Pratique | Identification
Comment distinguer les Sternes royale et d’Afrique ?
Introduction
L’identification des sternes tropicales ou subtropicales « à bec orange » n’est pas toujours facile car ce sont des oiseaux plutôt rapides et toujours en mouvement, la distance et la luminosité ne sont pas toujours idéales et il existe des cas d’hybridation. D’autre part, en cas d’absence d’éléments de comparaison, leur taille ou leurs couleurs peuvent être difficiles à évaluer. Une Sterne royale (Thalasseus maximus) de deuxième année (a priori de premier été) a été découverte le 11 juin 2017 (mais elle était a priori déjà présente le 9 juin) depuis la pointe de Gourien dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Elle a été vue les jours suivants à différents endroits suivant l’heure et le niveau de la marée, et elle était encore présente le 26 juin 2017 sur la commune d’Hillion. Elle a été photographiée à plusieurs reprises, ce qui a permis de noter la présence d’une bague sur son tarse droit posée en 2016 en Caroline du Nord (États-Unis) et de confirmer qu’il s’agissait de l’oiseau trouvé en février 2017 sur l’île anglo-normande de Guernesey (Grande-Bretagne). Elle appartient donc à la population américaine de la Sterne royale, récemment séparée de celle nichant en Afrique de l’Ouest grâce à des études génétiques et phylogénétiques. Des ornithologues proposent désormais de reconnaître deux espèces distinctes : les Sternes royale (d’Amérique) (Thalasseus maximus) et d’Afrique (T. albididorsalis) : un individu de cette dernière espèce a stationné brièvement à la fin du mois de juin 2023 à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes).
Dans cet article, nous résumons les critères pour identifier les Sternes royale et d’Afrique et les différencier des Sternes caspienne (Hydroprogne caspia), élégante (Thalasseus elegans), voyageuse (T. bengalensis) et huppée (T. bergii). Nous remercions les photographes qui nous ont aidés à illustrer cet article.
Abstract
Identification of tropical or subtropical « orange-billed » terns can be challenging because they are fast-moving birds, distance and luminosity are not always ideal, and there are cases of hybridization. Moreover, if there are no elements of comparaison, their size can be difficult to evaluate. A second year Royal Tern (Thalasseus maximus) was discovered he 11th of June 2017 (but already present the 9th of June) from the pointe de Gourien in the bay of Saint-Brieuc, French department of Côtes-d’Armor, Brittany. It has been watched by several birders (it was still present the 26th of June 2017 at last) and was photographed, which made it possible to note the presence of a ring placed on the right tarsus: this tern was ringed in 2016 in North Carolina (USA) and was already watched on the island of Guernsey (Great-Britain) in February 2017. It thus belongs to the US population of the Royal Tern. Following the results of genetic and phylogenetic studies, some ornithologists have proposed to recognize two distinct species: the American Royal Tern (Thalasseus maximus) and the African Royal Tern (Thalasseus albididorsalis): an individual of the latter species stationed briefly at the end of June 2023 at the estuary of the Var (Alpes-Maritimes).
In this article, we summarize the criteria for identifying the American and the African Royal Terns and to distinguish them from the Caspian (Hydroprogne caspia), Elegant (Thalasseus elegans), Lesser Crested (Thalasseus bengalensis) and Crested (Thalasseus bergii) Terns. We thank the photographers who helped us illustrate this article.
La Sterne royale (Thalasseus maximus)
Sterne royale (Thalasseus maximus) de deuxième année, a priori de premier été, pointe de Gourien, baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le 15/06/2017. Notez (1) le bec rouge-orangé assez fort, (2) la huppe noire à l’arrière de la tête séparée des yeux par le cercle oculaire pâle, (3) le dessus gris pâle (4) les ailes à l’extrémité sombre dépassant nettement de la queue (5) quand l’oiseau est posé et (6) les pattes noires assez hautes (avec une bague posée en Caroline du Sud pour cet oiseau). |
Longueur : 42-49 cm.
Envergure : 86 -92 cm.
Description : grande sterne de la taille d’un Goéland cendré (Larus canus), intermédiaire entre les tailles des Sternes caugek (Thalasseus sandvicensis) et caspienne (Hydroprogne caspia). Plus petite, plus fine et plus pâle que la Sterne caspienne, queue plus échancrée, dessous de la « main » (extrémité de l’aile) blanchâtre avec une bordure noire et croupion gris clair à blanc. Le bec jaune-orangé à orange-rouge est moins épais et moins gros que celui de la Sterne caspienne. La huppe est plus longue que celle de la Sterne caspienne. Les pattes sont noires.
