oiseaux contre ses baies vitrées).
Les câbles des remontées mécaniques peuvent être dangereux pour les gallinacés de montagne. |
- Les câbles aériens, comme ceux des remontées mécaniques, qui peuvent être très dangereux pour les Grands Tétras (Tetrao urogallus) et les Tétras lyres (Lyrurus tetrix), et ceux des lignes de transport d’électricité situées sur la trajectoire de voies de migration très fréquentées ou sur les parcours de grands oiseaux rejoignant leurs zones de dortoir ou de nourrissage. Si vous avez trouvé des cadavres d’oiseaux au pied de ces installations, il faut contacter les opérateurs concernés afin qu’ils installent des dispositifs rendant les câbles plus visibles (gaines, réflecteurs , etc.) (lire Un éclairage ultraviolet pourrait diminuer les collisions des oiseaux avec les lignes électriques) ou qui empêchent les oiseaux de se poser. Le Conseil général de l’Isère conseille de contacter la Fédération départementale de chasse dans le cas des Tétras lyres menacés par les câbles des stations de sport d’hiver.
- Les clôtures hermétiques, dans lesquelles les oiseaux peuvent se retrouver coincés (lire Les clôtures des jardins peuvent parfois constituer des pièges pour les oiseaux), ou les barbelés inutiles ou trop rapprochés, qui peuvent blesser les grands oiseaux. Les solutions sont variées, comme préférer les haies végétales (lire Conseils pour aménager son jardin pour les oiseaux) ou sèches (lire Créer une haie sèche pour aider les oiseaux et les autres petits animaux) et/ou enlever les fils barbelés particulièrement dangereux, par exemple ceux placés près d’une mare.
- Les parois des nichoirs en bois très exposés aux intempéries, qui, en se fendant ou en pourrissant, protègent moins les oisillons du froid et de la pluie. Dans ce cas, des modèles en béton de bois seraient préférables (lire Les différents types de nichoirs pour oiseaux).
Interview de Jean-François Noblet concernant les pièges involontaires pour la faune sauvage
1 – Beaucoup d’oiseaux cavernicoles recherchent des cavités pour nicher ou se reposer et se retrouvent parfois coincés dans les poteaux creux téléphoniques non bouchés à leur sommet. Pose-t-on encore des poteaux téléphoniques, à l’heure du câble et ou mobile ?
Dispositif échappatoire pour la faune installé dans un abreuvoir pour le bétail. |
Jean-François Noblet : non, mais il reste encore de nombreux poteaux creux non obturés partout en France. La loi pour la reconquête de la biodiversité, votée le 8 août 2016, interdit heureusement désormais d’en poser s’ils sont non fermés à leur extrémité.
2 – Qui faut-il contacter si l’on repère des poteaux creux non obturés qui tendent les filets paravalanches ou anti-éboulements : les services de l’État (DDT, RTM, etc.), les Conseils généraux, les communes ou les responsables des stations de sports d’hiver ?
Jean-François Noblet : il faudrait contacter le maître d’ouvrage et le responsable du chantier et leur demander de boucher ces poteaux, en leur indiquant qu’ils sont maintenant informés du risque de destruction d’espèces protégées et qu’ils seraient donc susceptibles d’être tenus responsables en cas de mortalité.
3 – L’entreprise La Buvette, basée à Charleville-Mézières (Ardennes), a mis au point un dispositif échappatoire pour les abreuvoirs en plastique pour le bétail qu’elle fabrique. Peut-il se poser sur tous les abreuvoirs ? Peut-on fabriquer soi-même un dispositif et comment ?
Jean-François Noblet : ce dispositif échappatoire, vendu 15 euros, se pose seulement sur les abreuvoirs ronds en plastique moulé, et nous avons pu tester son efficacité. Il est possible en effet de fabriquer soi-même un dispositif simple (par exemple, avec une bande de grillage attaché à la paroi), et nous proposons des solutions simples dans notre guide « Sauvons les animaux piégés ».
