L’Effraie des Clochers (Tyto alba)

Effraie des clochers (Tyto alba) en chasse en Belgique

Effraie des clochers (Tyto alba) en chasse en Belgique (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

Longueur : de 34 à 44 cm.

Envergure : 85 à 110 cm.

Description : l’Effraie des clochers est un rapace au masque facial pâle en forme de cœur. Le dessus de son corps est gris cendré à brun jaune, finement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le dessous est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé (lire Les Effraies des clochers les plus tachetées sont favorisées). Ses ailes sont longues et plutôt étroites. Ses pattes sont longues, couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Son bec est pâle et de couleur corne. L’iris est noir. Les deux sexes se ressemblent, mais la femelle est un peu plus sombre et plus grande que le mâle (lire Pourquoi les femelles de rapaces sont-elles généralement plus grandes que les mâles ?).

Voix : les cris habituels de contact sont des gloussements rauques et stridents caractéristiques (« khrûh » ou « khraikh »). Le chant territorial du mâle est un « chhhhhh » de courte durée. Les parades et les accouplements sont accompagnés de cris intimes variés.

Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris et du chant de l’Effraie des clochers réalisé en Irlande le 12 février 2020 par Ciarán Walsh (source : Xeno-Canto) :

Biologie : l’Effraie des clochers est majoritairement active à partir du crépuscule. Elle se nourrit presque exclusivement de petits mammifères (campagnols, mulots, souris et musaraignes), voire de mammifères plus grands (belettes et lapins), et dans une moindre mesure d’amphibiens, de petits oiseaux, de chauves-souris et d’insectes, qu’elle repère par la vue et l’ouïe.

Falaise

L’Effraie des clochers (Tyto alba) nichait autrefois plutôt sur les falaises (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

L’installation des couples a lieu généralement à partir de la fin du mois de février (et dure jusqu’en juin) : la femelle pond de 4 à 13 œufs, la période de couvaison durant de 31 à 33 jours et l’élevage des petits de 56 à 70 jours. Lorsque la nourriture est très abondante, une deuxième nichée est possible à quelques semaines d’intervalle (cela arrive tous les deux à quatre ans en moyenne). Elle est habituellement sédentaire, sauf lorsque la nourriture (petits rongeurs) vient à manquer.

Habitats : l’Effraie des clochers vit dans des habitats ouverts variés (prairies naturelles, zones cultivées avec ou sans haies, marais, landes, steppes, savanes, semi-déserts, zones urbaines, etc.). Elle niche de préférence dans les vieux bâtiments (clochers d’églises, combles de châteaux, greniers, pigeonniers, granges, hangars, etc.). Elle peut aussi choisir des emplacements plus inattendus, comme un mirador d’observation, une guérite, une meurtrière ou une cheminée. Elle s’installe parfois dans les carrières et des falaises, comme c’était le cas dans le passé, mais elle rentre alors en concurrence dans certaines régions avec un dangereux compétiteur, le Grand-duc d’Europe (Bubo bubo). Elle utilise aussi les nichoirs mis à sa disposition.

Aire de répartition : elle a une aire de répartition très vaste, couvrant tous les continents à l’exception de l’Antarctique. Dix sous-espèces ont été reconnues.

Choisir ou construire un nichoir pour Effraies des clochers

La pose d'un nichoir à Effraies des clochers (Tyto alba)

La pose d’un nichoir à Effraies des clochers (Tyto alba) en 2022 dans un hangar à Sart-Dames-Avelines (Belgique) : notez la présence d’une cloison intérieure (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

