Au printemps et surtout en été, les passereaux qui viennent de quitter leur nid et qui n'ont pas encore fait leur mue post-juvénile automnale ont souvent des plumages déroutants, plutôt ternes, usés, parfois tachetés, striés ou écailleux. C'est l'une des frustrations classiques des observateurs en période estivale : ne pas réussir à identifier certains passereaux juvéniles. Ils sont pourtant parfois faciles à observer, ils ne s'envolent pas, ils poussent des cris pour appeler leurs parents, mais leur plumage est distinct. Or il n'est pas conservé longtemps et est rarement illustré dans les guides : les observateurs ont donc peu l'occasion de se familiariser avec celui-ci. Voici quelques conseils pour s'en sortir.