4 – L’étanchéité des bassins de récupération des eaux pluviales est souvent assurée par des membranes plastiques en polyéthylène haute densité, et les parois de ces bassins sont généralement abruptes, empêchant les petits animaux de ressortir : le danger de ces bassins est-il seulement lié à leurs pentes trop raides ?
Bassin de rétention d’eau recouvert d’une bâche. |
Jean-François Noblet : ces membranes d’étanchéité sont aussi glissantes, et les petits animaux (mammifères, reptiles et amphibiens) ne peuvent plus sortir de ces bassins si elles sont posées sur une pente raide, même petite. En été, elles chauffent en outre tellement qu’une grenouille peut « cuire ».
5 – Le Bentomat, un matériel d’étanchéité composé d’une couche d’argile en poudre (bentonite) insérée entre deux géotextiles et que l’on étale sur les parois en terre des bassins de récupération des eaux pluviales, peut remplacer les bâches en plastique. Cette solution est-elle beaucoup plus chère ? Les particuliers peuvent-ils s’en servir pour créer une mare chez eux ?
Jean-François Noblet : oui, ce matériel est plus cher, mais il existe aussi des solutions pour recouvrir de terre les membranes en polyéthylène haute densité et favoriser ainsi l’installation de la biodiversité (lire Créer une mare favorable aux oiseaux dans son jardin). Pour un particulier désirant créer une mare de quelques mètres carrés, il n’y a pas d’intérêt à utiliser le Bentomat, qui serait alors une solution trop onéreuse et relativement difficile à mettre en place.
6 – Pour créer un système échappatoire pour la faune dans les bassins de récupération des eaux pluviales, on peut utiliser un tuyau de plastique recyclé de 15 centimètres de diamètre et d’un mètre de long, fendu sur sa longueur pour y insérer l’extrémité d’un filet plastique très résistant, dont la longueur est adaptée à la hauteur de la berge, puis couler du béton dans le tuyau pour fixer le filet définitivement. N’importe quel type de filet fonctionne-t-il ? Quelle doit-être la taille des mailles ?
Jean-François Noblet : plus les mailles sont fines, plus le dispositif sera efficace pour permettre aux amphibiens de sortir de ces bassins En Isère, une association de réinsertion, Les Jardins de la Solidarité (téléphone : 04 76 35 66 16), fabrique et met en place ces échappatoires et les livre partout en France.
7 – N’importe quel trou, même petit, peut constituer un piège pour la faune : pour ceux qu’on ne peut pas boucher, que peut-on faire ?
Jean-François Noblet : on peut interdire leur accès, installer un grillage fin sur leurs parois ou créer un plan incliné.
8 – Si l’on trouve un oiseau qui vient de percuter une vitre, que faut-il faire ?
Épervier d’Europe (Accipiter nisus) mort après avoir heurté une vitre. |
Jean-François Noblet : dans notre guide « Sauvons les animaux piégés », nous conseillons de le mettre dans un petit carton fermé, à l’obscurité, dans un endroit chaud et calme, de percer des trous pour sa respiration, de poser au fond un chiffon propre sur lequel il va pouvoir se reposer, et de le relâcher ensuite, si l’on entend des mouvements après quelques heures de repos. Si au-delà de douze heures (= une nuit ou une journée) sans réaction, il ne bouge toujours pas, on peut toujours contacter un centre de soins pour la faune sauvage (lire Oiseau blessé ou oisillon tombé du nid : que faire ?).
9 – Vous avez recensé 32 cadavres de 4 espèces de petits mammifères dans une seule bouteille d’un litre lors d’une opération nettoyage menée le 16 janvier 2001 à Villefontaine (Isère) : ces animaux étaient-ils vraiment piégés dans la même bouteille ? Les oiseaux peuvent-ils aussi être piégés par ces bouteilles ?
Jean-François Noblet : oui, et c’est actuellement mon record. Les oiseaux ne peuvent pas pénétrer dans les bouteilles.
