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Certains oiseaux pourraient “sentir” les végétaux attaqués par des insectes

Les composés organiques volatils émis par les végétaux mangés par des insectes serviraient notamment à attirer les oiseaux.
17/04/2014 | Validé par le comité de lecture

Introduction

Pour se protéger des herbivores (les invertébrés principalement), les plantes disposent de plusieurs moyens de défense, comme la synthèse d’huiles essentielles toxiques, insecticides, antimicrobiennes ou antifongiques, le développement d’épines, la croissance dans des lieux difficiles d’accès ou la production de composés organiques volatils (C.O.V.). Ces substances, qui se volatilisent facilement dans l’atmosphère dans des conditions ambiantes de température et de pression et dont la production est stimulée par les dégâts infligés aux feuilles et à d’autres tissus, pourraient servir à repousser les herbivores ( comme les papillons pondant leurs œufs ou les pucerons cherchant un hôte) ou attirer les prédateurs ou les parasites de ces derniers (guêpes solitaires, arthropodes chasseurs ou oiseaux insectivores). Certains passereaux pourraient ainsi faire la différence entre les végétaux non attaqués et les autres sans même avoir vu les insectes ni même remarqué leurs dégâts. Les oiseaux « sentiraient » en quelque sorte les plantes intéressantes à inspecter.
Dans cet article, nous vous présentons ce bel exemple de coévolution entre les plantes, les herbivores et leurs prédateurs.

Abstract

To protect themselves from herbivores (mainly invertebrates), plants have different defenses, like spines, growing in inaccessible places or producing essential oils (which can be toxic insecticide, antimicrobial or antifungal) and volatile organic compounds (VOC). Ample evidence accumulated in the last few years indicate that volatiles from vegetative plant parts can directly repel herbivores, such as ovipositing butterflies and host-seeking aphids, but also by attracting herbivore enemies, such as parasitic wasps, predatory arthropods and possibly even insectivorous birds. Some Passerines may locate herbivore-damaged trees without seeing the herbivores or the defoliated parts. We present you this exciting example of co-evolution.

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Sources

  • Elina Mäntylä mailGiorgio A. Alessio, James D. Blande, Juha Heijari, Jarmo K. Holopainen, Toni Laaksonen,Panu Piirtola, Tero Klemola (2008). From Plants to Birds: Higher Avian Predation Rates in Trees Responding to Insect Herbivory. PLOS ONE. Date : 30/07. http://www.plosone.org
  • Luisa Amo, Jeroen J. Jansen, Nicole M. van Dam, Marcel Dicke et Marcel E. Visser (2013). Birds exploit herbivore-induced plant volatiles to locate herbivorous prey. Ecology Letters. Volume 16, numéro 11, pages : 1348–1355. onlinelibrary.wiley.com
  • Élodie Courtois (2010). Thèse : le parfum de la défense des plantes en forêt amazonienne. Université de Toulouse. Date : 27/09. http://thesesups.ups-tlse.fr/1074/1/Courtois_Elodie.pdf

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