Les Marouettes ponctuée, poussin et de Baillon, trois petits rallidés

Marouette ponctuée (Porzana porzana)

Marouette ponctuée (Porzana porzana), parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 30 mars 2019. Notez le bec jaune à base orange, le plumage brun finement tacheté de blanc et les pattes vertes (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Yvonne Delépine 

Les marouettes sont des oiseaux des marais au corps trapu et aplati latéralement, aux ailes arrondies, au bec court et droit, à la queue courte tenue droite et aux longs doigts. De par leur silhouette, elles ressemblent au Râle d’eau (Rallus aquaticus) et à la Gallinule poule-d’eau (Gallinula chloropus), mais elles sont plus petites.
Trois espèces nichent en Europe : la Marouette ponctuée (Porzana porzana), qui est la plus répandue et la plus grande (longueur de 19 à 24,5 cm), la Marouette poussin (Zapornia parva), plus rare et plus petite (longueur de 17 à 19 cm), et la Marouette de Baillon (Zapornia pusilla), la plus rare et la plus petite (longueur de 16 à 18 cm). Ces deux dernières appartenaient également autrefois au genre Porzana, mais elles ont été rattachées il y a quelques années au genre Zapornia, et devraient être appelées râles plutôt que marouettes (lire Proposition d’une nouvelle classification de la famille des Rallidés).
En Europe de l’Ouest, cette dernière espèce niche de façon localisée et dispersée (lire 2012, une année à Marouettes de Baillon en Europe de l’Ouest).
La Marouette ponctuée a un plumage brun finement tacheté et barré de blanc, les sous-caudales beige bien visibles (car sa queue est presque toujours tenue droite), le bec jaune à base orange-rouge et des pattes vertes. Ses sourcils sont gris chez l’adulte. Son chant nocturne est un sifflement montant doux et sonore « huit-huit-huit ».

Écoutez ci-dessous un enregistrement du chant de la Marouette ponctuée réalisé en Suède le 14 juin 2018 par Nils-Olof Jerling (source : Xeno-Canto Foundation) :

La Marouette poussin a des ailes plus longues que celles de la Marouette ponctuée, les parties supérieures sont brun terne marqué de noir avec quelques petites taches blanches, les sous-caudales sont blanches rayées de noir et son bec est vert avec une tache rouge à la base. Le mâle adulte est gris-bleu dessous (des joues au ventre), tandis que la femelle adulte a le dessous blanchâtre et beige, avec seulement un peu de gris-bleu sur la tête. Le juvénile ressemble à la femelle mais ses parties inférieures sont blanchâtres avec les flancs barrés de marron.
Le chant nocturne du mâle est une série de « koua » nasillards et perçants, s’achevant par des chevrotements. La femelle lance une phrase brève et nasillarde « koua-koua-kvarr ».

Écoutez ci-dessous un enregistrement du chant de la Marouette poussin réalisé au Danemark le 16 mai 2017 par Lars Adler Krogh (source : Xeno-Canto Foundation) :

La Marouette de Baillon ressemble à la Marouette poussin, mais ses ailes sont plus courtes, son bec ne présente pas de rouge à la base, le dessus brun est plus fortement tacheté de blanc (présence de ronds de cette couleur), ses flancs sont rayés de blanc et de noir, et le mâle et la femelle adultes ont le dessous gris-bleu. Le juvénile ressemble à celui de la Marouette poussin, mais le dessus brun est plus fortement marqué de blanc et le dessous est plus fortement barré de brun.
Le chant est un long et grinçant crépitement et rappelle la Grenouille verte.

Écoutez ci-dessous un enregistrement du chant de la Marouette de Baillon réalisé au Danemark le 13 juin 2015 par Lars Adler Krogh (source : Xeno-Canto Foundation) :

Le printemps 2019 avait été particulièrement riche en marouettes dans le sud -est de la France

Emplacements de plusieurs bons sites pour observer les marouettes dans le sud de la France

Emplacements de plusieurs bons sites pour observer les marouettes dans le sud-est de la France : (1) les prairies et les marais de Macinaggio, (2) la zone humide de Gravona-Prunelli, (3) l’embouchure du Var (, (4) le parc naturel départemental de Vaugrenier, (5) le canal du Béal, (6) la Base Nature François Léotard, (7) La Bascule (Hyères), (8) les bassins de lagunage de l’île de Porquerolles, (9) le Plan de La Garde, (10) les étangs de Tourve, (11) l’étang salé de Courthézon, (12) le bassin de rétention de la Grave, (13) la Petite Camargue et Les Palous, (14) le vallon du Grand Vallat et l’anse de Boumandariel, (15) l’étang et les salins de Rassuen, (16) les lagunes d’Urpar, (17) le marais du Boulas et les salines de Mireval, (18) les Prés du Baugé, (19) la station d’épuration des Coussoules et (20) le golf de Saint-Cyprien.
Carte : Ornithomedia.com

