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Comment distinguer les Bécasseaux semipalmé et minute ?
Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla) de premier cycle (juvénile ou en cours de mue vers le plumage de premier hiver) dans la Reserva Natural Local do Estuário do Douro (Portugal) le 1er octobre 2015. Notez le bec noir légèrement recourbé, à la base large, la calotte brune striée, les lores (= zones entre les yeux et la base du bec) et les les couvertures parotiques (= zone derrière les yeux) sombres, le dessus relativement uniforme avec de très fines « bretelles » blanches à peine visibles et surtout la palmure entre les doigts.
Photographie : Francisco Bernardo
Introduction
Dès le mois d’août (et parfois même dès juillet), beaucoup de bécasseaux ont entamé leur migration postnuptiale, et des groupes et des oiseaux isolés font alors une halte sur les côtes ou dans les zones humides de l’intérieur des terres en Europe de l’Ouest. Parmi les espèces régulières, il est possible, avec de la chance et de l’attention, d’en repérer certaines plus rares originaires de Sibérie occidentale, d’Asie ou d’Amérique du Nord. C’est le cas du Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla), qui se reproduit dans la toundra arctique, de l’extrémité orientale de la Sibérie au nord-est du Canada, et qui passe l’hiver le long des côtes des Antilles, de l’Amérique centrale et du Sud. C’est le plus commun des bécasseaux dans le centre et l’est du Canada à la fin de l’été, avec des groupes de plus de 300 000 individus observés par exemple dans la baie de Fundy, mais il est rare et accidentel en Europe, avec généralement moins de trois données confirmées chaque année en France. Comme son nom l’indique, la présence d’une membrane interdigitale est essentielle pour l’identifier, mais, quand elle n’est pas visible clairement ou pour confirmer son observation, on doit s’appuyer sur d’autres éléments.
Le Bécasseau minute (C. minuta) étant l’espèce régulière en Europe avec laquelle la confusion est la plus probable, nous vous proposons de recenser les critères permettant de distinguer ces deux espèces. Nous remercions tous les photographes qui nous ont aidés à illustrer notre article.
Abstract
By August (and sometimes even as early as July), a lot of sandpipers have begun their post-breeding migration, and flocks and isolated birds stop off along the coasts or inland wetlands of Western Europe. Among the regular species, it is possible, with luck and attention, to spot some rarer ones from Western Siberia, Asia, or North America. This is the case of the Semipalmated Sandpiper (Calidris pusilla), which breeds in the Arctic tundra from the eastern tip of Siberia to northeastern Canada and spends the winter along the coasts of the Antilles, Central, and South America. This is the most common sandpiper in central and eastern Canada in late summer, with flocks of over 300,000 individuals observed, for example, in the Bay of Fundy. However, it is rare and accidental in Europe, with generally fewer than three confirmed sightings each year in France.
As its name suggests, the presence of an interdigital membrane is essential for its identification, but when it is not clearly visible or to confirm its observation, other elements must be relied upon.
Since the Little Stint (C. minuta) is the regular Eurasian species in Europe with which confusion is most likely, we propose to list the criteria for distinguishing these two species. We thank all the photographers who helped us illustrate our article.
Rappel : les mues et les successions de plumages chez les bécasseaux
Topographie du plumage d’un limicole. |
Le plumage est composé de l’ensemble des plumes de l’oiseau (lire Les plumes des oiseaux). On distingue globalement les plumes de vol (les rectrices de la queue et les rémiges primaires, secondaires et tertiaires des ailes) et les tectrices, plus petites et qui recouvrent la plus grande partie du corps, y compris une partie des ailes et de la queue (les couvertures alaires et les sus- et sous-caudales sont en effet des tectrices).
Toutes ces plumes ne sont pas réparties de façon hasardeuse ou aléatoire : elles sont regroupées dans les différentes parties du corps (calotte, nuque, épaules, gorge, ailes, etc.), une distribution qui constitue la topographie du plumage.
Afin de remplacer les plumes usées, tous les oiseaux muent au moins une fois chaque année, en fin d’été/automne. L’usure modifiant les couleurs en éliminant les franges extérieures des plumes, l’observation des plumages et du degré de cette usure permet donc d’avoir une idée de l’âge des oiseaux.
