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La réserve de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn), une zone humide « mise en avant » par un Robin à flancs roux
Introduction
Le Tarn est un département essentiellement agricole. Les plaines à l’ouest de Castres sont dominées par les cultures de céréales, d’oléagineux et de protéagineux et sont parcourues par l’Agout, un affluent du Tarn. À partir des années 1960, l’extraction de granulats (sable et graviers) s’est développée le long de cette rivière, créant progressivement de nombreux plans d’eau. C’est en particulier le cas près du village de Cambounet-sur-le-Sor, où après la fin de l’exploitation, certains bassins ont été remblayés tandis que d’autres, laissés en l’état, ont été peu à peu colonisés par la végétation. Dans les années 1970, une petite héronnière mixte a été découverte, conduisant en 1990 à la création d’une Réserve Naturelle Volontaire qui a été agrandie puis aménagée. La Réserve Naturelle Régionale couvre aujourd’hui 31 hectares et est équipée de quatre observatoires et d’un sentier de découverte.
Outre sa héronnière, devenue l’une des plus importantes de l’ancienne région Midi-Pyrénées avec de 500 à 1 000 couples répartis entre quatre et six espèces, cette zone humide est intéressante durant les migrations de printemps et d’automne pour observer une grande variété d’oiseaux (cigognes, sternes, guifettes, limicoles, etc.). Des raretés y sont toujours possibles, comme ce Robin à flancs roux qui a séjourné plusieurs semaines en décembre 2022, attirant de nombreux observateurs.
Grâce à Nicolas Gal, salarié de la LPO Occitanie chargé de mission biodiversité et conservateur, nous vous proposons de découvrir cette zone protégée encore assez peu connue.
Abstract
The Tarn is an essentially French agricultural department. The plains to the west of the city of Castres are dominated by cereal, oilseed and protein crops and are traversed by the Agout River, a tributary of the Tarn River. From the 1960s, the extraction of aggregates (sand and gravel) developed along this river, gradually creating many lakes. This is particularly the case near the village of Cambounet-sur-le-Sor, where after the end of mining, some basins were backfilled while others, left as they were, were gradually colonized by vegetation. In the 1970s, a small mixed heronnery was discovered, leading in 1990 to the creation of a voluntary nature reserve which was enlarged and then developed. The regional nature reserve now covers 31 hectares and is equipped with four observatories and a discovery trail.
In addition to its heronry, which has become one of the largest in the French Pyrenean foothills, with 500 to 1,000 pairs divided between four to six species, this wetland is interesting during spring and autumn migrations for the observation of a wide variety of birds (storks, terns, terns, waders, etc.), and rarities are possible, such as this Red-flanked Bluetail which stayed there in December 2022, attracting many birders.
Thanks to Nicolas Gal, employee of the LPO Occitanie association in charge of biodiversity and curator, we invite you to discover this protected area which is still relatively unknown.
Une ancienne gravière devenue une Réserve Naturelle Régionale
Situation de la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn). |
Le département du Tarn est situé sur la bordure orientale du Bassin aquitain et entre le Massif central et les Pyrénées. Il se présente sous la forme d’un amphithéâtre dont l’altitude varie entre 95 et 1 270 mètres : globalement, la partie s’étendant à l’ouest de Castres est constituée de collines à faible pente et de plaines parcourues par différents cours d’eau, dont le Tarn et son affluent l’Agout, dédiées à la culture des céréales, des oléagineux et des protéagineux, tandis que l’Est et le Sud-est sont plus montagneux et sont dominés par l’élevage des bovins et des ovins.
Le paysage agricole le long de certaines rivières a été localement transformé à partir des années 1960 par la création de gravières pour l’extraction de granulats, créant plusieurs plans d’eau de superficie et de profondeur variables. C’est le cas dans la plaine alluviale du Sor et de l’Agout, à l’ouest de Castres,
près des villages de Cambounet-sur-le-Sor et de Sémalens. La découverte d’une petite héronnière mixte dans les années 1970 y a conduit à la création en 1990 d’une Réserve Naturelle Volontaire (RNV) sur une superficie de huit hectares. En 1991, à l’initiative de la Fédération Départementale des Chasseurs du Tarn (FDCT), une réserve de chasse d’une trentaine d’hectares a été mise en place. Entre 1990 et 1997, plusieurs aménagements ont été réalisés en faveur de la conservation du patrimoine naturel et de l’accueil du public (création de quatre observatoires et d’un sentier de découverte). En 2013, une Réserve Naturelle Régionale d’une superficie de 31 hectares a été créée. Elle est mitoyenne de la Base de loisirs des Étangs gérée par la Communauté de Communes du Sor et de l’Agout (CCSA).
En 1997, un premier plan de gestion en faveur de la conservation de la faune et de la flore a été proposé par la LPO Tarn, avec l’accord de la FDCT. Les premières animations et visites guidées ont été organisées en 1993 et sont toujours proposées.
