Les tinamous, des oiseaux primitifs dont la taxonomie est longtemps restée stable

Tinamou à capuchon (Nothocercus nigrocapillus)

Tinamou à capuchon Nothocercus nigrocapillus.
Photographie : Thibaud Aronson / Wikimedia Commons

Les Tinamidés (ordre des Tinamiformes) vivent dans les prairies, les savanes et les forêts tropicales d’Amérique centrale et du Sud. Cette famille est la seule représentante de l’ordre des Tinamiformes et fait partie du plus ancien groupe aviaire connu encore vivant, celui des paléognathes. Ce sont des oiseaux primitifs, qui ressemblent à de gros gallinacés et qui peuvent voler, bien qu’ils le fassent rarement. Ils ont une petite tête, une queue courte, des pattes fortes et un plumage dense globalement gris-brun marqué de noir, qui leur permet de se camoufler dans leur habitat. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel.
Ils se nourrissent de bourgeons, de fruits, de baies et d’invertébrés, qu’ils consomment généralement au sol. Ils sont polygynandres, une forme de polygamie dans laquelle les mâles s’accouplent avec plusieurs femelles et les femelles avec plusieurs mâles. Leur nid est construit à même le sol et est caché dans la végétation dense : il protège des œufs qui sont pondus par plusieurs femelles, mais qui sont seulement couvés par les mâles. Les poussins sont nidifuges et prennent leur indépendance en moyenne une vingtaine de jours après l’éclosion.
La classification des Tinamidés a très peu évolué au cours des dernières décennies, avec neuf genres (Tinamus, Crypturellus, Nothocercus, Nothura, Taoniscus, Nothoprocta, Rhynchotus, Tinamotis et Eudromia) et de 46 à 47 espèces reconnus par les principales autorités, comme l’International Ornithologists’ Union (IOC), le Handbook of the Birds of the World (HBW), Richard Howard et Alick Moore (H&M) et Jim Clements). James L. Peters (1931) reconnaissait également neuf genres, mais 52 espèces.
Dans sa liste des espèces du monde en français (lire Une liste complète et à jour en français des espèces d’oiseaux du monde à télécharger), Jimmy Gaudin reconnait 53 espèces et sept genres en se basant sur des communications personnelles.
Les Tinamides sont divisés en deux sous-familles : les Tinaminés, composés d’oiseaux forestiers (genres Tinamus, Crypturellus et Nothocercus) et les Eudromiinés, parfois nommés Tinamotinés ou Rhynchotinés (genres Eudromia, Tinamotis, Nothoprocta, Rhynchotus, Nothura et Taoniscus) qui vivent dans les milieux ouverts.
Dans les classifications traditionnelles, la famille des Tinamidés a longtemps été considérée comme constituant un groupe-frère des ratites, composés d’oiseaux coureurs incapables de voler (autruches, émeus, nandous, casoars, kiwis, oiseaux-éléphants et moas, ces deux derniers étant composés d’espèces ayant disparu). Pourtant, plusieurs études ont montré que les tinamous faisaient intégralement partie des ratites, qui constituent donc un groupe paraphylétique. Cela suggère que la perte de la capacité de voler est apparue indépendamment dans l’histoire évolutive des ordres composant les Palaeognathes : les plus proches parents des tinamous sont en effet les moas (ordre des Dinornithiformes), des oiseaux géants aujourd’hui éteints (Smith et al., 2013, Baker et al., 2014, Jarvis et al., 2014, Prum et al., 2015, et Kuhl et al., 2021) (lire Reconstitution du plumage d’un moa).

