Magazine | Observer en France
Observer les oiseaux à l’embouchure du Var, une « petite Camargue » entre une grande surface et un aéroport
Introduction
Le Var est un fleuve côtier torrentiel de 114 kilomètres qui prend sa source dans le sud du massif alpin, à 1 790 mètres d’altitude. Sa basse vallée, d’une longueur d’environ 20 kilomètres, entre le Bec de l’Ésteron et la Méditerranée, est la plus grande zone humide des Alpes-Maritimes. Mais elle a été profondément transformée depuis les années 1950 : endiguement, développements agricole et urbain, extraction de graviers, construction de routes et surtout création de l’aéroport de Nice-Côte-d’Azur. Malgré la destruction d’une grande partie des habitats originels et des dérangements humains importants, le cours inférieur du Var reste une zone importante pour l’avifaune, et elle a d’ailleurs été désignée en 2006 comme Zone de Protection Spéciale (ZPS) et est inscrite sur la liste du réseau Natura 2000. Plus de 260 espèces d’oiseaux ont déjà été recensées, cette richesse s’expliquant par sa situation géographique particulière, à l’extrémité sud-est du territoire français, au bord de la Méditerranée et au débouché d’une voie de pénétration dans le massif alpin mais aussi par la diversité des habitats naturels : îles de sable et de graviers, ripisylve, roselières, vasières, friches et cultures.
Nous décrivons ici l’avifaune de la portion terminale de cette vallée, du pont Napoléon III à l’embouchure du fleuve, entre Nice et Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), la plus intéressante d’un point de vue ornithologique, en particulier durant les migrations.
Nous remercions les photographes qui nous ont aidés à illustrer cet article et dont les noms figurent sous leurs clichés.
Abstract
The Var River is a torrential coastal river of 114 km which begins in the southern Alps. Its lower valley, with a length of about 20 km, straddling the towns of Nice and Saint-Laurent-du-Var, is the largest wetland of the Alpes-Maritimes French department. But it was profoundly transformed since the 1950s: containment, agricultural and urban development, gravel extraction, construction of roads and especially creation of the Nice Côte d’Azur Airport. Despite the destruction of much of the original habitats and the important human disturbances, the Lower Var remains an important area for birdlife, which was designated in 2006 as a Special Protection Area (SPA) and which was listed in the Natura 2000 network. Over 260 bird species have been recorded there, a diversity which is explained by its special geographical position, at the southeastern extermity of the French Territory, along the Mediterranean Coast and at the end of a pathway through in the Alps, but also by the diversity of habitats: sandy and gravel islands, riparian, reedbeds, mudflats and crops.
In this article, we present the avifauna of the terminal section of the lower Var Valley, between the Napoleon III bridge and the mouth, the most interesting part, especially during the migrations.
We thank the photographers who helped us to illustrate this article and whose names appear under their shots.
Historique et description
Situation de l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) |
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la basse vallée du Var était inhabitée et le fleuve formait au niveau de son débouché dans la Méditerranée un delta aux nombreuses îles de sable et de graviers disparaissant ou apparaissant en fonction des crues. À partir de 1860, des digues ont été érigées pour favoriser les activités maraîchères et horticoles. Depuis 1960, les cultures ont fortement reculé au profit des zones industrielles et commerciales et des axes de circulation. Et la construction de l’aéroport de Nice-Côte-d’Azur sur la rive gauche de l’estuaire dans les années 1970 a entraîné la destruction d’une grande zone de marais. Malgré ces aménagements, ce site reste la plus importante zone humide du littoral de la Côte d’Azur, et une Zone de Protection Spéciale longeant le fleuve Var entre sa confluence avec la Vésubie jusqu’à l’embouchure, soit un linéaire de 25 km et une surface de 642 hectares, a été désignée en 2006. Une réserve de chasse a par ailleurs été créée en 1994 : elle interdit les tirs et (théoriquement) les incursions dans le lit du fleuve.