La réserve de Cambounet-sur-le-Sor a été classée en Espace Naturel Sensible par le département du Tarn.
Différents habitats et une flore variée
Prairie inondée dans la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn) au printemps 2017 (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
La réserve est principalement composée de plusieurs bassins plus ou moins profond et bordés ou envahis par la végétation palustre (joncs, massettes, etc.). Le massif de Phragmites communes (Phragmites australis) a progressivement disparu à cause du dépôt de sédiments (colmatage), de l’action des Ragondins (Myocastor coypus) qui ont mangé les pousses et surtout d’un incendie certainement d’origine volontaire. Une étude a été réalisée pour voir comment recréer ou refavoriser la formation d’une roselière, un projet rendu difficile du fait de l’impossibilité de gérer le niveau de l’eau. Des arbres et arbustes (peupliers, saules, trembles, sureaux, etc.) poussent sur les berges et les îlots : ils jouent un rôle majeur dans l’accueil de la colonie d’une héronnière mixte. Des haies arborées, vestiges de l’ancien bocage ou issues de plantations plus récentes, soulignent les limites des sentiers et des parcelles ouvertes. Des prairies fauchées et des friches herbacées s’étendent sur les parcelles au sol remanié par l’exploitation de granulats.
Près de 270 espèces végétales ont été recensées dans la réserve, dont trois plantes d’intérêt patrimonial en raison de leur relative rareté au niveau régional : l’Utriculaire du Midi (Utricularia australis), la Gesse à feuille de graminées (Lathyrus nissolia) et le Silène de France (Silene gallica).
Plusieurs Orchidacées sont aussi présentes : Orchidée bouc (Himantoglossum hircinum), Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), Sérapias à labelle allongé (Serapias vomeracea) et à languette (S. lingua), etc.
Une libellule d’origine africaine bien implantée
Le cortège d’insectes recensé dans la réserve est intéressant et comprend notamment 34 espèces d’odonates (libellules, demoiselles et agrions) sur les 58 recensées dans le Tarn, les eaux stagnantes étant favorables à cette famille. Citons entre autres le Trithémis annelé (Trithemis annulata) d’origine africaine et désormais bien implanté, la Naïade au corps vert (Erythromma viridulum), le Leste barbare (Lestes barbarus), l’Aeshne affine (Aeshna affinis), l’Anax napolitain (Anax parthenope), le Sympétrum méridional (Sympetrum meridionale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) (espèce protégée) ou la Libellule déprimée (Libellula depressa).
Par ailleurs, 35 espèces de papillons ont été observées.
Limiter le nombre de Tortues de Floride
Sept espèces d’amphibiens occupent des niches écologiques différentes : les Tritons marbré (Triturus marmoratus) et palmé (Lissotriton helveticus) vivent dans les mares et les petits bassins de sous-bois, la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus) fréquente les bassins ensoleillés, tandis que la Rainette méridionale (Hyla meridionalis), le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus) et les Crapauds calamite (Epidalea calamita) et épineux (Bufo spinosus) restent dans la végétation des berges, n’utilisant les bassins que pour la croissance de leurs têtards.
Six espèces de reptiles ont été recensées : les Lézards de murailles (Podarcis muralis) et à deux raies (Lacerta bilineata), les Couleuvres verte et jaune (Hierophis viridiflavus), helvétique (Natrix helvetica) et vipérine (Natrix maura) et la Trachémyde écrite (Trachemys scripta), appelée aussi Tortue de Floride. Cette espèce invasive d’origine nord-américaine, introduite par accident dans la réserve, s’observe facilement sur les berges ou les troncs flottants. Elle est omnivore et très vorace, et depuis trois ans, un piégeage avec des nasses est réalisé dans le but de limiter sa population, un dispositif qui va certainement monter en puissance au cours des prochaines années.
Une présence suspectée de la Loutre d’Europe
25 espèces de mammifères ont été recensées dans la réserve, dont au moins douze chiroptères (chauves-souris) qui sont vues régulièrement ou qui s’y reproduisent grâce aux cavités qu’elles trouvent dans les vieux arbres et les observatoires. Parmi elles, citons le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), les Pipistrelles commune (Pipistrellus pipistrellus), de Kuhl (P. kuhlii) et pygmée (P. pygmaeus) et la Noctule commune (Nyctalus noctula), ces deux dernières étant rares au niveau régional.
Le Castor d’Europe (Castor fiber) n’est pas présent dans le sud du département du Tarn et la présence de la Loutre d’Europe (Lutra lutra) est suspectée mais non confirmée. On trouve aussi des espèces plus classiques comme le Renard roux (Vulpes vulpes), le Blaireau européen (Meles meles), le Chevreuil européen (Capreolus capreolus), le Loir gris (Glis glis) et le Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus).