Les marouettes sont des oiseaux aquatiques furtifs et discrets qui restent volontiers dans les peuplements de massettes (Typha sp.), de phragmites (Phragmites communis), de laîches (Carex sp.) et de scirpes (Scirpus sp.). Pour les recenser, les ornithologues se basent donc sur l’écoute des chants particuliers émis par les mâles durant la période de reproduction. On les observe plus fréquemment en période migratoire, en particulier au printemps (mars-avril) et en automne (août-septembre), lorsque les oiseaux font une halte pour se nourrir en lisière des roselières, se réfugiant à l’intérieur de celles-ci à la moindre alerte. On a plus de chance de les observer tôt le matin ou en fin de journée.
Plusieurs zones humides situées le long des côtes méditerranéennes françaises sont favorables à l’observation des marouettes lors de leur migration prénuptiale, les mois de mars et d’avril 2019 ayant été particulièrement favorables (voir une synthèse d’observations récentes de Marouettes poussins en France). En nous basant sur les observations publiées sur les sites web collaboratifs du réseau Visionature, nous vous proposons une sélection de bons sites pour rechercher les marouettes au printemps dans le sud-est de la France, dans les régions de la Corse, de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et d’Occitanie, où sont concentrées la plupart des données de marouettes migratrices en France.

Les numéros des différents sites ci-dessous correspondent à ceux placés sur notre carte ci-contre.

1- Les prairies et les marais de Macinaggio / Rogliano (Haute-Corse)

La péninsule du cap Corse (Haute-Corse), qui forme la pointe nord de l’île, agit comme un véritable « entonnoir » en raison de sa situation à l’extrême nord de l’île, de sa forme allongée et de sa topographie (une chaîne montagneuse la parcourt sur toute sa longueur). À son extrémité, des habitats variés (petites zones humides, maquis, oliveraies, dunes) se succèdent et invitent des oiseaux à faire une halte, parfois pour quelques jours voire quelques heures seulement, afin de reprendre des forces avant de poursuivre leur périple au-dessus de la mer. C’est le cas des prairies humides, des jonchaies et des roselières proches du hameau de Macinaggio, dans la commune de Rogliano. Ce site est très apprécié de nombreuses espèces migratrices au printemps (lire Observer les migrateurs au printemps au cap Corse : Macinaggio et Barcaggio). En mars et en avril 2019, au  moins deux Marouettes poussins avaient été observées dans les prairies humides.

Accès : depuis la sortie nord de Bastia, il faut suivre les panneaux indiquant la direction du cap Corse et emprunter la D80 sur environ 35 km jusqu’au village de Macinaggio. Traverser le village, puis tourner à gauche au carrefour. Au bout de 150 mètres, tourner à droite en direction de la plage de Tamarone. Le meilleur point d’observation se trouve juste après le camping (observer depuis la piste, une longue-vue est recommandée). Il est également possible d’observer depuis la plage. 

2- La zone humide de Gravona-Prunelli / Porticcio (Corse-du-Sud)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) mâle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 30 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Yvonne Délépine

Les fleuves côtiers de la Gravona et du Prunelli ont formé au sud-est d’Ajaccio une zone humide dominée par la tour de Capitello et composée de prairies inondables, de pâtures, de cultures, de marais, de l’étang de Casavone (sept hectares), de dunes et de maquis. Avec près de 50 hectares répartis sur les communes d’Ajaccio, de Bastelica et de Grosseto-Prugna, il s’agit de l’une des plus importantes zones humides de la côte occidentale corse, après l’embouchure du Liamone, distante d’environ 20 km. Cette zone humide est favorable à la nidification de plusieurs espèces et au stationnement d’une grande diversité de migrateurs. Plus de 200 espèces d’oiseaux ont été recensées (lire Où observer les oiseaux près d’Ajaccio ?). Une Marouette poussin avait été observée le 25 avril 2019 dans une petite roselière du marais de Capitello.

Accès : depuis Ajaccio, prendre la direction de Porticcio en empruntant la T40 puis la D 55. Peu après le quartier de Résidence Capitello, suivre la première route (route de Capitello) à droite vers l’étang de Casavone et la plage de Porticcio. Garer son véhicule. Environ 100 mètres après l’accès au CCAS, il faut suivre le sentier passant derrière l’étang de Casavone bordé d’un beau marais (voir sa localisation), rejoindre la tour de Capitello et observer les oiseaux du marais s’étendant à l’arrière de celle-ci (voir sa localisation). Rejoindre enfin l’embouchure de la Gravona. Il faut aussi visiter la mare près du fleuve Prunelli (voir sa localisation).