Plusieurs études remettent en cause la classification « traditionnelle » des tinamous

Tinamou boraquira (Nothura boraquira)

Tinamou boraquira Nothura boraquira à Poções, dans l’État de Bahia (Brésil).
Photographie : Hector Baottai / Wikimedia Commons

Toutefois, la classification des Tinamidés, largement acceptée par la majorité des autorités ornithologiques compétentes, pourrait prochainement changer à la suite de plusieurs études phylogénétiques qui ont cherché à retracer l’histoire évolutive de cette famille. L’une des premières analyses cladistiques (= classifiant les taxons en fonction de leurs relations de parenté), réalisée par l’équipe de Sara Bertelli en 2014 et fondée sur l’ostéologie (étude de la structure des squelettes), a montré que les genres traditionnels composant la famille étaient majoritairement monophylétiques (= dérivés d’un ancêtre commun), hormis Nothura, et a confirmé la division en deux sous-familles, les Tinaminés et les Eudromiinés.
Les travaux suivants, effectués par Almeida et al. (2022), Musher et al. (2024) et Bertelli et al. (2025), sont bien plus complets et importants, car s’appuyant sur du matériel génétique (ADN mitochondrial et nucléaire et éléments ultra-conservés, une partie du génome ayant peu évolué et commune à des taxons pourtant très éloignés). Leurs résultats confirment la division en deux sous-familles et la monophylie de la majorité des genres traditionnellement reconnus, à l’exception de Nothoprocta et de Rhynchotus et de Nothura et Taoniscus, qui se sont révélés être paraphylétiques.
La paraphylie de Nothoprocta est due à l’exclusion du Tinamou sauvageon “Nothoprocta” cinerascens, qui forme la branche-sœur des deux espèces du genre Rhynchotus. Pour traiter ce cas, trois solutions se présentent : placer toutes les espèces du genre Nothoprocta dans Rhynchotus, garder Nothoprocta et placer “Nothoprocta” cinerascens dans le genre Rhynchotus, ou décrire un nouveau genre.
Concernant les genres Nothura et Taoniscus, le Tinamou boraquira Nothura boraquira, qui constitue l’espèce type du genre, constitue la branche-sœur du genre Taoniscus et des autres espèces de Nothura, démontrant ainsi que le premier ne pourrait être qu’un synonyme du second. Toutefois, si l’idée d’un clade (groupe) composé des genres Nothura et Taoniscus est fortement soutenue, la paraphylie de Taoniscus avec Nothura n’est fondée que sur l’analyse des gènes mitochondriaux codant pour les protéines cytochrome b et NADH déshydrogénase 2 provenant d’espèces du genre Taoniscus (Almeida et al., 2022 et Bertelli et al., 2025) : l’ajout de l’analyse d’ADN nucléaire provenant du genre Taoniscus pourrait montrer une relation-sœur de ce dernier vis-à-vis de Nothura, une idée supportée par Musher et al. (2024) et Bertelli et al., (2025). Toutefois, ces derniers précisent qu’aucun gène nucléaire n’est disponible pour le confirmer. De futurs travaux, axés sur l’analyse de gènes nucléaires, permettraient de statuer définitivement sur les positions respectives de Taoniscus et de Nothura.

Une nouvelle classification proposée en 2025 par Sara Bertelli et al. 

Tinamou carapé (Nothura nana)

Selon l’étude de Sara Bertelli et al. publiée en 2025, le nom scientifique du Tinamou carapé deviendrait Nothura nana.
Photographie : Cesar Augusto Resende Navarro / Wikimedia Commons

Sara Bertelli et al. ont proposé dans un article paru en 2025 dans la revue Cladistic une nouvelle classification des Tinamidés : celle-ci considère notamment le genre Taoniscus Gloger, 1842, comme un synonyme de Nothura (Wagler, 1827), le nom scientifique de son unique espèce, le Tinamou carapé Taoniscus nanus, devenant donc Nothura nana (Temminck, 1815).
Par ailleurs, le genre Rhynchotus (Spix, 1825) est conservé en l’état avec ses deux espèces (R. maculicollis et R. rufescens), ainsi que le genre Nothoprocta, qui reste composé des espèces N. curvirostris, N. ornata, N. oustaleti, N. pentlandii, N. perdicaria et N. taczanowskii, mais qui perd N. cinerascens, puisqu’elle est désormais placée dans un nouveau genre, Paranothoprocta, décrit spécialement pour elle. Elle devient donc Paranothoprocta cinerascens (Burmeister, 1860).
Il faut noter que Paranothoprocta n’est pas encore disponible dans le Code International de Nomenclature Zoologique, car l’article de la revue Cladistics n’est pas encore définitivement publié et qu’il manque un enregistrement dans Zoobank, le registre officiel de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique (ICZN). Jimmy Gaudin ne l’a donc pas encore inclus dans sa liste en français des oiseaux du monde et a placé toutes ses espèces dans le genre Rhynchotus.
Les autres genres de la famille des Tinamidés ne changent pas.

