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Pratique | Identification

Distinguer les Oies cendrée, rieuse, des moissons de la taïga, de la toundra et à bec court

Présentation des critères pour distinguer les oies "grises" régulières en Europe de l'Ouest.
21/02/2021 | Validé par le comité de lecture

Introduction

Les rassemblements de dizaines de milliers d’oies sur certains sites d’Europe de l’Ouest constituent l’une des attractions ornithologiques de l’hiver, les manifestations visuelles et sonores de ces grandes troupes étant en effet spectaculaires. Plusieurs sites sont particulièrement favorables, comme les polders autour de Damme et de Uitkerke Belgique, la réserve naturelle de Holkham et le golfe de Solway en Grande-Bretagne, les Wexford Slobs en Irlande, les environs du lac Durankulak en Bulgarie ou la réserve de Fochteloërveen aux Pays-Bas.
La France n’est pas vraiment un « pays d’oies » pour différentes raisons (chasse, situation géographique méridionale), mais lorsque les conditions hivernales deviennent rigoureuses, des milliers d’oiseaux peuvent venir s’y réfugier. Et même lors d’un hiver classique, certains sites de l’hexagone accueillent chaque année des troupes pouvant atteindre quelques centaines d’individus.
L’identification des différentes espèces d’oies « grises » (= au plumage globalement gris-brun) visibles en Europe de l’Ouest peut s’avérer difficile du fait de la distance, de la luminosité, du mouvement incessant des oiseaux, de la présence de boue sur les parties nues (bec et pattes) et de la variabilité des individus en fonction de l’âge et/ou de la sous-espèce. Dans cet article, nous vous rappelons les critères pour identifier les Oies cendrée (Anser anser) (sous-espèces occidentale A. a. anser et orientale A. a. rubrirostris), rieuse (Anser albifrons) (sous-espèces nominale/eurasienne A. a. albifrons et du Groenland A. a. flavirostris), des moissons (A. fabalis fabalis), de la toundra (Anser fabalis rossicus/serrirostris ou A. serrirostris) et à bec court (A. brachyrhynchus). L’Oie naine (A. erythropus), bien plus rare, ne sera pas traitée ici car nous lui avons déjà consacré deux articles spécifiques.
Nous remercions les photographes qui nous ont aidés à illustrer cet article et dont les noms figurent sous leurs clichés.

Abstract

Gatherings of tens of thousands of geese in some Western European sites are one of the birding attractions of winter: the visual and sound show offered by these large flocks is indeed magical. Several sites are particularly favorable, such as the polders around Damme and Uitkerke in Belgium, the Holkham Nature Reserve and the Solway Firth in Britain, the Wexford Slobs in Ireland, the Durankulak lake in Bulgaria or the Fochteloërveen reserve in the Netherlands. France is not a « country of geese » because of the hunting pressure and its southern location, but when winter conditions become severe, thousands of birds can come refuge. And even during a “normal” winter, some spots attract each year some flocks.
The identification of the different “grey” geese that can be watched in Western Europe can sometimes be difficult due to the distance, the bad light, the incessant movement of the birds, the presence of mud on the bare parts (legs and bill) and the variability of individuals based on age and / or subspecies. In this article, we remind you the criteria to identify the Greylag Goose (Anser anser) (western A. a. anser and oriental A. a. rubrirostris subspecies), the White-fronted Goose (Anser albifrons) (Eurasian A. a. albifrons and Greenland A. a. flavirostris subspecies), the Taiga Bean Goose (A. fabalis fabalis), the Tundra Bean Goose (A. f. rossicus/serrirostris or A. serrirostris) and the Pink-footed Goose (A. brachyrhynchus). The Lesser White-fronted Goose (A. erythropus), which is very rare, is not treated in this article here because we have already published two specific articles about it.
We thank the photographers who helped us illustrate this article and whose names appear under their photos.

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Sources

  • Florian Bardou (2021). Chasse : les oies cendrées ne seront pas tirées en février. Libération. Fate : 31/01. www.liberation.fr
  • Igor Festari (2000). Identificazione e status dell’Oca zamperosee, dell’Oca granaiola dell taiga e dell’Oca granaiola dell tundra. Quaderni di birdwatching. Année 2. Volume 4. Octobre. http://web.tiscali.it/ebnitalia2/QB004/oche.htm
  • Dominic Couzens (2014). Birds: ID Insights: Identifying the More Difficult Birds of Britain. Grey Geese. Pages 14-16
  • Alain Fossé (2011). Oie des moissons (Anser fabalis, Bean Goose). Digimages. www.digimages.info/oiemoi/oiemoi.htm
  • Jacques Comolet-Tirman (2009). L’Oie cendrée Anser anser (L.1758) en France et en Europe. Dynamique de population, statuts
    de conservation, voies de migration et dates de migration prénuptiale. Service du Patrimoine Naturel. Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité. spn.mnhn.fr
  • Migraction. Oies des moissons (Anser fabalis). www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=121
  • Migraction. Oie rieuse (Anser albifrons). www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=122

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