Comme les autres espèces de sternes, le plumage adulte est acquis en plusieurs étapes (lire La mue chez les oiseaux) :
- le juvénile (approximativement de la sortie du nid à septembre) a un plumage proche de celui de l’adulte en plumage internuptial, mais le noir de la calotte est plus étendu et l’avant de la calotte est davantage strié de sombre. En plumage frais (juste après la mue), le manteau est teinté de brun-jaune, trois bandes alaires sombres sont visibles sur l’aile, celle située le long du bord d’attaque de l’aile étant la plus sombre. La queue, courte, est gris pâle avec une bande terminale sombre. Le croupion est plus pâle. Le dessous de la main est blanc avec une bordure arrière sombre. Le bec est orange et les pattes sont jaunâtres, devenant sombres en automne.
- L’oiseau de premier hiver (approximativement d’octobre-novembre à mars) ressemble au juvénile mais son manteau est gris uniforme. La barre alaire sombre sur les secondaires subsiste. À la fin de l’hiver, le plumage devient pâle et délavé, et le centre de l’aile devient presque blanc. La queue présente une barre terminale noire.
- L’oiseau de premier été (approximativement de février à septembre) ressemble à l’adulte en plumage internuptial, mais le noir de la calotte est plus étendu et il présente une barre alaire sombre sur les secondaires qui peut subsister jusqu’à l’automne. Les primaires externes juvéniles non muées sont gris sombre plutôt que noires. Des traces de noir sont parfois aussi visibles sur les rectrices (queue).
- L’oiseau de second hiver (approximativement de juillet à mars) ressemble à l’adulte en hiver mais il subsiste du noir sur les petites couvertures et sur les rémiges secondaires, ses primaires sont plus sombres et du noir est visible sur les rectrices externes de la queue.
- L’oiseau de second été (approximativement de février à septembre) ressemble à l’adulte en plumage nuptial mais ses primaires sont plus sombres, sa calotte noire est tachetée de blanc, des taches noires sont parfois visibles sur sa queue et il présente parfois une barre sombre sur les secondaires.
- L’adulte en plumage internuptial (approximativement d’août à mars) a le front et l’avant de la calotte blancs. Les yeux sont entourés d’un cercle oculaire blanc net et ils sont donc isolés du reste de la zone sombre. Une tache noire est visible juste avant l’œil. Certains oiseaux présentent une bande diffuse sombre incomplète sur les côtés du cou. Avec l’usure, les primaires externes (extrémité de l’aile) deviennent plus sombres et contrastent davantage avec le reste de l’aile.
- L’adulte en plumage nuptial (approximativement de mars à juillet) a la calotte entièrement noire, mais le front devient blanc dès le mois de juin. La bordure inférieure de la calotte noire à l’avant de l’oeil est droite, alors qu’elle est légèrement incurvée chez la Sterne caspienne.
Voix : les cris de contact sont des « kerrriup » ou des « krii it » rudes, monotones et graves. Sur les sites de nidification, d’autres cris rauques sont aussi émis.
Silhouette : le vol est déterminé et assez lent. Sa silhouette est élancée et équilibrée, avec le centre de gravité situé près de la poitrine. La Sterne royale se nourrit avec élégance, plongeant verticalement de plusieurs mètres de haut. Elle peut aussi prélever des proies à la surface de l’eau comme les becs-en-ciseaux ou voler des proies à des sternes plus petites.
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Les Sternes royale et d’Afrique, deux espèces récemment « séparées »
Il y a peu de temps encore, la Sterne royale comprenait deux sous-espèces, T. m. maximus en Amérique du Nord (côtes de l’Atlantique, du sud du Canada au Mexique, dans les Antilles et en Basse Californie) et T. m. albididorsalis en Afrique de l’Ouest (côtes de la Mauritanie à la Guinée). Dans un article publié en mars 2017 dans le Biological Journal of the Linnean Society, des scientifiques des universités d’Aberdeen (Grande-Bretagne) et de Montpellier (France) ont présenté les résultats d’analyses génétiques et phylogénétiques réalisées sur des Sternes royales de Mauritanie et de Gambie : ils ont découvert que T. m. albididorsalis était plus étroitement apparentée aux Sternes voyageuse (Thalasseus bengalensis) et huppée (T. bergii) qu’à T. m. maximus. La Sterne voyageuse serait ainsi une espèce-sœur de la Sterne royale africaine, malgré leurs allures distinctes.