Un important problème de nomenclature relevé par Laurent Raty a été pris en compte

Le genre Tinamus a été décrit par Jean Hermann en 1783 dans son Tabula Affinitatum Animalium et il est unanimement considéré comme étant l’auteur original du genre. Il a été nommé d’après le chapitre intitulé « Les Tinamous” dans l’Histoire Naturelle des Oiseaux rédigée entre 1770 et 1783 par Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, et qui incluait quatre espèces : le Magoua, le Tinamou cendré, le Tinamou varié et le Soui. Une seule espèce taxonomique est mentionnée par Jean Hermann, le Tinamou soui Tinamus soui.
Dans son Index Ornithologicus publié en 1790, John Latham décrit lui aussi le genre Tinamus à la page 633. En plus de T. soui, il a ajouté trois autres espèces : T. brasiliensis, T. cinereus et T. variegatus d’après les écrits de Buffon et de Johann Friedrich Gmelin (1789). En 1840, George Robert Gray a considéré T. brasiliensis comme l’espèce type du genre Tinamus, une décision encore aujourd’hui unanimement acceptée par l’ensemble des sources ornithologiques. Remarquons que G. R. Gray a attribué le genre Tinamus à J. Latham et non pas à J. Hermann. En outre, J. Latham ne connaissait pas les travaux de ce dernier, ce qui montre que le genre Tinamus a été décrit indépendamment par ces deux auteurs. Aujourd’hui, il contient les espèces : T. guttatus, T. major, T. osgoodi, T. solitarius et T. tao.

Tinamou soui (Crypturellus soui)

Tinamou soui Crypturellus soui en Colombie.
Photographie : Irene (iNaturalist) / Wikimedia Commons

Sur le site web Birdforum, Laurent Raty a relevé en 2021 un problème de nomenclature dans une discussion intitulée ‘Tinamidae » concernant les genres Tinamus et Crypturellus remettant en question une partie de la nomenclature et de la classification de tinamous et pouvant provoquer une grande instabilité dans la nomenclature de cette famille. Il a remarqué que la seule espèce citée dans la description originale du genre Tinamus était T. soui, ce qui, si l’on applique strictement les règles du Code International de Nomenclature Zoologique, serait donc la seule espèce éligible pour être considérée comme l’espèce type du genre. En principe, T. soui Hermann, 1783, serait en effet l’espèce type par monotypie (car c’est le seul taxon associé au genre) et par désignation originale. Cela signifierait également que l’association d’autres espèces serait, en théorie, fausse ou injustifiée. Or, aujourd’hui, T. cinereus, T. variegatus et surtout T. soui sont classés dans le genre Crypturellus, dont l’espèce type est le Tinamou tataupa C. tataupa. Par conséquent, si l’on acceptait le fait que T. soui est la véritable espèce type du genre Tinamus (ce qui est factuellement le cas), cela impliquerait que toutes les espèces actuellement classées dans Crypturellus devraient être renommées en Tinamus, tandis que Crypturellus deviendrait un synonyme invalide. 
Les espèces actuellement incluses dans le genre Tinamus, c’est-à-dire T. guttatus, T. major, T. osgoodi, T. solitarius et T. tao devraient donc être déplacées vers un autre genre qui serait Crypturus, créé par Johann Karl Wilhelm Illiger en 1811 pour renommer Tinamus, car il rejetait les genres non construits à partir du latin et du grec : l’espèce type de Crypturus devrait être T. major (Gmelin, 1789). Seul un recours de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique pourrait finalement statuer sur le sort des genres Tinamus et Crypturellus.
La remarque de Laurent Raty a été prise en compte par l’équipe de Sara Bertelli dans son article publié en 2025, qui a réorganisé les genres en conséquence. 