Prenons l’exemple des bécasseaux du genre Calidris, qui muent généralement deux fois par an. On distingue plusieurs plumages en fonction de l’âge et de la période de l’année :
- Précycle. Plumage de poussin (composé de duvet), conservé quelques semaines jusqu’à la mue préjuvénile basique complète.
- Premier cycle. Plumage juvénile, conservé jusqu’à la mue post-juvénile (dite formative), souvent partielle, qui débute à la fin de l’été et se poursuit une partie de l’automne.
- Premier cycle. Plumage de premier hiver (appelé aussi premier plumage basique), conservé jusqu’à une mue partielle (= mue alternative 1) qui se déroule au cours de l’hiver ou du début du printemps de la deuxième année et qui touche les plumes du corps, des couvertures alaires et des tertiaires.
- Premier cycle. Plumage de premier été (ou premier plumage alternatif), conservé jusqu’à une mue complète (= mue basique 2) des plumes du corps qui se déroule entre août et octobre (l’oiseau est alors âgé d’un an). Il devient usé à la fin de l’été.
- Second cycle. Plumage adulte internuptial (ou plumage définitif de base), conservé jusqu’à une mue partielle (= mue alternative définitive) qui se déroule entre janvier et avril et qui touche la plupart des plumes du corps, les tertiaires, les rectrices centrales et souvent plusieurs couvertures alaires (l’oiseau est alors âgé d’un an).
- Troisième cycle. Plumage adulte nuptial (ou plumage alternatif définitif), conservé jusqu’à une mue postnuptiale complète (= mue basique définitive) qui se déroule entre août et octobre.
Dans ce cas, le premier cycle comprend donc les plumages juvénile, de premier hiver et de premier été. Le second cycle commence après la mue complète qui se déroule entre août et octobre de l’année qui suit sa naissance et qui lui permet d’acquérir son plumage adulte internuptial (ou plumage basique définitif).
Description du Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla)
Longueur : 14 à 17 cm.
Parties nues (bec et pattes) : le bec est noir et assez court, droit ou très légèrement recourbé vers le bas, à base épaisse et large, et à l’extrémité émoussée de profil et nettement élargi lorsque l’oiseau est vu de face. Les oiseaux se reproduisant dans l’est du Canada ont un bec légèrement plus long et plus étroit.
Les pattes et les doigts sont sombres. Une petite membrane est visible entre ceux-ci quand l’oiseau est immobile ou qu’il se déplace lentement. Les ailes repliées ont à peu près la même longueur que la queue.
Dans tous les plumages : en vol, une barre alaire blanchâtre ou grisâtre assez distincte est visible. L’extrémité des rémiges primaires atteint le bout de la queue ou la dépasse légèrement.
Plumages de premier cycle (juvénile, premier hiver et premier été) : les parties supérieures sont globalement gris terne ou brun ocré, avec les centres des plumes plus foncés et leurs extrémités claires créant un dessin écailleux. Deux paires de fines « bretelles » blanchâtres sont visibles (notamment de derrière) sur le manteau et sur les scapulaires, mais elles s’estompent à la fin de l’automne. Les scapulaires inférieures sont brun foncé, avec des bordures ocre clair et forment un dessin plus sombre entre le dos et l’aile plus uniformes. Chez l’oiseau de premier hiver, les scapulaires deviennent grisâtres, comme l’adulte en plumage internuptial.
Le centre gris du front rejoint la calotte gris brunâtre finement striée. Les sourcils blanchâtres bien visibles deviennent plus larges derrière les yeux. Les lores (= la zone entre l’œil et le bec) sont sombres, et les couvertures parotiques (auriculaires) sont brun foncé, l’ensemble formant une bande sombre bordant la gorge blanchâtre qui s’étend vers l’arrière et qui forme une sorte de demi-collier.
Les côtés de la poitrine sont gris-beige, tachetés ou striés de marques floues. Chez certains individus, une très légère bande pectorale beige ou saumonée complète est présente.
Le plumage de premier été ressemble étroitement à celui de l’adulte nuptial, à l’exception des rémiges primaires usées.