3- L’embouchure du Var / Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes)

Le Var est un fleuve côtier torrentiel de 114 kilomètres qui se jette dans la mer Méditerranée dans le département des Alpes-Maritimes. Son embouchure, qui était autrefois large et changeante, a été profondément transformée suite à la construction de l’aéroport de Nice-Côte-d’Azur. Malgré la destruction d’une grande partie des habitats originels et de dérangements humains importants, elle reste une zone importante pour l’avifaune. Plus de 260 espèces d’oiseaux y ont déjà été recensées (lire L’embouchure du Var, une « petite Camargue » entre supermarché et aéroport). En mars et en avril 2019, au moins une Marouette ponctuée et une Marouette poussin avaient été observées.

Accès : depuis le centre de Nice, prendre la N98 ou la N7 vers Saint-Laurent-du-Var. Se rendre au centre commercial Cap 3000 et s’y garer. Marcher ensuite jusqu’au bord du Var. Il faut rejoindre la station d’épuration pour observer en mer, puis marcher vers l’amont le long de la digue bordant le fleuve jusqu’aux îlots entre les ponts Napoléon III et de l’autoroute A8.

4- Le parc naturel départemental de Vaugrenier / Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) mâle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 28 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec et les flancs gris-bleu (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Pascal Misiek

Le parc naturel départemental de Vaugrenier, qui s’étend entre Villeneuve-Loubet et Antibes (Alpes-Maritimes), couvre 102 hectares. Il est séparé de la mer Méditerranée par la RN 98, par la RD6007, et par une voie ferrée. Outre des prairies arborées et une forêt méditerranéenne, il comprend un étang d’eau douce de cinq hectares, bordé d’une riche végétation. Il est d’une grande richesse ornithologique et accueille plusieurs espèces nicheuses intéressantes, comme le Blongios nain (Ixobrychus minutus) et la Nette rousse (Netta rufina), ainsi qu’une grande diversité d’oiseaux migrateurs réguliers ou occasionnels. La Marouette poussin est régulière au printemps (lire Observer les oiseaux dans le parc naturel départemental de Vaugrenier).
En mars-avril 2019, au moins six Marouettes poussins (mâles et femelles) avaient été observées entre le parking ouest et l’observatoire (voir la localisation du site d’observation). En avril 2024, plusieurs Marouettes poussins ont été notées. 

Accès : depuis Cannes ou Nice, suivre l’autoroute A8, sortir à « Bouches-du-Loup » ou à « Villeneuve-Loubet plage », puis suivre la direction d’Antibes. Depuis Cannes ou Nice, on peut aussi suivre la route départementale 6007 en direction de Villeneuve-Loubet. L’entrée du parc se situe dans la zone d’activités, au nord-est du parc. Plusieurs aires de stationnement sont disponibles en périphérie du parc, le long des avenues des Groules et de Vaugrenier. Un observatoire a été installé au bord de l’étang.

5- Le canal du Béal / Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes)

La Siagne est un fleuve côtier de 44 km de long qui se jette dans le golfe de la Napoule en Méditerranée en formant une plaine alluviale : bien que fortement urbanisée et occupée en grande partie par l’aéroport de Cannes-Mandelieu, quelques habitats intéressants (ripisylve, prairies humides, canaux, friches, vergers, gravières, cultures maraîchères, etc.) subsistent çà et là. Le canal du Béal, qui détourne une partie des eaux de la Siagne, a été construit au XVe siècle par les moines de Lérins pour irriguer les communes de Pégomas, de Cannes, de Mandelieu et de la Roquette. Il est bordé par un rideau d’arbres et localement par des petites roselières : c’est le cas le long de la station d’épuration Aquaviva de Mandelieu-la-Napoule.
Au moins une Marouette ponctuée et trois Marouettes poussins (femelles) avaient été observées en mars-avril 2019 le long du canal (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis Mandelieu-La Napoule ou Cannes, rejoindre l’aéroport de Mandelieu-Cannes et le longer à l’ouest en empruntant la D192 (= avenue Gaston de Fontmichel). La station d’épuration Aquaviva est située un peu au sud du stade Saint-Cassien et est bordée par le canal du Béal et l’aéroport.