En Europe, l’Effraie des clochers niche généralement dans des édifices (greniers, clochers, granges, etc.). Elle ne construit pas de nid et pond à même le sol, au milieu des pelotes de réjection.
Étant donné la diminution générale du nombre de sites de nidification disponibles, à cause de la rénovation voire de la démolition des vieux édifices et/ou de la pose de grillages anti-pigeons bloquant les accès, la pose d’un nichoir peut faciliter l’installation d’un couple dans un bâtiment s’il lui offre des conditions favorables : tranquillité, semi-obscurité durant la journée et protection contre les prédateurs.
Il sera installé à l’intérieur d’un bâtiment : on peut se permettre d’utiliser un bois peu coûteux, comme l’aggloméré, mais les matériaux les plus conseillés sont le bois massif ou le contreplaqué marine, résistant à l’humidité, non traité de préférence, d’au moins 20 mm d’épaisseur (pour l’isolation thermique et la résistance générale) et de 30 mm d’épaisseur pour la planche du fond, qui sera plus vite dégradée.
Sa forme générale sera rectangulaire : on peut d’ailleurs utiliser une simple caisse. Il sera le plus grand et le plus spacieux possible : l’élevage des jeunes sera ainsi facilité, permettant à ces derniers de commencer à battre des ailes et fortifier leur musculature avant leur envol. Voici un exemple de dimensions adaptées : 44 cm (hauteur) x 85 cm (longueur) x 37 cm (profondeur).
Les dimensions du trou d’envol doivent être d’au moins 140 x 180 mm : il sera placé dans la partie haute du nichoir, pour empêcher les jeunes de tomber à l’extérieur lors de leurs premières explorations.
Pour passer la journée au calme, l’Effraie des clochers recherche un emplacement obscur, et donc l’intérieur du nichoir devra être suffisamment sombre : la présence d’une cloison intérieure, qui limitera l’entrée de la lumière et formera un sas à l’accès à la chambre de reproduction, sera donc un plus. Elle offrira aussi une certaine protection contre les prédateurs. Les retours d’expériences ont montré que la longueur du couloir d’accès à la chambre de ponte renforçait le sentiment de sécurité des oiseaux.

Un plan de nichoir à Effraie des clochers (Tyto alba)

Le plan du nichoir pour Effraies des clochers (Tyto alba) posé à Sart-Dames-Avelines (Belgique) et visible sur la photo ci-dessus : notez la cloison intérieure (cliquez sur le plan pour l’agrandir).
Source : Plumalia ASBL

L’association Nature et Terroir en Yvelines (ATENA 78) conseille la création d’une seconde chambre de reproduction, séparée de la première par deux cloisons formant un couloir de circulation, permettant lors de certaines « bonnes » années (= dont l’hiver précédent a été riche en micromammifères) à la femelle d’effectuer une seconde ponte à quelques semaines d’intervalle de la première. Elle pourra élever une seconde nichée sans qu’elle ne soit dérangée par les jeunes plus grands, qui restent près de deux mois dans le nichoir. Le mâle aura alors la charge de nourrir à la fois la première nichée et la femelle qui s’est remise à couver.
On garnira le fond du nichoir d’une couche de sciure ou de copeaux sur une épaisseur de trois ou quatre centimètres, pour un meilleur confort des poussins mais aussi pour absorber les liquides et diminuer les odeurs.
Afin de supprimer l’inconvénient que représentent les salissures, on fera coïncider si possible l’ouverture avec celle du bâtiment, et une plateforme sera alors utile aux jeunes oiseaux au moment de leur envol.
Le nichoir devra être nettoyé en automne, avant la période hivernale : cela devra être fait rapidement et à la tombée de la nuit, lorsque les oiseaux seront partis chasser. La création d’une trappe de nettoyage avec une charnière, placée dans le fond ou sur un côté, sera donc pratique. 
L’Effraie des clochers étant sensible aux dérangements durant la nidification, il faudra limiter le nombre de visites. Un contrôle à distance à la tombée de la nuit suffira pour observer les allées-venues des adultes nicheurs et s’assurer que le nichoir est utilisé. La pose d’une caméra peut également être envisagée. La photographie des oisillons dans le nichoir est à proscrire pour éviter le risque d’abandon de la nichée.
Des modèles adaptés peuvent être achetés en ligne, comme sur naturenichoirs.fr.

Quand installer le nichoir ?