Ces résultats suggèrent que la Sterne royale d’Afrique constitue une espèce distincte, qui a été nommée Sterne d’Afrique, la Sterne royale d’Amérique étant simplement appelée Sterne royale.
Ils confirment aussi que chez les sternes du genre Thalasseus, les différences morphologiques ne reflètent pas forcément les relations phylogénétiques : une étude menée en 2009 avait déjà montré que les Sternes caugek (Thalasseus sandvicensis) et de Cabot (Thalasseus acuflavidus), bien que très similaires d’apparence, étaient significativement distinctes génétiquement (lire Proposition de reconnaissance d’une nouvelle espèce, la Sterne de Cabot).
Distinguer les Sternes royale et d’Afrique
Ces deux oiseaux sont assez difficiles à distinguer l’un de l’autre. La Sterne royale (d’Amérique) est un peu plus grande et plus sombre dessus que la Sterne d’Afrique, et ses rectrices externes sont en général plus courtes. Son bec est un peu plus fort et plus épais, son gonys (voir notre dessin) est plus marqué, et il est rouge-orangé et non pas jaune-orange. Précisons toutefois que ces couleurs deviennent plus fades en hiver. En résumé, la Sterne royale d’Afrique rappelle davantage une Sterne voyageuse (Thalasseus bengalensis) (voir plus bas).
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Une Sterne d’Afrique à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) en juin 2023
Une Sterne d’Afrique a été découverte le 29 juin 2023 à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) (lire Observer les oiseaux à l’embouchure du Var, une « petite Camargue » entre une grande surface et un aéroport), une donnée signalée sur Ornitho.fr. Elle n’y est restée que peu de temps, mais les observateurs ont pu noter les principaux critères permettant de la distinguer de la Sterne royale d’Amérique : un bec fort jaune-orange, le dessus gris pâle et les pattes noire assez hautes.
Une Sterne royale dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) en juin 2017
Situation de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). |
Une Sterne royale (d’Amérique) a été signalée le 11 juin 2017 (mais elle était a priori déjà présente le 9 juin) devant la pointe de Gourien, dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Sur ce site, elle a plutôt été vue posée le soir à marée montante parmi les goélands et des Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus). Elle a également été vue à marée montante depuis le port du Légué et la grève des Courses à Langueux, à La Chapelle Saint-Maurice à Morieux (se placer sur le parking de la plage) et au lieu-dit Les Frêches à Hillion (accessible depuis le sentier des douaniers). Elle a aussi été notée à plusieurs reprises le matin à marée montante dans l’anse d’Yffiniac, dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc (lire Les oiseaux de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc) (pour atteindre ce site, il fallait suivre le sentier depuis le hameau du Bout de Ville).
Elle est encore présente ce 26 juin (voir une synthèse des données notre rubrique Observations). Elle est munie d’une bague métal posée sur son tarse droit (visible même de loin) en 2016 en Caroline du Nord (États-Unis), ce qui a permis de vérifier qu’il s’agissait de l’oiseau qui a séjourné en février 2017 sur l’île anglo-normande de Guernesey (Grande-Bretagne) et de confirmer son appartenance à la population américaine de la Sterne royale. C’est la première mention française d’une Sterne royale d’Amérique, les trois autres données hexagonales de Sterne royale concernant des oiseaux africains (source : Comité d’Homologation National).
La Sterne royale d’Amérique des Côtes-d’Armor a été vue pêchant et en vol battu. Elle était parfois assez agressive, donnant des coups de bec aux Mouettes rieuses. Sa taille a pu être comparée à celles de la Sterne caugek (Thalasseus sandvicensis) : elle était presque deux fois plus grande. Elle est très pâle dessus et son gros bec orangé est frappant de loin. La présence d’une barre alaire sombre sur les secondaires et ses primaires externes gris sombre non encore muées permet de dire que c’est un deuxième année calendaire, probablement un oiseau de premier été.