La classification des Tinamidés selon l’International Ornithologists’ Union (version 15.1) 

Tinamou tao (Tinamus tao)

Tinamou tao Tinamus tao en Équateur.
Photographie : InAweofGod’sCreation / Wikimedia Commons

Remarque : le nom du genre ou d’espèce est suivi par celui du ou des auteurs ayant proposé celui-ci et par la date de cette proposition.

Tinamus Hermann, 1783

  • Tinamus tao Temminck, 1815
  • Tinamus solitarius (Vieillot, 1819)
  • Tinamus osgoodi Conover, 1949
  • Tinamus major (Gmelin, 1789)
  • Tinamus guttatus Pelzeln, 1863

Nothocercus Bonaparte, 1856

  • Nothocercus bonapartei (Gray, 1867)
  • Nothocercus julius (Bonaparte, 1854)
  • Nothocercus nigrocapillus (Gray, 1867)

Crypturellus Brabourne et Chubb, 1914

  • Crypturellus berlepschi (Rothschild, 1897)
  • Crypturellus cinereus (Gmelin, 1789)
  • Crypturellus soui (Hermann, 1783)
  • Crypturellus ptaritepui Zimmer et Phelps, 1945
  • Crypturellus obsoletus (Temminck, 1815)
  • Crypturellus undulatus (Temminck, 1815)
  • Crypturellus transfasciatus (Sclater et Salvin, 1878)
  • Crypturellus strigulosus (Temminck, 1815)
  • Crypturellus duidae Zimmer, 1938
  • Crypturellus erythropus (Pelzeln, 1863)
  • Crypturellus noctivagus (Wied-Neuwied, 1820)
  • Crypturellus atrocapillus (Tschudi, 1844)
  • Crypturellus cinnamomeus (Lesson, 1842)
  • Crypturellus boucardi (Sclater, 1860)
  • Crypturellus kerriae (Chapman, 1915)
  • Crypturellus variegatus (Gmelin, 1789)
  • Crypturellus brevirostris (Pelzeln, 1863
  • Crypturellus bartletti (Sclater et Salvin, 1873)
  • Crypturellus parvirostris (Wagler, 1827)
  • Crypturellus casiquiare (Chapman, 1929)
  • Crypturellus tataupa (Temminck, 1815)

Rhynchotus Spix, 1825

  • Rhynchotus rufescens (Temminck, 1815)
  • Rhynchotus maculicollis Gray, 1867

Nothoprocta Sclater et Salvin, 1867

  • Nothoprocta taczanowskii Sclater et Salvin, 1875
  • Nothoprocta ornata (Gray, 1867)
  • Nothoprocta perdicaria (Kittlitz, 1830)
  • Nothoprocta cinerascens (Burmeister, 1860)
  • Nothoprocta pentlandii (Gray, 1867)
  • Nothoprocta curvirostris Sclater et Salvin, 1873

Nothura Wagler, 1827

  • Nothura boraquira (Spix, 1825)
  • Nothura minor (Spix, 1825)
  • Nothura darwinii Gray, 1867
  • Nothura maculosa (Temminck, 1815)

Taoniscus Gloger, 1842

  • Taoniscus nanus (Temminck, 1815)

Eudromia Geoffroy Saint-Hilaire, 1832

  • Eudromia elegans Geoffroy Saint-Hilaire, 1832
  • Eudromia formosa (Lillo, 1905)

Tinamotis Vigors, 1837

  • Tinamotis pentlandii Vigors, 1837
  • Tinamotis ingoufi Oustalet, 1890

La classification des Tinamidés selon Sara Bertelli et al. (2025)

Tinamou noir (Tinamus osgoodi)

Dans l’étude de S. Bertelli et al. (2025), le Tinamou noir a pour nom scientifique Pezus osgoodi au lieu de Tinamus osgoodi
Photographie : Blair Dudeck / Wikimedia Commons

Remarques préalables :