6- La Base Nature François Léotard / Fréjus (Var)

La Base Nature François Léotard est un espace de loisirs de 135 hectares qui remplace l’ancienne base aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël. Elle est située près de l’embouchure de l’Argens et du Reyran, et des étangs de Villepey, une zone d’un grand intérêt ornithologique appartenant au Conservatoire du Littoral. La base est principalement occupée par une grande prairie et des équipements sportifs. Elle est bordée par un canal le long de la D59, et deux petits étangs sont présents le long de la mer. Le Pipit de Richard (Anthus richardi) est devenu un hivernant régulier depuis quelques années, et la zone est intéressante durant les migrations.
Au moins une Marouette ponctuée et une marouette poussin avaient été observées en mars-avril 2019 le long du canal (voir la localisation du site d’observation) et sur les petits étangs littoraux (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis le centre-ville de Fréjus, il faut rejoindre l’accueil de la base nature qui est située au 116 Boulevard de la Mer (téléphone : 04 94 51 91 10 – Courriel : base-nature@ville-frejus.fr). Suivre ensuite le sentier qui longe le canal au nord de la base, et celui qui longe la plage.

7- Le canal du Roubaud / La Bascule à Hyères (Var)

Marouette de Baillon (Zapornia pusilla) adulte

Marouette de Baillon (Zapornia pusilla) adulte, canal du Roubaud, La Bascule (Var) en avril 2019. Notez le bec sans trace de rouge, le dessus brun fortement marqué de blanc et les flancs blancs rayés de noir (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Philippe Sivet

Les salins d’Hyères sont une zone humide côtière située dans le département du Var. Ils sont composés de deux secteurs distincts : les Vieux Salins (350 hectares), situés à l’est d’Hyères, en direction de La Londe-les-Maures, et le Salin des Pesquiers (550 hectares), au sud de la ville, dans la presqu’île de Giens. Entre les deux s’étend l’aéroport de Toulon-Hyères, longé au nord par le canal du Roubaud, qui rejoint la mer au niveau du port de l’Ayguade. À partir du lieu-dit La Bascule, le canal est bordé de roselières et constitue une site réputé pour l’observation des oiseaux migrateurs, et notamment pour les Marouettes ponctuée et poussin, qui sont annuelles en mars-avril, tandis que la Marouette de Baillon y a été notée à plusieurs reprises. Des sorties guidées sont régulièrement organisées par la Ligue pour la Protection des Oiseaux, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération Toulon-Provence-Méditerranée (téléphone : 04 94 01 09 77).
En mars-avril 2019, plusieurs Marouettes ponctuées et poussins avaient été signalées, mais également un mâle de Marouette de Baillon, qui est resté quelques jours.

Accès  : depuis le centre-ville d’Hyères, rejoindre le port de l’Ayguade. Laisser sa voiture et suivre la levée du Ceintron, un sentier qui suit le canal du Roubaud. Il est conseillé de poursuivre la promenade jusqu’au parcours sportif de la Bascule, près de la zone d’activités du Palyvestre.

8- Les bassins de lagunage de l’île de Porquerolles (Var)

L’île de Porquerolles est la plus grande et la plus occidentale des trois îles d’Hyères (Var) avec ses 12,54 km2 de superficie. Elle est située à 2,6 km au sud-est de la Tour Fondue, à l’extrémité sud de la presqu’île de Giens. L’île est dans un bon état de conservation et est couverte en grande partie de forêts et de maquis. L’avifaune nicheuse insulaire comprend entre autres les Puffins cendré (Calonectris diomedea) et yelkouan (Puffinus yelkouan) et le Petit duc scops (Otus scops) (40 à 50 couples nicheurs). Du fait de sa position géographique, l’île est très intéressante au printemps pour l’observation des migrateurs, et le Faucon d’Éléonore (Falco eleonorae) y est régulier en juin. L’île est équipée d’une station d’épuration à sa pointe sud : l’eau qui en sort finit d’être nettoyée grâce à l’action des bactéries dans trois bassins de lagunage.
En mars-avril 2019, au moins une Marouette poussin avait été observée sur les bassins de la station de lagunage (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis Hyères, suivre la D197 en direction de Giens et de l’embarcadère de la Tour Fondue, situé à l’extrémité de la presqu’île. La compagnie TLV-TVM assure toute l’année des liaisons (20 minutes aller) avec l’île de Porquerolles (plus d’informations sur Tlv-tvm.com). Une fois arrivé dans le port de Porquerolles, il faut louer un vélo ou marcher pour rejoindre les bassins de la station de lagunage, situés à environ 300 mètres au nord du phare de Porquerolles.  