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Distinguer les Sternes royales des Sternes caspienne, élégante, voyageuse et huppée
Sterne caspienne (Hydroprogne caspia), réserve ornithologique du Teich (Gironde) le 28/08/2016. Notez (1) le gros bec rouge, (2) le dessous de la main sombre, (3) le dessus gris clair et (4) le croupion clair. |
Nous résumons dans le tableau ci-dessous les principaux critères permettant de différencier les Sternes royale et d’Afrique des Sternes caspienne (Hydroprogne caspia), élégante (Thalasseus elegans), voyageuse (Thalasseus bengalensis) et huppée (Thalasseus bergii). Les juvéniles ne sont pas abordés dans ce tableau car leur présence en France métropolitaine est très peu probable.
La Sterne caspienne, la « géante » des sternes, est peu commune mais régulière dans le sud et dans l’ouest de la France métropolitaine lors des passages prénuptiaux (avril-mai) et postnuptiaux (août-septembre) (lire La Sterne caspienne, une géante à chercher en août-septembre).
La Sterne élégante, une espèce d’Amérique tropicale, est rarissime en France métropolitaine , mais elle a déjà niché dans notre pays, s’appareillant à des Sternes caugeks (lire Confirmation génétique de l’identification de trois Sternes élégantes observées en Europe).
La Sterne voyageuse est également très rare en France métropolitaine , mais elle s’est déjà reproduite dans la réserve naturelle du banc d’Arguin en Gironde (lire Observer les oiseaux dans la réserve naturelle nationale du Banc d’Arguin). Elle niche sur les côtes libyennes (lire John J. Borg (Birdlife Malta) nous répond sur les Sternes voyageuses en Libye).
La Sterne huppée n’a jamais été vue en France métropolitaine.
Comme c’est toujours le cas quand on essaie d’identifier des espèces sujettes à confusion comme c’est le cas des grandes sternes « à bec orangé », il faut rassembler le maximum de critères, notamment la taille, la silhouette, la longueur, la couleur et la forme du bec et la nuance de gris dessus, la couleur du croupion. Dans quelques cas (oiseaux atypiques, manque d’éléments de comparaison ou mauvaises conditions d’observation), il ne sera pas possible d’identifier les oiseaux.
Sterne royale (d’Amérique) (Thalasseus maximus) |
Sterne d’Afrique (T. albididorsalis) |
Sterne caspienne (Hydroprogne caspia) |
Sterne voyageuse (T. bengalensis) |
Sterne élégante (T. elegans) |
Sterne huppée (T. bergii) | |
Longueur | 45-50 cm | 42-49 cm | 48-57 cm (la plus grande sterne du monde) | 33-40 cm | 39-43 cm | 46-49 cm |
Envergure | 86-92 cm | 86-92 cm | 130-140 cm | 76-82 cm | 76-81 cm | 100-130 cm |
Silhouette |
Plus fine et élancée que la Sterne caspienne | Plus fine et élancée que la Sterne caspienne | Massive | Plus fine et petite que la Sterne royale, avec une tête plus petite. Longues ailes coudées et étroites dépassent nettement de la queue au repos | Élancée et longues ailes longues à base étroite | Grande mais élancée. Front abrupt. Ailes fines et anguleuses. Poitrine massive |
Type de vol |
Vol élégant, actif et déterminé | Vol élégant, actif et déterminé | Coups d’aile lents et majestueux, rappelant un goéland | Coups d’ailes puissants comme une Sterne caugek (une espèce très proche), mais vol un peu plus lent | Coups d’ailes déterminés mais plus souples et légers que ceux de la Sterne royale | Vol souple et « bondissant », comme celui d’un busard |
Bec | Assez gros et gonys assez marqué. Orange-rouge |
Plus fin et plus droit que celui de la Sterne royale d’Amérique. Jaune-orange |
Très gros et rouge, à pointe noire parfois | Assez pointu, plus fin que celui de la Sterne royale. Orange clair à vif, comme la Sterne royale |
Assez long et fin, légèrement arqué à son extrémité. Gonys moins visible que chez la Sterne voyageuse. Orange vif à pointe jaunâtre ou blanchâtre |
Bec long, nettement arqué. Jaune verdâtre |
Manteau (dos) et dessus des ailes (oiseaux de plus d’un an) |