Pose d'un nichoir

Ce nichoir à Effraies des clochers (Tyto alba) a été installé en 2022 dans un hangar à Sart-Dames-Avelines (Belgique), : il a été fixé sur deux poutres, à l’abri des Fouines (Martes foina) (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

Il sera installé avant la période de reproduction (= avant le début du mois de mars), en automne ou en hiver. Il pourra parfois n’être occupé qu’un ou deux ans après la pose, suivant la densité d’oiseaux dans le secteur et/ou de la visibilité de l’emplacement.

Des astuces pour stimuler l’installation

Pour stimuler l’installation d’un couple, on pourra placer éventuellement dans le nichoir quelques anciennes pelotes de rejection et même imiter des traces de fientes à l’aide de plâtre sur les faces extérieures du nichoir.

Tenir compte des prédateurs et des concurrents

Les Pigeons bisets (Columba livia) adoptent volontiers les nichoirs et réussissent parfois par leur audace à en expulser les chouettes.
Le Chat domestique (Felis catus) et surtout la Fouine (Martes foina), qui est une véritable acrobate, visitent fréquemment les greniers, les granges et même les églises, dans les villages comme dans les villes, et ils risquent de manger les œufs ou les petites chouettes : il faudra donc en prendre compte lors du choix de l’emplacement. La présence de crottes et de noyaux de cerises sont des indices de présence du mustélidé, ainsi que des cadavres d’effraies aux rémiges primaires sectionnées.

Le choix de l’emplacement

Vous pouvez installer un nichoir dans les combles ou le grenier d’une maison, dans une grange, une ferme, un hangar, une étable, un haras, un clocher ou dans tout autre bâtiment calme, avec l’accord des propriétaires.
Il faudra le placer dans la partie haute de la construction, dans l’endroit le plus discret et le plus sombre possible. Il sera posé contre un mur, derrière une lucarne, un trou de mur ou une fenêtre.
Afin d’éviter qu’il ne fasse trop chaud dans le nichoir, évitez que le trou d’envol ne soit orienté vers le Sud. Attention aussi à ne pas l’orienter vers une route ou des câbles électriques/téléphoniques, pour limiter les risques de mortalité.

Le cas du clocher d’une église

Eglise

Les abat-sons des clochers sont souvent grillagés pour empêcher les pigeons d’entrer (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

Dans le cas du clocher d’une église, l’association Nature et Terroir en Yvelines (lire Bilan de la saison de reproduction 2019 de la Chevêche d’Athéna dans l’ouest des Yvelines) donne les conseils suivants :

  • contacter les élus et les autorités religieuses concernées pour leur expliquer le projet.
  • Faire l’inventaire des ouvertures existantes.
  • Choisir une ouverture très haute, située en pleine muraille et au-dessus du vide, éloignée de la toiture de la nef ou de tout autre support pouvant fournir un accès aux Fouines, et plutôt orientée vers le Sud-est, à l’opposé des vents dominants.
  • En cas d’absence d’une lucarne bien située, il est possible d’installer le nichoir derrière les abat-sons (= les lames inclinées dont on garnit les ouvertures des clochers pour renvoyer vers le sol le son des cloches), mais il mettra alors un peu plus de temps à être découvert.
  • Le nichoir sera placé à l’intérieur du bâtiment, directement derrière l’entrée et plaqué contre un mur.
  • En cas de présence d’un grillage anti-pigeons, une ouverture correspondant à l’entrée du nichoir sera découpée afin d’empêcher les pigeons de rentrer dans le clocher ou dans les combles. Le grillage sera replié ou agrafé pour ne pas causer de blessures lors des allers et venues des effraies. Un tube en bois de 20 cm de diamètre environ et dont la longueur correspond à l’épaisseur du mur pourra si nécessaire relier l’entrée du nichoir à l’extérieur.