9- Le Plan de la Garde / La Garde (Var)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) mâle adulte, Le Plan de la Garde (Var), le 6 avril 2019. Notez la tache rouge à la base du bec et les flancs gris-bleu (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Jean-Michel Bompar

Le Plan de la Garde est une cuvette argileuse inondable alimentée par trois ruisseaux (l’Eygoutier, le Réganas et le Lambert) s’étendant à cheval entre les communes du Pradet et de La Garde. Cernée par les activités urbaines et industrielles, il s’agit d’une zone humide peu connue (sauf par les observateurs locaux) mais riche en espèces animales et végétales, qui a été classée en Espace Naturel Sensible. Un Espace Nature a été créé pour protéger et de valoriser cette zone importante d’expansion des crues : des sentiers, des pistes cyclables et trois aires de stationnement ont été créés, et une maison départementale de la nature accueille les visiteurs. Le Plan de la Garde accueille une avifaune variée tout au long de l’année : 134 espèces d’oiseaux ont déjà été observées, dont 47 nicheuses possibles (lire L’Espace nature départemental du Plan de la Garde, la renaissance d’une zone humide).
En mars-avril 2019, près de dix Marouettes poussins et cinq Marouettes ponctuées avaient été observées le long des canaux et sur les étangs (voir la localisation du site d’observation), et une Marouette de Baillon avait même été découverte le 22 avril. En mars-avril 2024, au moins cinq Marouettes poussins et une Marouette de Baillon ont été notées.

Accès : le village de La Garde est situé entre Toulon et Hyères. Depuis l’église Notre-Dame de la Nativité, qui est facile à repérer sur son promontoire rocheux, prendre la rue Jules ferry, traverser la voie ferrée, puis se garer sur l’aire de stationnement. Suivre ensuite les chemins en longeant les canaux jusqu’aux étangs. 

10- Les étangs de Tourves (Var)

Les étangs de Tourves sont de petites dépressions qui restent en eau toute l’année et qui couvrent une superficie totale de cinq hectares, dont 3,5 sont occupés par une roselière dominée par les Roseaux phragmites et entourée d’une ceinture de Marisques (Cladium mariscus), une plante rare en Provence. Le Blongios nain, la Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus), le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) et le Râle d’eau sont nicheurs, tandis que le Butor étoilé (Botaurus stellaris) peut être vu en hiver. Un dortoir de Bruants proyer (Emberiza calandra) et des roseaux (Emberiza schoeniclus) se forme durant la mauvaise saison.
En mars-avril 2019, une femelle de Marouette poussin avait été observée (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis Brignolles à l’est, prendre la N7 en direction de Saint-Maximim-la-Sainte-Baume jusqu’à Tourves. Les étangs sont situés à l’est du village, et on peut observer les oiseaux depuis les rues de l’Étang et des Cottes.

11- L’étang salé de Courthézon (Vaucluse)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) femelle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 30 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec, les sourcils gris-bleu et le dessous chamois (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Patrick Kern

L’étang salé de Courthézon est une dépression naturelle alimentée uniquement par les eaux de pluie. Au Moyen-âge, il fut la propriété des Princes d’Orange qui l’utilisèrent pour en extraire du sel. Exploitation peu rentable, un réseau de fossés et de galeries de drainage a été créé en 1805, permettant la mise en culture de parcelles, souvent en cultures fourragères, progressivement abandonnées au cours du XXème siècle. En 2001, l’effondrement accidentel de la principale galerie de drainage a conduit à une remise en eau, ce qui a entraîné le développement de la roselière. La commune de Courthézon et ses partenaires ont engagé en 2010, des travaux de restauration permettant d’améliorer le fonctionnement hydrologique et biologique de cette zone humide, ainsi que sa mise en valeur paysagère et pédagogique. Il s’agit d’un Espace Naturel Protégé géré par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Provence-Alpes-Côte-d’Azur très intéressant durant la période de nidification et les migrations (lire Observer les oiseaux de l’étang salé de Courthézon).
En mars-avril 2019, au moins quatre Marouettes poussins et deux Marouettes ponctuées avaient été observées à plusieurs reprises depuis l’observatoire  en bordure de la roselière (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis Orange au nord, prendre la N7 vers Avignon et sortir à Courthézon. L’étang salé de Courthézon se trouve entre ce village et Châteauneuf-du-Pape, non loin de la route de Châteauneuf (D92). Il faut laisser son véhicule dans l’aire de stationnement aménagée et emprunter le sentier de découverte d’une longueur d’environ 1,5 km accessible aux personnes à mobilité réduite et visiter l’observatoire. 