10 – Pourquoi ne faut-il pas donner à boire ou à manger à un oiseau qui vient de percuter une vitre ?
Jean-François Noblet : toute manipulation d’un animal cause du stress inutile, et l’on peut étouffer un oiseau quand on le force à boire ou à manger. Cette opération devrait donc être réservée à un spécialiste compétent.
11- Pour éviter les chocs des oiseaux contre les vitres, votre guide « Sauvons les animaux piégés » conseille de coller des bandes adhésives larges de 2 cm et espacées de 10 cm : comment ces dimensions ont-elles été choisies ?
Jean-François Noblet : la Station Ornithologique Suisse a fait des expériences scientifiques pour aboutir à ces dimensions, dont l’efficacité a été validée sur le terrain.
12 – Pour éviter les chocs contre les vitres, vous indiquez qu’on peut aussi faire un dessin avec du blanc d’Espagne, une peinture pouvant s’effacer avec un chiffon sec : quelle doit-être la taille de ce dessin ? Quel dessin faire ?
Jean-François Noblet : peu importe le sujet du dessin et la largeur du trait, il faut simplement que les espaces vides ne soient pas plus grands qu’une main.
13 – Pour permettre à la faune de circuler, vous proposez de couper les rangs de fils barbelés placés à moins de 1,4 m du sol : cette solution permettrait-elle aussi de sauver des oiseaux de grande taille ?
Buse variable (Buteo buteo) piégée et blessée à cause des fils barbelés. |
Jean-François Noblet : pas vraiment, car il existe encore des milliers de kilomètres de fils barbelés qui tuent des oiseaux très variés (engoulevents, rapaces diurnes et nocturnes, tétras, etc.). On pourrait facilement retirer ceux qui sont inutiles.
14 – Les câbles des remontées mécaniques en montagne constituent un danger pour les gallinacés de montagne : a-t-on une idée précise de l’impact de ces câbles sur les populations de ces oiseaux ? La pose de systèmes de signalisation (gaines colorées, drapeaux, etc.) est-elle vraiment efficace, notamment la nuit ?
Jean-François Noblet : l’impact de ces câbles est très important pour ces oiseaux aux effectifs déjà réduits, mais l’on n’a pas de chiffres, car personne ne veut vraiment étudier ce problème. En outre, les cadavres sont vite emportés par les prédateurs. Ces systèmes de signalisation ne sont pas miraculeux, mais c’est mieux que rien, l’idéal étant de démonter ou d’enterrer le maximum de câbles aériens.
15 – La brochure du Conseil général de l’Isère conseille de contacter la Fédération Départementale de Chasse de ce département si l’on repère des câbles dangereux pour les Tétras lyres. Qu’en pensez-vous ?
Jean-François Noblet : on peut d’abord contacter l’Office Français de la Biodiversité du département.
16 – Vous conseillez de privilégier la pose de nichoirs en ciment de bois à celle des nichoirs en bois, car ces derniers auraient tendance à pourrir : si l’on applique un vernis ou une peinture protectrice, ce problème n’est-il pas réglé ? Le système de fixation d’un nichoir en bois sur l’arbre aurait selon vous tendance à céder après quelques années, mais ce problème ne concerne-t-il pas aussi les nichoirs en ciment de bois ?
Jean-François Noblet : un vernis serait encore pire, car les émanations causées par la chaleur du soleil risqueraient d’affecter les oisillons. Les fixations des nichoirs en ciment de bois sont en inox et tiennent très longtemps (trente ans dans mon jardin par exemple).
Réagir à notre article
Compléments
À lire sur Internet
- Le blog de Jean-François Noblet : www.ecologienoblet.fr
- Le site web de l’association Le Pic vert : lepicvert.org
Ouvrage recommandé
- Le guide « Sauvons les animaux piégés ! » de Jean-François Noblet
Source
Conseil général de l’Isère. Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage. alsace.lpo.fr




Aucun commentaire sur ce sujet
Participer à la discussion !