Plusieurs habitats sont présents : cultures, vergers, friches, coteaux boisés, ripisylve, roselières, bancs de sable et de graviers et vasières.
La position géographique de cette zone, à la rencontre entre le massif alpin et la Méditerranée et à l’extrémité sud-est de la France, les différents statuts de protection décrétés et la mosaïque de milieux naturels font de la basse vallée du Var, et en particulier de la zone de mélange des eaux entre le pont Napoléon III et l’embouchure, une étape importante pour les migrateurs avant ou après leur traversée de la mer. Des oiseaux peu communs y nichent et plusieurs espèces y hivernent. Plus de 260 espèces ont été recensées dans la basse vallée du Var.
Une autre petite embouchure similaire à celle du Var est à visiter de l’autre côté de la frontière italienne, celle de la Nervia (lire À deux pas de la France, l’embouchure de la Nervia).
Les menaces
Carte de l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) : en rouge, le trajet à suivre. En (1), l’emplacement de la colonie de Sternes pierregarins (Sterna hirundo). |
Plusieurs menaces pèsent toutefois sur les oiseaux de la basse vallée du Var : les nombreux dérangements humains (promeneurs, pêcheurs, camps sauvages, kayakistes, etc.), les pollutions diverses, les feux (camps sauvages), le braconnage, la végétalisation des îlots de graviers, qui sont moins modifiés par les crues que par le passé du fait de l’endiguement du fleuve, et la poursuite de l’urbanisation qui empiète toujours plus sur les derniers espaces agricoles. Le projet Éco-Vallée, est à ce titre très contesté par les associations de protection de la nature, comme C.A.P.R.E.06.
Accès
Depuis le centre de Nice (à l’est), prendre la N98 ou la N7 vers Saint-Laurent-du-Var. Se rendre au centre commercial Cap 3000 et s’y garer. Marcher ensuite jusqu’au bord du Var. Il faut rejoindre la station d’épuration pour observer en mer, puis marcher vers l’amont le long de la digue bordant le fleuve jusqu’aux îlots entre les ponts Napoléon III et de l’autoroute A8. Plus au nord, une visite du lac du Broc (voir sa localisation sur Google Maps), des petites garrigues et friches résiduelles proches des zones industrielles de Carros, de la Gaude et de Saint-Laurent-du-Var et des cultures maraîchères bordant la digue entre Gattières et La Gaude permettra d’allonger la liste des espèces d’oiseaux observées.
Les oiseaux durant la migration de printemps
Le printemps, entre mars et mai, est considérée comme étant la meilleure période pour visiter la basse vallée du Var. De par leur facilité d’observation et la régularité des données, elle est considérée comme étant l’un des meilleurs sites du sud-est de la France pour observer les marouettes. La Marouette ponctuée (Porzana porzana) est régulière entre février et avril, et la Marouette poussin (Zapornia parva) est vue presque chaque année, mais en nombre plus faible. La Marouette de Baillon (Zapornia pusilla) a déjà été observée plusieurs fois. En février-mars, les migrateurs prénuptiaux de Râles d’eau (Rallus aquaticus) rejoignent les hivernants. Mars-avril est aussi la bonne période pour repérer dans les buissons proches de la digue la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) de la sous-espèce à miroir blanc L. s. cyanecula.
Entre février et mai, des petits groupes de canards se reposent plus ou moins longtemps sur le fleuve, l’espèce la plus nombreuse étant la Sarcelle d’été (Anas querquedula). Le Cygne tuberculé (Cygnus olor) est un visiteur occasionnel, et le Fuligule nyroca (Aythya nyroca) a été vu à plusieurs reprises, en particulier en mars.
