Les Geais des chênes cachent parfois leurs glands dans des endroits inhabituels

Alors que la fructification des chênes avait été très faible l'année dernière, celle de l'automne 2022 semble bonne, ce qui devrait favoriser plusieurs oiseaux forestiers, dont bien sûr le Geai des chênes.

Dès la fin de l'été, le geai devient plus visible car il commence à se constituer des réserves, mais il préfère les glands des essences indigènes à ceux du Chêne rouge d'Amérique.

En automne, le geai cache des graines, mais il n'hésite pas à voler celles des autres et il utilise le maximum d’indices pour le faire.

En mars 2019, Patrick Menard a observé et photographié en Ille-et-Vilaine un Geai des chênes avec un spectaculaire bec allongé et recourbé.

Deux ornithologues ont observé en Israël un comportement intéressant et inédit : un geai a plongé deux fois un œuf dans l'eau avant d'aller le briser dix mètres plus loin.

En septembre et en octobre, les geais sont très actifs car ils recherchent des glands pour les cacher pour l'hiver, et les dimensions de ceux-ci constituent un critère important de choix.

En automne, les geais collectent des glands, mais le nombre de ces fruits par cache a des effets sur la survie des jeunes chênes.

Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont constaté que le Geai des chênes dépassait ses désirs du moment pour anticiper ses besoins futurs et les satisfaire.

Ce comportement, qui n'avait jamais été décrit chez cette espèce, lui permettrait de mettre une partie de ses réserves à l'abri des rongeurs, notamment lorsque ceux-ci sont très nombreux, comme ce fut le cas durant l'hiver 2020-2021.

Des ornithologues brésiliens ont pu assister à une longue et intéressante scène de poursuite "pour le plaisir".