12- Le bassin de rétention de la Grave / Marseille (Bouches-du-Rhône)

Le parc Athéna, situé au cœur du Pôle technologique de Château-Gombert, dans le XIIIe arrondissement de Marseille, s’étend sur 14,5 hectares d’anciennes terres agricoles. Il doit son nom aux vestiges d’un théâtre Athena Niké construit à l’antique au début des années 1900 à la demande de l’ancien propriétaire des lieux, Paul Barlati. Cet espace vert propose des équipements sportifs et des pelouses, mais aussi une forêt claire méditerranéenne et une zone plus humide le long des ruisseaux de la Grave et des Bessons, qui sont bordés de saules, de peupliers, de frênes, d’ormes et de Cannes de Provence. Une mare proche de la déchetterie a été transformée en un bassin de rétention intéressant durant les migrations.
En mars-avril 2019, aucune marouette n’avait été signalée à cette période, mais une Marouette poussin avait été vue en avril 2018 (voir la localisation du bassin de rétention).

Accès : depuis le centre-ville de Marseille, prendre la direction de Plan-de-Cuques. L’entrée du parc est située rue Albert Einstein dans le quartier de Château-Gombert. Le parc est ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h 00 à 18 h 30 et du 1er avril au 30 septembre de 8 h à 20 h.

13- La Petite Camargue et Les Palous / Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône)

Marouette ponctuée (Porzana porzana)

Marouette ponctuée (Porzana porzana), parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 30 mars 2019. Notez le bec à base orange, le plumage brun finement tacheté de blanc, les sous-caudales claires (blanc-beige) et les pattes vertes (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Jean-Michel Bompar

La Petite Camargue et Les Palous forment une zone humide d’une superficie de plus de 100 hectares au sud de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), autour du débouché de la rivière La Touloubre dans l’étang de Berre. La Petite Camargue appartient au Conservatoire du Littoral (et est gérée par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Provence-Alpes-Côte-d’Azur), tandis que Les Palous sont la propriété de la commune de Saint-Chamas. Cet ensemble naturel protégé est composé d’habitats variés (cordon littoral coquiller, sansouires, roselières, prairies humides, ripisylve, garrigue et bosquets). 
Plus de 217 espèces d’oiseaux ont déjà été observées, dont des nicheurs peu communs. Des visites accompagnées sont organisées de façon régulière : il faut se renseigner auprès de l’Office de tourisme de Saint-Chamas (téléphone : 04 90 50 90 54).
En mars-avril 2019,  au moins quatre Marouettes poussins et deux Marouettes ponctuées avaient été observées (voir les localisations des sites d’observation : point numéro 1 et point numéro 2).

Accès : depuis Salon-de-Provence, rejoindre Saint-Chamas. L’accès principal à la Petite Camargue se situe au sud du village (direction de « La Fare les Oliviers »), au niveau de l’endroit où la route CD10 commence à longer le rivage de l’étang de Berre. Plusieurs sentiers permettent ensuite de parcourir le site et de rejoindre le site des Palous, qui s’étend de l’autre côté de la Touloubre, le long de l’étang de Berre. Certaines zones sont interdites d’accès durant la période de nidification (avril à juillet).

14- Le vallon du Grand Vallat et l’anse de Boumandariel / Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône)

La façade maritime de la chaîne de l’Estaque forme la côte Bleue aux rivages escarpés et découpés en anses plus ou moins profondes. Ce rivage est aride, rocheux et calcaire, mais un petit bassin bordé d’une roselière occupe le fond du vallon du Grand Vallat, qui débouche au niveau de l’anse de Boumandariel, entre Sausset-les-Pins et La-couronne. Il s’agit de la seule zone humide de la Côte Bleue, qui était autrefois exploitée pour la récupération de l’eau, l’alimentation des pompes du château Charles Roux et la collecte des joncs. C’est un site naturel méconnu mais potentiellement intéressant pour l’observation des oiseaux migrateurs. Un sentier de découverte muni de panneaux d’information sur la flore du vallon et des collines calcaires environnantes a été créé.
En mars-avril 2019, au moins une Marouette ponctuée et une Marouette poussin avaient été observées (voir les localisations des sites d’observation : point numéro 1 et point numéro 2).

Accès : depuis Marseille à l’est, rejoindre le port de Sausset-les-Pins, puis rejoindre l’anse de Boumandariel en prenant la route côtière D49 en direction des Roussures / La Couronne. Se garer au niveau du parking de la roselière, puis suivre le sentier bordant les phragmites. Sur la droite, on peut voir les vestiges de la station de pompage qui permettait d’alimenter les fontaines du château Charles Roux. Pour compléter votre promenade, il est conseillé de suivre aussi le chemin qui monte dans la garrigue : il est muni de deux panneaux sur la flore de cet habitat, et il vous donnera l’occasion d’observer des fauvettes méditerranéennes.