Cygne tuberculé (Cygnus olor) parmi les roseaux dans l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) le 14 mars 2009. |
La diversité des limicoles migrateurs faisant une halte en avril-mai sur les îlots et les vasières de l’embouchure est vraiment remarquable, même si leurs effectifs sont souvent faibles du fait de la faible surface des zones de nourrissage et de repos disponibles et des dérangements. Outre les espèces « classiques » de chevaliers, de bécassines, de barges, de courlis, de pluviers, de gravelots et de bécasseaux, l’observateur pourra « tomber » sur des échassiers moins communs comme le Bécasseau de Temminck (Calidris temminckii), la Glaréole à collier (Glareola pratincola) (rare mais régulière d’avril à juin) et le Chevalier stagnatile (Tringa stagnatilis), voire très rares comme la Bécassine double (Gallinago media) et le Chevalier bargette (Xenus cinerea). Un superbe Phalarope à bec large (Phalaropus fulicarius) en plumage nuptial a été admiré en mai 2023.
Plusieurs rapaces migrateurs survolent la basse vallée entre mars et juin, notamment le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) en avril (qui peut être vu attrapant des poissons), le Faucon kobez (Falco vespertinus) en mai (plusieurs vus en mai 2023) et les Busards des roseaux (Circus aeruginosus) et cendré (Circus pygargus). Des raretés ont déjà été vues, comme deux Aigles pomarins (Aquila pomarina) ou criards (A. clanga) qui tournoyaient au-dessus de l’embouchure le 29 avril 1993 (lire Les Aigles pomarin et criard en Estonie, et l’identification des hybrides).
Plusieurs espèces d’Ardéidés peuvent être notées au passage entre mars et mai dans l’embouchure : Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax), Crabier chevelu (Ardeola ralloides), Héron gardeboeufs (Bubulcus ibis), Aigrette garzette (Egretta garzetta), Grande Aigrette (Ardea alba), Héron cendré (Ardea cinerea) (plus commun en automne) et le Héron pourpré (Ardea purpurea). Ils dorment volontiers dans les arbres et les arbustes. L’Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) est aussi parfois noté.
Crabier chevelu (Ardeola ralloides) à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) en avril 2005. |
Depuis la station d’épuration, un coup d’oeil en mer en avril-mai peut permettre de repérer un éventuel Labbe parasite (Stercorarius parasiticus).
Les laridés sont aussi très bien représentés lors de la migration prénuptiale : outre les nombreuses Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), visibles presque toute l’année, et les Goélands leucophées (Larus michahellis), omniprésents, on pourra observer la Mouette pygmée (groupes pouvant compter des dizaines d’individus en mars-avril), les Sternes caugek (Thalasseus sandvicensis) (petits groupes en avril-juin) et caspienne (Hydroprogne caspia) (rare, trois en mai 2023), les Guifettes noire (Chlidonias niger) (commune en avril-mai), moustac (C. hybridus) (régulière mais peu abondante de fin mars à fin juin) et leucoptère (C. leucopterus) : des individus isolés sont vus chaque année en mai, mais en 2023, jusqu’à neuf individus ont été notés.
Le Goéland railleur (Chroicocephalus genei) (peu commun mais régulier en avril-mai) et parfois le Goéland d’Audouin (Ichthyaetus audouinii) (rare en avril en en mai). En mai 2023, l’observation d’une Mouette atricille (Larus atricilla), une espèce américaine, a constitué une vraie surprise.
La Huppe fasciée (Upupa epops) et le Guêpier d’Europe (Merops apiaster) sont réguliers au printemps.
En avril-mai, les passereaux migrateurs faisant une halte sur la digue, dans les roselières, les arbres et les buissons de l’embouchure sont variés : Tarier pâtre (Saxicola rubicola), Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus), Rousserolle effarvatte (Acrocephalus sciparceus), Fauvettes grisette (Sylvia communis) et des jardins (Sylvia borin), Loriot d’Europe (Oriolus oriolus), Pie-grièche à tête rousse (Lanius excubitor), pouillots, hypolaïs, gobemouches, pipits, etc.