Plumage de second cycle (adulte internuptial) : les parties supérieures sont relativement uniformes, d’une couleur générale ocre-gris. Aucune rayure sombre n’est visible sur le dos, mais les centres sombres des scapulaires sont souvent bien visibles. Le motif de la tête ressemble à celui du plumage juvénile, mais il est plus pâle et plus gris, surtout au niveau des lores et des couvertures auriculaires, et les taches sur la poitrine sont moins marquées.
Plumage de troisième cycle (adulte nuptial) : les parties supérieures sont beige jaunâtre, avec des centres de plumes foncés et des bordures rousses, beige ou jaune clair plus chaudes que dans le plumage de premier hiver. Le dessin de la tête est plus marqué de brun que dans le plumage de premier hiver. Les marques sur la poitrine sont nettes et étendues, se prolongeant en stries le long des flancs.
Voix : les cris sont des « cherk » courts et assez graves, plus durs que ceux du Bécasseau minute.
Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris de contact du Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla) réalisé par Paul Driver dans le Brigantine National Wildlife Refuge, dans le New Jersey (États-Unis) le 5 août 2025 (source : Xeno-Canto) :
Aire de répartition américaine du Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla). En rouge, la zone de nidification, en jaune, la zone de passage en migration et en bleu, la zone d’hivernage. |
Biologie : le Bécasseau semipalmé est une espèce migratrice. Pendant la saison de reproduction, il est monogame et peu sociable. Les mâles arrivent sur les aires de reproduction estivales plus tôt que les femelles et se disputent activement leurs territoires. Ils creusent des trous peu profonds dans le gravier ou le sable, et les femelles en choisissent un qu’elles tapissent ensuite avec ce qui se trouve à proximité, comme des feuilles, de l’herbe ou de la mousse. La femelle pond une couvée moyenne de quatre œufs pâles mouchetés. Les deux parents couvent les œufs. La femelle quitte généralement le nid un à onze jours après l’éclosion, et le mâle garde les petits pendant une semaine ou deux, avant qu’ils ne soient capables de se débrouiller seuls.
En automne, les adultes migrent vers le Sud environ un mois avant les juvéniles en moyenne, et les oiseaux âgés d’un an restent généralement sur leurs aires d’hivernage jusqu’à leur premier été.
Les Bécasseaux semipalmés effectuent des vols sans escale pouvant atteindre 4 000 km lors de sa migration, et de grandes groupes (jusqu’à 350 000 individus) se rassemblent sur des sites d’escale clés, comme la baie de Fundy (Canada).
Son alimentation est principalement constituée de larves de chironomidés pendant la saison de reproduction, ainsi que d’autres petits invertébrés et de graines. Des invertébrés aquatiques, marins et terrestres, sont capturés lors de sa migration. Il consomme aussi volontiers les œufs de la Limule atlantique (Limulus polyphemus) lors de sa migration printanière dans l’est des États-Unis.
Habitats et aire de répartition : le Bécasseau semipalmé niche dans la toundra humide côtière, souvent près des mares, des rivières et des lacs, de l’extrémité orientale de la Sibérie (Russie) jusqu’à l’île de Baffin et au Labrador (Canada), en passant par l’Alaska (États-Unis) et le nord du Canada. Il hiverne dans des habitats variés (vasières, lagunes, plages, salines, etc.) le long des rivages d’Amérique tropicale (des Caraïbes à l’Amérique du Sud), le long de la côte pacifique du Mexique au Chili, et sur la côte atlantique, du Yucatán et des Caraïbes jusqu’au centre de l’Argentine. D’importantes concentrations sont notées le long des côtes du Suriname et de la Guyane française. Durant sa migration, il peut faire une halte le long des côtes, mais aussi dans des zones humides à l’intérieur des terres (prairies humides, champs labourés, bassins de décantation, etc.).
Statut en France : le Bécasseau semipalmé est l’un des limicoles les plus abondants d’Amérique du Nord, mais il est rare et accidentel en Europe de l’Ouest. Selon le site web du Comité d’Homologation National, il y a généralement moins de trois données confirmées par an depuis 1981, mais on a constaté de petits « afflux » certaines années, comme en 2011, quand huit oiseaux avaient été notés. Les observations sont concentrées entre août et novembre et sur les littoraux de la Manche et de l’océan Atlantique (voir une sélection d’observations récentes en France).