15- L’étang et les salins de Rassuen / Istres (Bouches-du-Rhône)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) mâle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 28 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec et le dessous gris-bleu (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Pascal Misiek

Anciennement exploité pour la production de sel puis d’engrais, l’étang de Rassuen est un plan d’eau de 15 hectares classé en Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux et en Zone d’Intérêt Naturelle Écologique, Floristique et Faunistique. Il s’agit d’un étang d’eau saumâtre bordé d’une belle roselière et de salins d’une superficie de 40 hectares. Le Crabier chevelu (Ardeola ralloides), le Blongios nain (Ixobrychus minutus) et la Nette rousse (Netta rufina) nichent entre autres le long des rives de l’étang.
En mars-avril 2019, au moins une Marouette poussin et une Marouette ponctuée avaient été observées et/ou entendues, notamment à l’extrémité nord du bassin ouest, le long de la digue de séparation.  

Accès : depuis le centre-ville d’Istres, il faut rejoindre le quartier de Rassuen et suivre la D52 (route de la Cabane noire) qui longe l’étang jusqu’à la station d’épuration. On peut observer depuis le muret (digue) qui coupe l’étang en deux (voir la localisation du site d’observation).

16- Les lagunes d’Urpar / Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône)

La plaine de la Crau, située dans le département des Bouches-du-Rhône, correspond à l’emplacement de l’ancien delta de la Durance : elle est surtout connue des naturalistes pour ses étendues steppiques, sèches et caillouteuses pâturées par des moutons que l’on appelle localement coussouls et qui accueillent une avifaune adaptée, composée entre autres du Ganga cata (Pterocles alchata), de l’Outarde canepetière (Tetrax tetrax), de l’Alouette calandre (Melanocorypha calandra) et l’Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus), mais il existe aussi une Crau humide, composée d’étangs (principalement d’Entressen et des Aulnes), de marais (lire Observer les oiseaux dans la réserve naturelle des marais du Vigueirat) et de prairies irriguées. Au sud du mas neuf de Baussenq s’étendent les petites lagunes d’Urpar qui collectent une partie des eaux qui s’écoulent de l’ancienne décharge d’Entressen, qui a fermé en 2010.
En mars-avril 2019, au moins deux Marouettes poussins et deux Marouettes ponctuées, mais aussi une Bergeronnette citrine (Motacilla citreola), avaient été signalées le long des étangs d’Urpar

Accès : depuis Miramas, rejoindre Entressen, passer au sud de l’étang d’Entressen via le chemin du Mas de Rigau, tourner à gauche en suivant le chemin du Mas d’Amphoux qui borde le canal centre-Crau, puis remonter la piste qui longe un parc à panneaux solaires et les lagunes d’urpar (voir la localisation du site d’observation).

17- Le marais du Boulas et les salines de Mireval / Villeneuve (Hérault)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) femelle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 30 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec, les sourcils gris-bleu et le dessous chamois (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Patrick Kern

Le marais du Boulas et les salines de Villeneuve forment une zone humide de plus de 300 hectares entre l’étang de Vic et le massif de la Gardiole composée d’habitats naturels variés. Les salins de Villeneuve (ou de Mireval), jugés trop petits et peu compétitifs, furent fermés en 1969 et ont servi de zone de chasse privée. En 1992, le Conservatoire du Littoral a racheté 180 hectares de salins pour en faire un espace naturel protégé. Il s’agit d’une zone très intéressante du point de vue ornithologique tout au long de l’année. Le Flamant rose (Phoenicopterus roseus), l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) et le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) sont en particulier omniprésents.
En mars-avril 2019, au moins deux Marouettes poussins et deux Marouettes ponctuées avaient été observées depuis la digue qui borde le marais de Boulas (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis le rond- point situé à l’entrée de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), prendre la première sortie en direction de « Sète par le littoral / Collège des Salines ». Au rond-point suivant, prendre la seconde sortie en direction des « Salines – Boulevard Carrière Poissonnière », continuer tout droit, passer un premier rond-point, prendre la seconde sortie, puis la sortie « Les Salines – Boulevard des Salins » au rond-point suivant. Au niveau du croisement, prendre à gauche la direction « Les Salines », continuer tout droit sur un kilomètre et tourner à droite jusqu’à une maison d’accueil Ramsar, qui propose des expositions et accueille le public tous les mercredis de 9 h 30  à 17 h 30, ainsi que lors des événements particuliers. Suivre la digue qui borde les salines et les sépare du marais du Boulas.

