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Magazine | Études

Royal ce nouveau système d’identification des manchots !

Deux biologistes nous décrivent la méthode d'identification automatique des manchots ANTAVIA.
12/11/2006 | Non soumis au comité de lecture

Introduction

Le Manchot royal (Aptenodytes patagonicus) est un oiseau incapable de voler, mais c’est un parfait nageur. Toutefois, il ne s’est pas totalement affranchi du milieu terrestre et il doit retourner à terre pour muer et se reproduire, sur quelques îles et archipels isolés dans l’océan Austral, comme l’île de la Possession, dans l’archipel français de Crozet (Terres Australes et Antarctiques Françaises); la colonie de Manchots royaux appelée « La Grande Manchotière », installée dans la Baie du Marin, y est étudiée depuis 1961 par des équipes de recherche du CNRS, en partenariat avec l’IPEV (Institut Polaire Paul Emile Victor). Le Manchot royal, qui figure en bout de chaîne trophique, constitue un précieux modèle d’étude du milieu.
Céline Le Bohec, étudiante au Département d’Écologie, Physiologie et Éthologie du Centre National de la Recherche Scientifique de Strasbourg, et et David Beaune, biologiste de l’IPEV, nous décrivent la méthode d’identification automatique inédite des manchots (ANTAVIA) utilisée pour suivre l’évolution démographique de la colonie de La Grande Manchotière.

Abstract

The King Penguin (Aptenodytes patagonicus) is particularly well adapted to marine life. But as all the seabirds, But as all seabirds, it has to return ashore to moult and breed on dispersed islands in the Austral Ocean, such as the Possession Island, in the French Crozet Archipelago (Terres Australes et Antarctiques Françaises). There are three colonies on this small island (150 km²), and the most studied (since 1961 by the Institut Polaire Paul Emile Victor) is the one called « La Grande Manchotière ».
At the end of the trophic chain, the King Penguin is a good model to analyze the evolution of the ecosystems. Thus, it is important to study the variations of the Penguins populations. As flipper-bands have an adverse effect on penguins, the biologists of the CNRS of Strasbourg have developed a new automatic identification system called ANTAVIA.
Céline Le Bohec, PhD. and Master student at the Département d’Ecologie, Physiologie et Ethologie of the Centre National de la Recherche Scientifique of Strasbourg (France), and David Beaune, biologist at the IPEV, present some results of this long-term monitoring to us.

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