Accès et observation
Carte d’accès à la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn) et sentiers d’observation en rouge. Au nord, la gravière de La Ginestière (privée) est aussi indiquée. |
Depuis Castres à l’est, prendre la N126 en direction de Soual et s’arrêter 8 km plus loin, au niveau de la Base de loisirs des Étangs. La direction de la réserve est également indiquée depuis le rond-point de la Zone d’Activités de La Prade à l’entrée de Soual sur la N126 et depuis l’entrée sud du village de Cambounet-sur-le-Sor.
Quatre aires de stationnement sont disponibles autour de la réserve : une dans la base de loisirs près de la N126, une près du centre équestre du Dicosa, une près du bâtiment d’information et une quatrième au nord-ouest (non indiquée sur notre carte). Une quatrième a Un sentier de découverte et quatre observatoires sont mis à la disposition des visiteurs. Des sentiers longent aussi les plans d’eau de la Base de loisirs des Étangs qui jouxte la réserve.
D’autres gravières méritent une visite dans les environs, comme celle de La Ginestière, située au nord de la rivière l’Agout, près de Fréjeville (voir notre carte) : elle est toutefois privée et il faut rester sur la route.
Hébergement et restauration
Il y a de nombreux restaurants, gîtes et hôtels dans les environs de Castres, et des informations utiles sont disponibles sur les sites web www.tourisme-castresmazamet.com et www.tourisme-tarn.com. Nicolas Gal, salarié de la LPO Occitanie chargé de mission biodiversité et conservateur de la réserve de Cambounet-sur-le-Sor, conseille particulièrement l’hôtel « Le Miredames » situé dans le centre de Castres, et au sud du département, le gîte de « La Pouzaque », qui pourra vous servir de base pour découvrir le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc.
La plus grande héronnière mixte de la région
Vue aérienne d’une partie de la héronnière mixte de la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn) (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
La réserve de Cambounet-sur-le-Sor avait notamment été créée pour protéger une petite héronnière mixte installée sur des peupliers, des saules et des sureaux : elle a progressivement grossi et est devenue la plus importante de l’ancienne région Midi-Pyrénées, avec de 500 à 1 000 couples selon les années. D’après le dernier comptage, elle était composée de 700 couples de Hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis), de 90 couples de Hérons cendrés (Ardea cinerea), de 25 couples de Bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax), de trois couples d’Aigrettes garzettes (Egretta garzetta), d’un couple de Hérons pourprés (A. purpurea) et d’un couple de Crabiers chevelus (Ardeola ralloides), la nidification de ces deux dernières espèces n’ayant pas été prouvée en 2023.
Le Blongios nain (Ixobrychus minutus) qui nichait dans la roselière aujourd’hui disparue, n’est plus observé qu’exceptionnellement, lors des passages migratoires. Le Héron pourpré était aussi plus commun (jusqu’à douze couples) quand il y avait une phragmitaie, mais il se reproduit dans la région et des individus fréquentent la réserve pour se nourrir.
L’absence de roselière empêche la nidification d’autres oiseaux inféodés à cet habitat, comme les rousserolles, mais plusieurs espèces aquatiques se reproduisent tout de même dans la végétation qui borde les bassins : outre les Grèbes huppé (Podiceps cristatus) et castagneux (Tachybaptus ruficollis), la Foulque macroule (Fulica atra), la Gallinule-Poule d’eau (Gallinula chloropus) et le Canard colvert (Anas platyrhynchos), citons la Nette rousse (Netta rufina), avec environ quatre nichées et 30 poussins en 2023 (seul site de nidification dans le Tarn), le Canard chipeau (Mareca strepera), avec deux nichées et 13 poussins en 2023, et le Fuligule milouin (Aythya ferina) avec trois ou quatre nichées et 20 poussins en 2023.
Le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) est également nicheur, tandis que le Guêpier d’Europe (Merops apiaster) se reproduit dans les environs et vient chasser au-dessus des bassins sud.
Le Milan noir (Milvus migrans) construit parfois son aire parmi les hérons. L’Élanion blac ou blanc (Elanus caeruleus) est assez fréquent dans les cultures autour de la réserve, comme ailleurs dans le sud-ouest de la France (lire Observer l’Élanion blanc et les autres oiseaux près de Sabonnères).
La Chevêche d’Athéna (Athene noctua), la Tourterelle des bois (Streptopelia turtur), l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) et la Huppe fasciée (Upupa epops) nichent dans le bocage environnant.
Migrateurs et raretés
Robin à flancs roux (Tarsiger cyanurus) dans la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn) le 14 décembre 2022 (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Plus de 200 espèces d’oiseaux ont été recensées dans la réserve, dont 58 sont nicheuses, les autres étant seulement hivernantes ou migratrices.