Roselières à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes). |
Le fleuve est survolé par les Martinets noirs (Apus apus) et les Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) et de fenêtre (Delichon urbicum), parfois aussi de rivage (Riparia riparia) et rousselines (Cecropis daurica). Des passereaux très rares ont déjà été découverts, comme une Fauvette de Rüppell (Sylvia rueppelli) le 20 mai 1970, un Pouillot à grands sourcils (Phylloscopus inornatus) en octobre 1993 (Edouard Dansette), une Fauvette sarde (Curruca sarda) le 31 mars 1987 près du pont Napoléon III ou un Traquet rieur (Oenanthe leucura) qui s’est posé quelques instants sur la station d’épuration le 6 mai 1993.
Des dizaines de Bergeronnettes printanières (Motacilla flava) font une halte dans la basse vallée en avril-mai et vont dormir dans les roselières (200 à 400 oiseaux comptés le 29 avril 1993 dans les phragmites de l’embouchure). Parmi les oiseaux de la sous-espèce nominale, des mâles de plusieurs sous-espèces et des hybrides sont visibles, comme la Bergeronnette printanière d’Italie (M. f. cinereocapilla) (la plus commune), ibérique (M. f. iberiae) et nordique (M. f. thunbergi) (régulières), et parfois flavéole (M. f. flavissima). L’embouchure est l’un des meilleurs sites de France pour l’observation de la Bergeronnette des Balkans (M. f. feldegg) (lire Identifier les mâles des différentes sous-espèces de la Bergeronnette printanière).
Les oiseaux nicheurs
La Sterne pierregarin (Sterna hirundo) forme des colonies sur certains îlots de graviers de la basse vallée du Var, la plus régulière et la plus importante étant installée sur les îlots entre le pont Napoléon III et celui de l’autoroute A8. Les nombres de couples et de naissances de Sternes pierregarins sont très variables d’une année sur l’autre, par exemple 152 couples le 27 mai 2012 et entre 11 et 56 jeunes à l’envol, 196 couples le 5 juin 2013 et entre 216 et 294 jeunes à l’envol, et 19 couples en 2014 et aucune naissance, à cause de forts dérangements sur le pont Napoléon III, une personne ayant même lancé des pétards sur la colonie lors d’une manifestation. Les sternes vont fréquemment pêcher sur le lac du Broc un peu plus au nord.
Iles sur le Var depuis le pont Napoléon III : une colonie de Sternes pierregarins (Sterna hirundo) s’y installe chaque printemps (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Quelques couples de Sternes naines (Sternula albifrons), de Petits Gravelots (Charadrius dubius), de Chevaliers guignettes (Actitis hypoleucos) et de Bergeronnettes grises (Motacilla alba) nichent aussi sur les îlots. Le Blongios nain (Ixobrychus minutus) se reproduit dans les roselières (un ou deux couples). Le Capucin bec-de-plomb (Lonchura malabarica), une espèce d’origine africaine échappée de captivité, niche aussi dans les roseaux (petite population).
Quelques couples d’Hirondelles de rochers (Ptyonoprogne rupestris) se reproduisent parfois sous le pont Napoléon III.
Les ronciers et fourrés qui bordent les roseaux et les digues sont le domaine du Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos), de l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) et de la Fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala). Dans les grands saules, aulnes et peupliers qui forment la ripisylve nichent la Tourterelle des bois (Streptopelia turtur), l’Épervier d’Europe (Accipiter nisus), le Serin cini (Serinus serinus) et la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti).
Au nord de l’embouchure, les quelques parcelles de garrigue et les friches non encore construites bordant la digue (Carros, Baronne-la-Gaude, lac du Broc et bec de l’Estéron) peuvent accueillir les nidifications de la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), de l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta), de la Fauvette passerinette (Sylvia cantillans) et de la Cisticole des joncs (Cisticola juncidis).