  • Le principe de coordination de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique impose que les noms des sous-familles Tinamidés et Tinaminés portent le même nom d’auteur, c’est-à-dire Gray (1840) dans le cas de l’étude de S. Bertelli et al. La paternité exacte du nom Tinamidés mériterait toutefois un examen détaillé.
  • S. Bertelli et al. utilisent le nom de genre Pezus pour les « anciennes » espèces du genre Tinamus et considèrent Crypturus comme étant synonyme de Tinamus sans donner la moindre explication, ce qui n’est pas correct. En effet, comme précisé plus haut, Crypturus Illiger, 1811 est un nom nouveau pour le genre Tinamus de Latham (1790) et non pas de Hermann (1783), dont l’espèce type est Tetrao major. Puisqu’ils partagent la même espèce type, Crypturus s’applique donc pour C. guttatus, C. major, C. osgoodi, C. solitarius et C. tao.
  • Le genre Nocthura Yarrell, 1844, est probablement un nom scientifique non utilisé (ou nomen oblitum). 

Personne ne sait si cette nouvelle classification, qui révolutionne tout ce qu’on savait sur la taxonomie des tinamous, sera adoptée car elle pourrait créer du remous au sein des comités ornithologiques, notamment sud-américains, comme le South American Classification Committee (SACC). Néanmoins, elle pourrait ouvrir la voie à la résolution d’autres cas identiques, comme le genre Myrmornis pour la famille des Thamnophilidés (bataras, myrmidons, grisins, alapis, fourmiliers, etc.) et Lesbia dans celle des Trochilidés (colibris). D’autre part, le Code International de Nomenclature Zoologique est un outil indispensable pour comprendre comment les règles fixent les usages en nomenclature et influencent la taxonomie, mais il n’est pas toujours facile d’accès même pour les spécialistes.

Sous-famille des Tinaminés (Salvadori, 1895), avec pour genre type Tinamus (Hermann, 1783)

Nothocercus Bonaparte, 1856, avec pour espèce type Tinamus julius (Bonaparte, 1854)

  • Nothocercus bonapartei (Gray, 1867)
  • Nothocercus julius (Bonaparte, 1854)
  • Nothocercus nigrocapillus (Gray, 1867)

Pezus Spix, 1825 avec pour espèce type Tetrao major (Gmelin, 1789), anciennement Tinamus major (Latham, 1790)

  • Pezus guttatus (Pelzeln, 1863)
  • Pezus major (Gmelin, 1789)
  • Pezus osgoodi (Conover, 1949)
  • Pezus solitarius (Vieillot, 1819)
  • Pezus tao (Temminck, 1815)

Tinamus Hermann, 1783, avec pour espèce type Tinamus soui Hermann, 1783, anciennement Crypturellus Brabourne et Chubb, 1914. Les synonymes sont Crypturus Illiger, 1811, Cryptura Vieillot, 1816, Crypturellus Brabourne et Chubb, 1914, Microcrypturus Chubb, 1917, Crypturornis (Oberholser, 1922 et Orthocrypturus Miranda-Ribeiro, 1938.

  • Tinamus atrocapillus (Tschudi, 1844)
  • Tinamus bartletti (Sclater et Salvin, 1873
  • Tinamus berlepschi (Rothschild, 1897)
  • Tinamus boucardi Sclater, 1860
  • Tinamus brevirostris Pelzeln, 1863
  • Tinamus casiquiare (Chapman, 1929)
  • Tinamus cinereus (Gmelin, 1789)
  • Tinamus cinnamomeus Lesson, 1842
  • Tinamus duidae (Zimmer, 1938)
  • Tinamus erythropus (Pelzeln, 1863)
  • Tinamus kerriae (Chapman, 1915)
  • Tinamus noctivagus Wied-Neuwied, 1820
  • Tinamus obsoletus Temminck, 1815
  • Tinamus parvirostris (Wagler, 1827)
  • Tinamus ptaritepui (Zimmer et Phelps, 1945)
  • Tinamus soui Hermann, 1783
  • Tinamus strigulosus (Temminck, 1815)
  • Tinamus tataupa (Temminck, 1815)
  • Tinamus transfasciatus (Sclater & Salvin, 1878)
  • Tinamus undulatus (Temminck, 1815)
  • Tinamus variegatus (Gmelin, 1789)

Sous-famille des Tinamotinés (Salvadori, 1895), avec pour genre type Tinamotis (Vigors, 1837)