Les passages de printemps et d’automne sont intéressants et peuvent révéler des surprises. Les limicoles ne sont jamais très nombreux, mais plusieurs espèces peuvent être observées, comme les Chevaliers culblanc (Tringa ochropus) (quelques individus en migration et en hiver) et guignette (Actitis hypoleuca) (oiseaux isolés de passage), l’Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) (oiseaux isolés de passage), la Bécassine des marais (Gallinago gallinago) (en migration et en hiver) ou le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) (en migration et en hiver).
Différentes espèces de guifettes et de sternes font une halte au-dessus des plans d’eau pour pêcher, tout comme le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), qui est régulier en août et septembre. La Cigogne blanche (Ciconia ciconia) et plus rarement la Cigogne noire (C. nigra) sont aussi visibles.
Le Crabier chevelu et le Blongios nain sont à rechercher en avril-mai, et l’Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) est alors possible (il a déjà été noté dans les environs).
Les buissons et les arbustes accueillent de nombreux passereaux en automne (pouillots, hypolaïs, gobemouches, etc.), et des raretés sont à rechercher : un Robin à flancs roux (Tarsiger cyanurus) a séjourné plusieurs semaines en décembre 2022, attirant de nombreux observateurs (lire Le Robin à flancs roux pourrait-il devenir un futur hivernant régulier en Europe ?).
Parmi les observations récentes d’espèces rares ou peu communes pour le Tarn, retenons une Spatule blanche (Platalea leucorodia) le 19 août 2022, une Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus) (une le 31 mai 2022), un Butor étoilé (Botaurus stellaris) le 28 fvérier 2021, une Outarde canepetière (Tetrax tetrax) le 3 novembre 2019 et une Talève sultane (Porphyrio porphyrio) le 27 octobre 2018 (lire Réflexions à propos de l’observation d’une Talève sultane sur le lac de la Thésauque en avril 2021).
Canards et cormorans en hiver
En hiver, des troupes de canards stationnent sur les plans d’eau de la réserve, les plus communs étant les Canards colvert (70 individus en moyenne) et souchet (Spatula clypeata) (40 en moyenne), le Fuligule milouin (60 en moyenne) et la Sarcelle d’hiver (Anas crecca) (40 en moyenne). Le Canard chipeau, les Fuligules morillon (Aythya fuligula) et nyroca (A. nyroca) et le Canard siffleur (Mareca penelope) sont plus rares.
Les Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) pêchent sur les lacs en compagnie de Hérons cendrés et de Grandes Aigrettes (Ardea alba) et se rassemblent sur les arbres des îlots. La Bécassine des marais est alors le limicole le plus commun (jusqu’à 25 comptées ensemble).
D’autres bons sites d’observation dans les environs
D’autres gravières et plans d’eau parsèment la plaine de l’Agout, comme celle de La Ginestière, près de Fréjeville, où un Fuligule nyroca a par exemple été observé en juillet 2023.
Au sud de Castres, le causse de Caucalières et de Labruguière accueille une grande diversité d’orchidées (40 espèces environ), des reptiles rares au niveau départemental, un remarquable cortège d’oiseaux nicheurs méridionaux, le Pluvier guignard (Eudromias morinellus) y est régulier en août-septembre et le Rollier d’Europe (Coracias garrulus) y stationne parfois à la fin de l’été (lire Observer les oiseaux sur le causse de Caucalières-Labruguière, un plateau à l’ambiance méridionale).
Près de Revel, à la limite du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, une visite hivernale du bassin et du désert de Saint-Ferréol peut permettre d’observer des espèces aussi variées que le Plongeon imbrin (Gavia immer) et le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) (lire Observer les oiseaux du bassin et du désert de Saint-Ferréol, au pied de la montagne Noire).
Une vidéo de présentation de la réserve de Cambounet-sur-le-Sor
La vidéo ci-dessous permet d’avoir un bon aperçu des paysages et des aménagements de la réserve de Cambounet-sur-le-Sor.
Présentation de la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-sur-le-Sor (Tarn).
Source : Réserve Naturelle de Cambounet
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Sources
- Le site web de la Réserve Naturelle Régionale de Cambounet-Sur-le-Sor : www.rnrcambounet.fr
- LPO Occitanie. RNR de Cambounets-sur-le-Sor. tarn.lpo.fr
2 commentaire(s) sur ce sujet
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Maurens-scopont
Posté le 11 août 2023
Bonjour,
Le projet auto routier Castres toulouse.
En avez vous étudié les impacts lors de sa construction puis de son exploitation ?
Pouvez vous me les communiquer ?
Ornithomedia
Sevran
Posté le 11 août 2023
Bonjour, merci pour votre commentaire. Je n’ai pas ces informations à ma disposition, mais vous pourriez contacter la réservé naturelle sur leur site web : https://www.rnrcambounet.fr/