18- Les Près du Baugé / Marseillan (Hérault)

Les Prés du Baugé forment une zone humide située dans un vallon, au niveau du débouché du ruisseau du Mayroual dans l’étang de Thau. Autrefois exploités pour la production de sel et la riziculture, le paysage est aujourd’hui composé de prairies humides parcourues par des canaux et des haies de frênes, de roselières, de prés salés, de scirpaies, de sansouires et de fourrés de tamaris. Une partie (58 hectares) de ce secteur a été désignée comme Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : elle englobe l’ensemble des parcelles humides depuis le sud de la Tour de Valernau au nord-ouest jusqu’à la Bellonette au sud-est. Les Prés du Baugé sont méconnus, mais ils accueillent la plus grande héronnière mixte de l’Hérault, une belle population nicheuse de Rolliers d’Europe (Coracias garrulus), et la Talève sultane (Porphyrio porphyrio) se reproduit dans les roseaux. C’est aussi une zone intéressante durant les migrations.
En mars-avril 2019, au moins une Marouette poussin et une Marouette ponctuée avaient été observées à travers les phragmites le long du chemin (voir la localisation du site d’observation).

Accès : les Prés du Baugé se situent sur le littoral de Sète entre les villes de Mèze au nord, et Marseillan au sud. Depuis Marseillan au sud, prendre la D51 vers Mèze. Au niveau de la Croix de Bel-Air, rejoindre le camping de Villemarin et le gîte La Bellonette. Les Prés du baugé s’étendent à proximité. Un projet de sentier de promenade et de piste cyclable est en cours.

19- La station d’épuration des Coussoules / Leucate (Aude)

Marouette poussin (Zapornia parva)

Marouette poussin (Zapornia parva) mâle adulte, parc naturel départemental de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), le 28 mars 2019. Notez la tache rouge à la base du bec et les ailes courtes (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Pascal Misiek

L’étang saumâtre de La Palme couvre 700 hectares environ et est relié à la Méditerranée par un grau. C’est l’une des lagunes les mieux préservées du littoral d’Occitanie. Les abords de l’étang sont composés de milieux variés : sansouires, prés salés, roselières, garrigue, pelouses à brachypodes, vignes… C’est une zone très attractive pour l’hivernage, la migration et la nidification des oiseaux.La presqu’île (ou îlot) des Coussoules, qui sépare la lagune de la mer, est une mosaïque de zones humides et de milieux dunaires. La station d’épuration des Coussoules est située à son extrémité, non loin du camping municipal des Coussoules. Elle fonctionne selon le principe simple du lagunage : une roselière sert de système épurateur. Elle a récemment été modernisée avec l’ajout d’un système de biofiltration qui permet de rejeter des eaux moins chargées dans les anciennes lagunes des Coussoules. La station de lagunage est un site ornithologique réputé, où beaucoup d’oiseaux rares ont déjà été signalés.
En mars-avril 2019, au moins trois Marouettes ponctuées et deux Marouettes poussins avaient été observées avec plusieurs Râles d’eau dans la roselière du bassin de lagunage (voir la localisation de la station de lagunage).

Accès : depuis Leucate, rejoindre Leucate-Plage, puis suivre le chemin du Grau jusqu’au chenal de Leucate, et la station d’épuration est située près de ce dernier.

20- Le golf de Saint-Cyprien / Le Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales)

Le littoral méditerranéen de la région Occitanie est bordé de plusieurs grandes lagunes, l’étang de Canet ou de Saint-Nazaire, situé dans le département des Pyrénées-Orientales, étant la dernière avant la frontière espagnole. Cette lagune peu profonde de 480 hectares est séparée de la Méditerranée par un lido sablonneux interrompu par un chenal. Elle est d’une grande richesse ornithologique grâce à des habitats variés (dunes, bosquets méditerranéens, forêt alluviale, prés salés, sansouires, prairies humides, roselières, friches, cultures, mares et canaux) et à sa situation le long d’un axe migratoire important et au pied des Pyrénées (lire Observer les oiseaux de l’étang de Canet ou de Saint-Nazaire). Au sud de l’étang, le golf de saint-Cyprien est bordé à l’ouest par une grande roselière et au sud par un plan d’eau créé pour les activités nautiques, au milieu duquel se trouve un petit îlot. Plusieurs mares envahies de roseaux agrémentent le parcours.
En mars-avril 2019, au moins deux Marouettes ponctuées et une Marouette poussin avaient été signalées dans le golf, au bord de l’une des mares traversées par le canal de l’Aygual (voir la localisation du site d’observation).

Accès : depuis le centre de Saint-Cyprien, rejoindre la rive sud du grand plan d’eau, stationner au bord de la rue du Lotissement stade II et observer près de son véhicule. Pour observer les oiseaux visitant les mares, il faut rentrer dans le golf (accès payant).

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