Tinamotis Vigors, 1837, avec pour espèce type Tinamotis pentlandii Vigors, 1837

  • Tinamotis ingoufi Oustalet, 1890
  • Tinamotis pentlandii Vigors, 1837

Eudromia Geoffroy Saint-Hilaire, 1832, avec pour espèce type Eudromia elegans Geoffroy Saint-Hilaire, 1832, dont les synonymes sont Calodromas Sclater et Salvin, 1873 et Calopezus Ridgway, 1884

  • Eudromia elegans Geoffroy Saint-Hilaire, 1832
  • Eudromia formosa (Lillo, 1905)

Tribu des Rhynchotini (Von Boetticher, 1934), avec pour genre type Rhynchotus (Spix, 1825)

Nothoprocta Sclater et Salvin, 1867, avec pour espèce type Crypturus perdicarius (Kittlitz, 1830) et ayant pour synonyme Nocthura Yarrell, 1844

  • Nothoprocta curvirostris Sclater et Salvin, 1873
  • Nothoprocta ornata (Gray, 1867)
  • Nothoprocta pentlandii (Gray, 1867)
  • Nothoprocta perdicaria (Kittlitz, 1830)
  • Nothoprocta taczanowskii Sclater et Salvin, 1875

Rhynchotus Spix, 1825, avec pour espèce type Tinamus rufescens (Temminck, 1815)

  • Rhynchotus maculicollis Gray, 1867
  • Rhynchotus rufescens (Temminck, 1815)

Nothura Wagler, 1827, avec pour espèce type Tinamus boraquira (Spix, 1825) et ayant pour synonyme Taoniscus Gloger, 1842

  • Nothura boraquira (Spix, 1825)
  • Nothura darwinii Gray, 1867
  • Nothura maculosa (Temminck, 1815)
  • Nothura minor (Spix, 1825)
  • Nothura nana (Temminck, 1815)

Paranothoprocta Bertelli et al., 2025, un nouveau genre ayant pour espèce type Nothura cinerascens (Burmeister, 1860)

Paranothoprocta cinerascens (Burmeister, 1860).

La classification des Tinamidés et leurs noms français selon Jimmy Gaudin

Tinamou élégant (Eudromia elegans)

Tinamou élégant Eudromia elegans.
Photographie : Evanphoto / Wikimedia Commons

Sous-famille des Eudromiinés (Bonaparte, 1854), avec pour genre type Eudromia (Geoffroy Saint-Hilaire, 1832). Tribu des Eudromini.

Eudromia Geoffroy Saint-Hilaire, 1832, avec pour espèce type Eudromia elegans Geoffroy Saint-Hilaire, 1832

  • Tinamou élégant Eudromia elegans Geoffroy Saint-Hilaire, 1832
  • Tinamou superbe Eudromia formosa (Lillo, 1905)

Tinamotis Vigors, 1837, avec pour espèce type Tinamotis pentlandii (Vigors, 1837)

  • Tinamou de Patagonie Tinamotis ingoufi Oustalet, 1890
  • Tinamou quioula Tinamotis pentlandii Vigors, 1837

Tribu des Rhynchotini (Fürbringer, 1888), avec pour genre type Rhynchotus (Spix 1825)

Rhynchotus Spix, 1825, avec pour espèce type Tinamus rufescens (Temminck, 1815), qui comprend provisoirement Nothoprocta Sclater et Salvin, 1873 et Paranothoprocta Bertelli et al., 2025

  • Tinamou sauvageon Rhynchotus cinerascens (Burmeister, 1860)
  • Tinamou curvirostre Rhynchotus curvirostris (Sclater et Salvin, 1873) 
  • Tinamou huayco Rhynchotus maculicollis Gray, 1867
  • Tinamou orné Rhynchotus ornatus (Gray, 1867)  
  • Tinamou d’Oustalet Rhynchotus oustaleti (Berlepsch et Stolzmann, 1901)
  • Tinamou des Andes Rhynchotus pentlandii (Gray, 1867) 
  • Tinamou perdrix Rhynchotus perdicarius (Kittlitz, 1830) 
  • Tinamou isabelle Rhynchotus rufescens (Temminck, 1815) 
  • Tinamou de Taczanowski Rhynchotus taczanowskii (Sclater et Salvin, 1875)