Gris clair | Gris pâle | Gris uni légèrement foncé | Gris moyen, comme la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) | Gris pâle | Gris sombre (gris plomb), plus clair chez la sous-espèce nominale d’Afrique australe |
Croupion | Blanchâtre | Blanc | Blanc/gris clair | Gris pâle | Blanc | Gris |
Dessous de l’extrémité de l’aile (main) | Extrémité de l’aile blanche avec le bord de fuite noir (= extrémités noires des primaires externes) | Extrémité de l’aile blanche avec le bord de fuite noir (= extrémités noires des primaires externes) | Extrémité de l’aile en grande partie sombre, rappelant un Fou de Bassan (Morus bassanus) | Extrémité de l’aile blanche avec le bord de fuite noir | Extrémité de l’aile blanche avec le bord de fuite sombre (assez peu contrasté) | Extrémité de l’aile blanche avec le bord de fuite noir |
Calotte (hors adulte en plumage nuptial) |
Front blanc (apparaît dès le mois de juin). Contour des yeux blanc (= isolés du reste de la zone noire) | Front blanc (apparaît dès le mois de juin). Contour des yeux blanc (= isolés du reste de la zone noire) | Dessus plat, front blanc strié de sombre | Comme la Sterne royale : cercles oculaires blancs | Le front commence à blanchir dès août. Pas de cercle oculaire blanc |
Limite diffuse entre l’avant blanc et l’arrière noir de la calotte Cercle oculaire pâle étroit |
Pattes (hors juvénile) |
Noires et assez hautes | Noires et assez hautes | Noires et assez hautes | Noires et assez courtes | Noires et assez courtes | Noires et hautes |
Cris | Rauques et graves : « kree-it, kerriup, dreee » | Rauques et graves : « kree-it, kerriup, dreee » | Ressemblent à ceux d’un héron | « Kreerik » grinçants, comme la Sterne caugek | « Kreerik » grinçants, comme la Sterne caugek | « korrak » et « »korkorkor » » rudes et puissants comme un corbeau |
Aire de nidification | Côtes orientales d’Amérique du Nord, Antilles et Basse-Californie | Côtes de l’ouest de l’Afrique, de la Mauritanie à la Guinée | Côtes de la Baltique et localement en Turquie, côtes de la mer Noire et de la Caspienne, Amérique du Nord | Libye, mer Rouge, golfe Persique, îles de l’océan Indien, Sud-est asiatique et Australie | Côte Pacifique de l’Amérique tropicale | Côtes orientales de l’Afrique, mer Rouge, golfe Persique, Sud-est asiatique et Australie |
Quelques photos de Sternes caspienne, élégante, voyageuse et huppée
Pour illustrer les critères ci-dessous, voici quelques photos de Sternes caspienne (Hydroprogne caspia), élégante (Thalasseus elegans), voyageuse (Thalasseus bengalensis) et huppée (Thalasseus bergii).
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Compléments
Dans la rubrique Observations d’Ornithomedia.com
Sterne royale ou d’Afrique (Thalasseus maximus/albididorsalis)
Dans la galerie d’Ornithomedia.com
Sterne d’Afrique (Thalasseus albididorsalis)
Ouvrages recommandés
- Terns of Europe and North America (2010) de Hans Larsson et Klaus Malling Olsen
- Identify Yourself: The 50 Most Common Birding Identification Challenges (2005) de Thompson Bill et Eirik A. T. Blom
- Le guide Ornitho de L. Svensson
Sources
- P. Dufour et P.-a. Crochet (2020). Identification of American Royal Tern and African Royal Tern based on photographs and sound recordings. Dutch Birding. Volume : 42. Numéro : 1. Pages : 1-24. www.researchgate.net
- Jamie Hooper (2017). Rarity finders Royal Tern on Guernsey. Date : 10/02. www.birdguides.com/webzine/article.asp?a=6195
- Rare Bird Alert (2016). Finders-in-the-field: Royal Tern, Mayo and Kerry, August 2016. Date : 30/08. www.rarebirdalert.co.uk
- S. J. M. Gantlett (1988). identification of large terns. British Birds. Numéro : 8. Pages : 211-222. britishbirds.co.uk
- S. J. Moon (1983). The eventual identification of a Royal Tern in Glamorgan. Numéro : 76. Pages : 335-339. britishbirds.co.uk
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