Le cas d’un bâtiment agricole

Ferme abandonnée

L’Effraie des clochers (Tyto alba) niche volontiers dans les fermes abandonnées, et elles sont donc favorables à l’installation d’un nichoir (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

L’association Nature et Terroir en Yvelines donne également les conseils suivants pour la pose d’un nichoir dans un bâtiment agricole, toujours avec l’accord du propriétaire :

  • choisir un support de charpente ou un plancher situé dans la partie supérieure du hangar, de la ferme ou de l’étable, en vérifiant qu’il n’y a pas d’accès ou de point d’appui pour les Fouines.
  • Le nichoir sera plaqué contre la paroi du hangar. S’il n’y a pas d’accès vers l’extérieur, une ouverture de 15 x 20 cm (= correspondant aux dimensions du trou d’envol) sera créée à la disqueuse (tôle) ou à la scie (planches) dans la paroi du bâtiment, à une hauteur suffisante : aucun prédateur venant de l’intérieur ou de l’extérieur du bâtiment ne pourra ainsi rentrer dans le nichoir.
  • Lorsque le bâtiment est fait de plaques de tôle ou de planches, il peut faire très chaud dans le nichoir en été : il faudra donc plutôt choisir une orientation vers le Nord, ou bien intercaler une isolation thermique entre le nichoir et la paroi.
  • Si le bâtiment est ouvert (et donc facilement accessible aux Fouines), le nichoir sera placé contre une paroi le plus haut possible et sur un support, composé par exemple de deux tiges à béton enfoncées à la massette dans le mur ou deux poutres. Dans le cas d’un bâtiment en bois ou en tôle, le nichoir pourra être suspendu avec des fils de fer accrochés à la charpente. Si cela n’est pas possible et que l’on est obligé de le placer sur la charpente, un obstacle (bidon ou tube) en plastique, assez long, lisse et incliné vers le bas, sera installé.

Le nettoyage du nichoir

Le nichoir sera nettoyé à la fin de l’automne (lire Octobre, un bon mois pour nettoyer les nichoirs), voire en hiver, quand il sera inoccupé, afin d’empêcher le développement des parasites et l’accumulation de déchets (restes de proies, pelotes de réjection, déjections, cadavres de jeunes, etc.). Il est aussi possible de n’effectuer ce nettoyage qu’au bout de plusieurs années d’occupation, lorsque les restes recouvrent le fond sur plusieurs centimètres (lire Les nichoirs d’Effraies des clochers accueillent une grande richesse de coléoptères nidicoles).
Après avoir retiré les déchets, remplacez la litière : vous pouvez utiliser des copeaux ou de la sciure de bois, de la paille ou du foin. Laissez quelques vieilles pelotes de réjection pour conserver l’attractivité du nichoir (voir plus haut).

Le programme « Clochouette » de la LPO

En 2022, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a lancé une campagne d’installation de nichoirs pour accueillir les Effraies des clochers intitulée « Clochouette » : les bénévoles construisent des boîtes en bois de 100 cm x 50 cm avec un couloir menant à la chambre de nidification. Ils sont ensuite installés chez des particuliers volontaires ou dans des bâtiments communaux pour un prix indicatif de 60 euros pour un particulier et de 100 euros pour une commune. L’association donne aussi des conseils sur les emplacements possibles, en fonction de nombreux paramètres : éviter la proximité d’une route, trouver un lieu calme et proche de zones boisées, etc.  

Un exemple d’installation réussie dans un hangar en Belgique

Pose d'un nichoir

La pose d’un nichoir à Effraies des clochers (Tyto alba) en 2022 dans un hangar à Sart-Dames-Avelines (Belgique) : il a été fabriqué par l’association Plumalia ASBL (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