Nothura Wagler, 1827, avec pour espèce type Tinamus boraquira Spix, 1825, et ayant pour synonyme provisoire Taoniscus Gloger, 1842

  • Tinamou boraquira Nothura boraquira (Spix, 1825)
  • Tinamou de Darwin Nothura darwinii Gray, 1867
  • Tinamou tacheté Nothura maculosa (Temminck, 1815) 
  • Petit Tinamou Nothura minor (Spix, 1825)
  • Tinamou carapé Nothura nana (Temminck, 1815)

Sous-famille des Tinaminés (Ihering et Ihering, 1907), ayant pour genre type Tinamus (Hermann, 1783)

Crypturornis Oberholser, 1922, ayant pour espèce type Tetrao cinereus (Gmelin, 1789)

  • Tinamou de Berlepsch Crypturornis berlepschi (Rothschild, 1897)
  • Tinamou cendré Crypturornis cinereus (Gmelin, 1789)
  • Tinamou des tépuis Crypturornis ptaritepui (Zimmer et Phelps, 1945)

Tinamus Hermann, 1783, ayant pour espèce type Tinamus soui (Hermann, 1783), anciennement Crypturellus Brabourne et Chubb, 1914

  • Tinamou de Rio de Janeiro Tinamus albigularis (Brabourne et Chubb, 1914) 
  • Tinamou à calotte noire Tinamus atrocapillus (Tschudi, 1844) 
  • Tinamou de Bartlett Tinamus bartletti (Sclater et Salvin, 1873) 
  • Tinamou de Boucard Tinamus boucardi Sclater, 1860
  • Tinamou rubigineux Tinamus brevirostris Pelzeln, 1863
  • Tinamou barré Tinamus casiquiare (Chapman, 1929) 
  • Tinamou châtaigne Tinamus castaneus (Sclater, 1858)
  • Tinamou à ventre fauve Tinamus cerviniventris (Sclater et Salvin, 1873) 
  • Tinamou cannelle Tinamus cinnamomeus Lesson, 1842
  • Tinamou de Zimmer Tinamus duidae (Zimmer, 1938)
  • Tinamou à pieds rouges Tinamus erythropus Pelzeln, 1863
  • Tinamou à ventre gris Tinamus griseiventris (Salvadori, 1895)
  • Tinamou de Carriker Tinamus inconspicuus (Carriker, 1935)
  • Tinamou de Kerr Tinamus kerriae (Chapman, 1915) 
  • Tinamou noctivague Tinamus noctivagus Wied-Neuwied, 1820
  • Tinamou brun Tinamus obsoletus Temminck, 1815 
  • Tinamou à petit bec Tinamus parvirostris (Wagler, 1827)
  • Tinamou du Pérou Tinamus punensis (Chubb, 1917)
  • Tinamou soui Tinamus soui Hermann, 1783
  • Tinamou oariana Tinamus strigulosus Temminck, 1815
  • Tinamou tataupa Tinamus tataupa Temminck, 1815
  • Tinamou à grands sourcils Tinamus transfasciatus (Sclater et Salvin, 1878)
  • Tinamou vermiculé Tinamus undulatus Temminck, 1815
  • Tinamou varié Tinamus variegatus (Gmelin, 1789)

Crypturus Illiger, 1811, avec pour espèce type Tetrao major Gmelin, 1789, anciennement  Tinamus Latham, 1790

  • Tinamou à gorge blanche Crypturus guttatus (Pelzeln, 1863) 
  • Grand Tinamou Crypturus major (Gmelin, 1789)
  • Tinamou noir Crypturus osgoodi (Conover, 1949) 
  • Tinamou solitaire Crypturus solitarius (Vieillot, 1819)
  • Tinamou tao Crypturus tao (Temminck, 1815)

Nothocercus Bonaparte, 1856, avec pour espèce type Tinamus julius Bonaparte, 1854

  • Tinamou de Bonaparte Nothocercus bonapartei (Gray, 1867) 
  • Tinamou à tête rousse Nothocercus julius (Bonaparte, 1854) 
  • Tinamou à capuchon Nothocercus nigrocapillus (Gray, 1867).

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