En automne
En automne (août-octobre), l’embouchure du Var est également intéressante pour l’observation des migrateurs, même si la variété des espèces et leurs effectifs sont en moyenne moindres qu’entre mars et mai : Balbuzard pêcheur, limicoles, Sterne caspienne (régulière en septembre), Guifette noire (plusieurs dizaines en septembre), bergeronnettes, Rémiz penduline (Remiz pendulinus) (pic du passage en septembre-octobre dans les phragmitaies), etc. De grands dortoirs d’Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris), qui vont se nourrir sur les pelouses de l’aéroport, se forment dans la ripisylve à partir du mois de septembre.
En hiver
Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) à l’embouchure du Var (Alpes-Maritimes) le 13 décembre 2008. |
Depuis l’extrémité de la digue, vous pourrez observer un grand reposoir de Mouettes rieuses et mélanocéphales (Ichthyaetus melanocephalus) et de Goélands leucophées au large de l’embouchure. Depuis la station d’épuration et la plage, faites un tour d’horizon de la baie des Anges pour chercher le Puffin yelkouan (Puffinus yelkouan) (lire Identifier les Puffins des Anglais, yelkouan et des Baléares), le Fou de Bassan (Morus bassanus), la Macreuse noire (Melanitta nigra), l’Eider à duvet (Somateria mollissima) (petits groupes), le Harle huppé (Mergus serrator) (rare), le Pingouin torda (Alca torda) (janvier-février), les Grèbes huppé (Podiceps cristatus) et à cou noir (Podiceps nigricollis) ou le Plongeon catmarin (Gavia stellata). Des Flamants roses (Phoenicopterus ruber) isolés ou en petits groupes peuvent visiter l’embouchure, en particulier entre janvier et mars. Des anatidés hivernent avec de faibles effectifs dans la basse vallée, parmi lesquels le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna). Lors des hivers froids, des groupes de Harles bièvres (Mergus merganser) et d’Oies cendrées (Anser anser) peuvent stationner sur le fleuve.
Des Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) pêchent souvent sur le lac du Broc, et parfois au niveau de l’embouchure. Le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) est aussi un hivernant régulier.
Des passereaux, dont l’Alouette des champs (Alauda arvensis), le Pinson des arbres (Fringilla coelebs), le Verdier d’Europe (Chloris chloris), la Linotte mélodieuse (Linaria cannabina) ou les Bruants zizi (Emberiza cia) et proyer (E. calandra), hivernent dans les cultures maraîchères qui subsistent entre La Gaude et Carros et le long de la digue. Des espèces plus rares, comme le Pinson du Nord (Fringilla montifringilla), le Venturon montagnard (Serinus citrinella) et la Corneille mantelée (Corvus cornix) (observée à plusieurs reprises entre Carros et le plan d’eau du Broc, lire « Afflux » de Corneilles mantelées dans le sud-est de la France en octobre 2005), sont possibles. Le Tarin des aulnes (Spinus spinus) est parfois visible d’octobre à février dans la ripisylve.
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Compléments
À lire sur le web
- La galerie de photos de Jean-Philippe Chevreau : www.flickr.com/photos/77576894@N05/
- La galerie de photos de Gilles Couturier : www.flickr.com/photos/papy06/
- La galerie de photos de Jean Latour : www.flickr.com/photos/23074701@N02
- Le site web collaboratif www.faune-paca.org
- Le site web de la LPO PACA : https://paca.lpo.fr
Sources
- Cécile Lemarchand, Philippe Fortini, Christian Frelin et Tangi Corveler (2014). Statut de la Sterne
pierregarin Sterna hirundo dans la basse vallée du fleuve Var (Alpes-Maritimes). LPO PACA. Faune-PACA Publication n°46. 39 pages. http://files.biolovision.net/www.faune-paca.org/userfiles/FPPubli/201410FPP46-StatutSternahirundoBVVVF.pdf - Mireille et Maurice Boët (1994). Zone humide de la basse vallée du Var. Synthèse ornithologique 1980-1993. Riviera Scientifique. Date : 15/01.
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