Marc Fasol est un photographe professionnel (voir sa galerie de photos) et un journaliste spécialisé dans l’environnement. Sa maison est située à Sart-Dames-Avelines, près de Bruxelles (Belgique). Son jardin est bordé par une forêt et se prolonge par des haies denses, un vieux verger, une mare naturelle et un plateau agricole cultivé de façon biologique. Il a creusé une petite mare (lire Créer une mare favorable aux oiseaux dans son jardin), construit un affût photographique (lire Construire une cabane d’affût pour photographier les oiseaux) et posé des nichoirs pour les Hirondelles de fenêtre (Delichon urbicum) (lire Un exemple réussi d’installation et d’occupation de nichoirs pour Hirondelles de fenêtre sur une maison) et les Faucons crécerelles (Falco tinnunculus) (lire Conseils pour favoriser la nidification du Faucon crécerelle sur une maison).
En 2022, avec l’aide de l’association Plumalia ASBL et de son fils, il a installé un nichoir à Effraies des clochers dans un vieux hangar lui servant de garage. Ce bâtiment est assez spacieux et comprend trois grandes ouvertures sans vitres ni porte.
L’espèce n’a jamais été vraiment abondante dans cette région de Belgique, mais sa population a tendance à augmenter depuis une trentaine d’années, malgré la transformation des fermes en résidences privées, l’aménagement des combles et la pose de grillages anti-pigeons sur les abat-sons des clochers des églises.
Le nichoir a été construit dans l’atelier de l’association Plumalia ASBL par de jeunes volontaires et il a été vendu à un prix raisonnable (150 euros) : il est composé de planches de récupération en bois ne contenant pas de formaldéhydes toxiques. Il est muni d’une entrée dérobée sur le côté qui mène, via un étroit couloir, à une cavité sombre mais assez spacieuse pouvant accueillir une famille nombreuse d’Effraies des clochers. Sa façade est amovible, ce qui permet de le nettoyer facilement après la nidification. Son plancher est recouvert de copeaux de bois.
Il a été placé sur deux grosses poutres fixées solidement en travers de la charpente, hors de portée des Fouines.
Au départ, Marc Fasol était assez sceptique concernant la probabilité d’occupation du nichoir, mais le concepteur et constructeur, qui a déjà équipé des dizaines de granges dans la campagne du Brabant wallon, avec l’accord des agriculteurs, l’a fortement encouragé à tenter l’expérience, lui assurant que près de 90 % de ses nichoirs installés étaient occupés dès la seconde année. Un mâle a en effet fréquemment visité le nichoir au cours de l’hiver 2022-2023, comme en témoignait la présence de nombreuses fientes au sol : il s’agissait probablement d’une jeune à la recherche d’un nouveau territoire. Au début du mois de mars 2023, il a commencé à « chanter » le soir, puis les chuintements se sont faits plus réguliers et se faisaient même entendre en journée, ce qui laissait présager la possible installation future d’un couple. Dans la nuit du 5 au 6 mai 2023, Marc Fasol a entendu les cris d’une femelle. Le couple s’est finalement formé et un accouplement a eu lieu : au mois de juin 2023, la femelle couvait cinq œufs.

Poser une caméra pour suivre la nidification

Caméra

La caméra Wifi posée par Marc Fasol dans son nichoir à Effraies à clochers (Tyto alba) (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Photographie : Marc Fasol

Afin de suivre la nidification des Effraies des clochers dans le nichoir sans les déranger, Marc Fasol a posé une petite caméra Wifi munie d’une optique ultra grand-angle (2,1mm de focale) permettant d’embrasser un champ de vision large (120°) sans câble, ce qui est un avantage étant donné que le hangar se trouve un peu à l’écart de la maison. Elle fonctionne sur une assez longue distance (maximum : 200 mètres) et permet d’enregistrer les séquences sur une carte mémoire (64 GB).
La résolution des images est élevée (1080 pixels) et elles sont transmises à travers les murs de la maison. Un système intégré de détection des mouvements permet de ne déclencher l’enregistrement que lorsque les oiseaux bougent.
La vision dans la pénombre est rendue possible grâce à des LED infrarouges situées sur le pourtour de la caméra, un mode d’éclairage qui a l’avantage de ne pas effrayer les chouettes.
Un microphone très sensible permet de capter les sons émis à l’intérieur du nichoir.
Les vidéos peuvent enfin être visualisées sur un smartphone via une application à télécharger.

Une vidéo réalisée dans le nichoir à Effraies des clochers

Voici ci-dessous un exemple de vidéo réalisée avec la caméra Wifi installée par Marc Fasol dans son hangar à Sart-Dames-Avelines (Belgique) en 2022 :

Couple d’Effraies des clochers (Tyto alba) dans un hangar à Sart-Dames-Avelines (Belgique) au printemps 2023 : notez les nombreuses pelotes de réjection.
Source : Ornithomedia.com

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