Distinguer les Bécasseaux semipalmé et minute
En Europe, le limicole régulier avec lequel le Bécasseau semipalmé est le plus susceptible d’être confondu est le Bécasseau minute (C. minuta). Il est également facile à confondre avec le Bécasseau à col roux (C. ruficollis), mais cette espèce, qui niche en Sibérie et en Alaska et qui hiverne en Asie du Sud-est et en Océanie, est accidentelle et extrêmement rare en Europe de l’Ouest (lire Distinguer les Bécasseaux à cou ou à col roux et minute).
Le Bécasseau minute est régulier en Europe de l’Ouest en migration et en hiver. C’est un petit limicole (14 à 15,5 cm de long) au bec noir court et droit et aux pattes noires. En vol, on note une fine barre alaire blanche et une bande verticale noire sur le croupion et la queue, cette dernière ne dépassant pas de l’extrémité des ailes repliées. L’adulte en plumage nuptial a une teinte brun rouille sur la tête, la poitrine et le dessus, et un chevron blanchâtre est visible sur le dos. L’adulte en plumage internuptial a le dessus gris finement tacheté de sombre (plumes grises avec un centre sombre) et les côtés de la poitrine gris. Le juvénile a les sourcils clairs, un front blanc, une calotte sombre, un dessin écailleux brun, noir et blanc sur le dessus et des lignes blanches en forme de chevrons sur le manteau et les épaules (lire Identifier les limicoles communs en Europe : seconde partie).
Les cris de contact
Le Bécasseau semipalmé émet un cri de contact typique « tchrrp » bref et bourdonnant, bien différent de celui du Bécasseau minute, qui lance des « tit » brefs, uniques ou répétés.
Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris de contact du Bécasseau minute réalisé par Peter Boesman à Oman le 19 janvier 2023 (source : Xeno-Canto) :
Dimensions et silhouette
Le Bécasseau semipalmé est très légèrement plus grand (longueur : 14-17 cm) que le Bécasseau minute (13 à 15 cm de long).
La projection primaire du Bécasseau semipalmé est un plus courte que celle du Bécasseau minute : ses ailes repliées atteignent au maximum l’extrémité de la queue, alors qu’elles vont légèrement au-delà chez le Bécasseau minute.
Le bec et les pattes
Le bec du Bécasseau semipalmé est noir, court, fin et légèrement courbé vers le bas (parfois sans courbure), alors que celui du Bécasseau minute, qui est de la même couleur, est encore plus court et droit.
La base du bec est plus large (un critère utile bien visible de face et même de profil) et présente une encoche peu marquée (= avancée du plumage sur la mandibule inférieure), alors qu’elle est plus étroite que et l’encoche est bien marquée chez le Bécasseau minute (lire La forme de la base du bec, un critère utile pour distinguer les bécasseaux ?).
Les pattes du Bécasseau semipalmé sont sombres (gris-brun à noires) et sont légèrement palmées entre les doigts, ce qui n’est pas le cas de celles du Bécasseau minute, qui sont autrement de la même couleur. Ce critère, qui est très important, n’est pas toujours facilement visible sur le terrain, par exemple quand l’oiseau se nourrit dans la vase.
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La barre alaire
Dans tous les plumages, chez le Bécasseau semipalmé, la barre blanchâtre ou grisâtre du dessus des ailes, visible en vol, est assez distincte, mais elle est moins nette et moins contrastée que chez le Bécasseau minute.
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Les différences dans les plumages de premier cycle (juvénile et premier hiver)
La plupart des Bécasseaux semipalmés observés en Europe sont des juvéniles et des oiseaux ou en cours de mue vers le plumage de premier hiver, deux plumages très proches l’un de l’autre.
Chez le Bécasseau semipalmé de premier cycle, le centre du front est gris sombre et rejoint la calotte gris brunâtre finement striée. Chez le Bécasseau minute du même âge, le front est entièrement blanc.
Les sourcils du Bécasseau semipalmé de premier cycle sont blanchâtres et assez larges derrière l’œil. Chez le Bécasseau minute du même âge, les sourcils blanchâtres sont également très nets, et même plus visibles encore.
Les lores et les couvertures parotiques (= zone auriculaire) du Bécasseau semipalmé de premier cycle sont plus sombres (brun foncé) et contrastent bien avec la gorge blanche, qui s’étend vers l’arrière et forme un demi-collier. Tout cela crée un dessin facial plus marqué.
Les parties supérieures (dos et dessus des ailes) du Bécasseau semipalmé de premier cycle sont moins colorées et plus uniformes (moins de roux en particulier). Toutefois, les scapulaires inférieures sont brun foncé avec des bordures ocre clair et forment un motif visible entre le dos et l’aile. Chz l’oiseau de premier hiver, elles
Le manteau et les scapulaires sont traversés par une paire de « bretelles » blanchâtres et beaucoup plus fines et moins distinctes que chez le Bécasseau minute, chez qui deux paires de bretelles blanches nettes sont bien visibles.
Les taches sur la poitrine sont gris-beige, tachetées ou striées de marques floues, avec, chez certains individus, une très légère bande pectorale beige ou saumonée complète. Chez le Bécasseau minute de premier cycle, les côtés de la poitrine sont teintés de roux et moins striés.
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Les différences dans le plumage de second cycle (adulte internuptial)
Les données hivernales en Europe de Bécasseaux semipalmés adultes en Europe sont exceptionnelles, ces oiseaux passant la mauvaise saison en Amérique tropicale et étant rarement déviés de leur route, contrairement aux individus plus jeunes et donc moins expérimentés.
Chez le Bécasseau semipalmé adulte en hiver, les parties supérieures sont globalement uniformes, ocre-gris, sans bretelles blanches visibles sur le dos, mais les motifs sombres en forme de pointe du centre des scapulaires sont bien conservés. Chez le Bécasseau minute adulte en hiver, le dessus est gris uniforme avec les centres plus sombres des plumes formant un aspect « tacheté ».
Le dessin facial de l’adulte internuptial ressemble à l’oiseau de premier cycle, mais il est plus pâle et plus gris, surtout au niveau des lores et des couvertures auriculaires qui sont moins sombres et contrastent moins avec la gorge. Chez le Bécasseau minute adulte en hiver, les lores, les zones auriculaires et la calotte sont plus pâles, créant un dessin facial moins contrasté.
Chez le Bécasseau semipalmé adulte en hiver, les côtés de la poitrine sont plus fortement marqués de sombre que chez le Bécasseau minute du même âge.
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Les différences dans le plumage de troisième cycle (adulte nuptial)
Les données de Bécasseaux semipalmés adultes en plumage nuptial en Europe sont beaucoup plus rares que celles des individus de première année.
Chez le Bécasseau semipalmé adulte en plumage nuptial, les parties supérieures sont brun clair avec les centres des plumes plus foncés, notamment au niveau des scapulaires. Chez le Bécasseau minute en plumage nuptial, le dos, le dessus des ailes et la tête sont plus ou moins fortement teintés de roux selon les individus. Chez ce dernier, les bretelles blanches sont nettement plus nettes.
Les flancs du Bécasseau semipalmé adulte en plumage nuptial sont parfois striés.
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Une vidéo d’un Bécasseau semipalmé de premier cycle (juvénile ou de premier hiver)
Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla) de premier cycle à Kamouraska (Canada) le 1er septembre 2023. La palmure entre les doigts est parfois visible.
Source : Pierre Masse Oiseaux et Nature (Bird)
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Compléments
Dans la rubrique Observations d’Ornithomedia.com
Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla)
Dans la galerie d’Ornithomedia.com
Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla)
Ouvrages recommandés
- Le guide Ornitho Killian Mullarney et al
- The Handbook of Bird Identification: For Europe and the Western Palearctic de Mark Beaman,Steve Madge
- Guide des limicoles d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord Stephen Message et Don Taylor
- The North American Bird Guide David Sibley
- Kaufman Field Guide to Advanced Birding: Understanding what You See and Hear de Kenn Kaufman
Sources
- Russell Slack (2006). Focus On: identifying juvenile Red-necked Stints. Birdguides. www.birdguides.com
- D. I. M. Wallace (1974). Field Identification of small sandpipers in the genus Calidris. British Birds. Volume : 67. Numéro : 1. britishbirds.co.uk
- Earth of Birds. Little Stint versus Semipalmated Sandpiper. www.earthofbirds.com
- DataZone. Semipalmated Sandpiper Calidris pusilla. Birdlife International. datazone.birdlife.org



















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